Septembre, précieux comme une once de temps Sur le grand tapis tu t’enfuis sans bruit Emportant avec toi un rideau flamboyant Et la solitude nous berce dans la nuit. Ginette
L’ombre obstinée demeure dans l’attente Comme une rotule émiettée, une côte fracturée Et nous restons suspendus à septembre Aux couleurs chaudes et aux feuilles tombées. Ginette
Il ne reste que sa poussière multicolore Un parfum léger règne sur son absence Les étoiles du soir agressent le décor S’accrochant à nos souvenirs de septembre. Ginette
La lumière automnale encense les journées Le vent joue dans les branches du saule Chaque seconde devient une brindille moirée Quand il vient pleurer sur nos épaules Ginette
La lumière de septembre doucement s’enfuit Et tombe en miettes sur un mirage coloré Puis s’évapore mais son ciel tout petit Le vent d’automne a des odeurs parfumées. Ginette
Lorsque septembre s’enfuit au fil des jours Il nous reste encore nos souvenirs éparpillés Le jour colle sa joue subtilement aux alentours Les secondes s’étirent septembre nous a quitté. Ginette
Je désire remercier Ginette pour son très beau poème, et je vous invite à la rencontrer sur son site où vous trouverez de très belles créations. Le site de Claudy: Musique: Voiles Pour me rejoindre: Diaporamas Gloriette ( Septembre 2011 ) © Tous Droits Réservés Production Protégée par Copyright Toute Reproduction est Interdite Pour Vérifier: