L'incroyable collection automobile qui dormait sous des hangars Ce vendredi 6 février 2015, la société Artcurial a organisé à Paris les enchères d'une soixantaine de véhicules de légende. Ces derniers sont demeurés sous des hangars pendant près de 50 ans avant d'être redécouverts en septembre dernier. Il s'agit de la collection Baillon, du nom du passionné qui les a amoureusement accumulés. Histoire et aperçu de cet incroyable ensemble. tempsreel.nouvelobs.com
Ici, une Ferrari 250 California de 1961 ayant appartenu à Alain Delon Ici, une Ferrari 250 California de 1961 ayant appartenu à Alain Delon. Estimation : entre 9,5 et 12 millions d'euros.
Une Talbot-Lago T26 Grand Sport SWB par Saoutchik de 1949 estimée entre 400.000 et 600.000 euros. A la fin des années 1950, Roger Baillon, un transporteur de Niort, a commencé à rassembler des voitures anciennes dans sa propriété, achetant sans jamais vendre, apprend-on dans le catalogue de la vente.
Un revers de fortune a mis fin au rêve de l'entrepreneur de créer un musée. Comme un secret de famille, sa collection est par la suite demeurée ignorée, et ce, pendant des décennies. Cependant, le décès récent de son fils a conduit ses héritiers à contacter la maison Artcurial.
Matthieu Lamoure (à gauche), directeur associé d'Artcurial, et Pierre Novikoff, spécialiste d'Artcurial Motocars, devant leur découverte. "Quel merveilleux cadeau dans une carrière que de découvrir un tel trésor ! Difficile à y croire même, face à la réalité. De la California cachée dans un vieux garage aux carcasses mécanomorphes éparpillées dans le parc d'une propriété en pleine campagne française...", écrivent les deux hommes, qui n'en reviennent toujours pas, en préambule du catalogue de la vente.
Une Maserati A6G 2000 Gran Sport Berlinetta Frua de 1956 Une Maserati A6G 2000 Gran Sport Berlinetta Frua de 1956. Estimation : entre 800.000 et 1,2 million d'euros.
Une Hispano Suiza H6B Cabriolet par Million Guiet de 1925 Une Hispano Suiza H6B Cabriolet par Million Guiet de 1925. "L'Hispano Suiza était la meilleure voiture des années vingt et sans conteste la reine de la route", précise le catalogue. Estimation : entre 200.000 et 300.000 euros.
Une Panhard et Levassor Dynamic X76 Coupé Junior Une Panhard et Levassor Dynamic X76 Coupé Junior. "Ce modèle dans cette carrosserie aurait été produit à moins de 25 exemplaires pendant ses deux années de fabrication, 1936 et 1937, ce qui en fait une voiture particulièrement rare", précise le catalogue. Estimation : entre 25.000 et 35.000 euros.
Une autre vue de la Ferrari 250 California ayant appartenu à Alain Delon. A l'avant-veille de la vente, ce dernier a joué les rabat-joie, déplorant que son nom soit utilisé "pour faire monter les prix". "J'ai eu cette Ferrari de 1963 à 1965 [...] Elle m'a appartenu pendant deux ans seulement. Cela n'a rien à voir avec mes collections de tableaux, mon vin ou mes armes", a indiqué l'acteur à l'AFP.
Une Delahaye Type 43 coupé-chauffeur Audineau et Cie vieille de 101 ans. Estimation : entre 6.000 et 8.000 euros.
Une Facel Vega Excellence de 1960 présentée à l'avant-première du salon, le 3 février. Estimation : entre 60.000 et 80.000 euros.
"La plupart des voitures de la collection Baillon ne sont pas roulantes et nécessitent un chargement latéral dans un camion spécifique", précise le catalogue. De fait, pour certains acheteurs, le choix pourrait être de les garder en l'état comme témoignage d'une époque, comme des sculptures, rapportait récemment "Le Magazine du Monde".
A gauche, une Delahaye GFA 148 L limousine Guilloré (circa 1949) ; à droite, une Talbot Lago Baby T15 LB cabriolet Guilloré (circa 1951). Estimations : entre 5.000 et 7.000 euros pour la première, et entre 25.000 et 35.000 euros pour la seconde.
L'estimation basse de la vente de la collection Baillon est de 42 millions d'euros, et des montants record devraient être atteints.
Côte à côte, la Ferrari 250 California de 1961 et la Maserati A6G 2000 Gran Sport Berlinetta Frua de 1956.
Vu sur humourpps.com