Chez-nous à l’orée des grands bois Notre érable avait des airs majestueux
Régnant en maître et en roi La cime dirigée vers les cieux
Cet arbre énorme de taille À l’arrivée du printemps
Laissa couler de ses entrailles Un élixir succulent
Le seul dans la force de l’âge Entouré de bouleaux de plaines et de sapins
À l’exemple des grands sages Il semblait tout connaître du Divin
J’allais souvent m’y reposer L’autre bord du grand bois
Contre le sien mon dos c’est appuyé Le caressant de mes mains
Je ne pouvais compter ses branches Tant d’oiseaux s’y logeaient
Mais hélas un jour trop usé On a transformer son apparence
Après avoir essuyé mes larmes Là, au bord du grand bois
On fit de lui une cabane Et ainsi revit l’âme du grand roi Texte: Thérèse Benoit
Mai 2007 Création: Mamipo