MON COUP DE COEUR POUR SAINT OMER Diaporama de Jacky Questel

Saint Omer est une belle ville du Nord de la France, dans le Pas-de-Calais, une ville pleine de merveilles et d’imprévu, où il faut flâner le nez en l’air et en prenant son temps pour en découvrir toutes les surprises. Je ne vous montrerai pas tout, déjà pour la bonne raison que je n’ai pas tout découvert, cer-tainement ! Mais de toute façon il y a trop de choses remarqua-bles. En tout cas, loin des idées re-çues, le Nord est une région de France riche en merveilles de toutes sortes, et dont les habitants, d’une amabilité extraordinaire, vous accueil-lent toujours avec le sourire !

Juste un peu d’histoire avant de commencer la visite ! A l’aube du Moyen Age, le mont Sithieu, haut de vingt et un mètres, n’est qu’un simple promontoire qui domine des terres marécageu-ses. Une ville existe bien, mais à quelques kilomètres au sud, à Thérouanne. Là-bas vit au VIIe siècle un évêque appelé Audomar, canonisé plus tard sous le nom de saint Omer. Audomar évangélise la région en compagnie de trois missionnaires : Bertin, Momelin et Ebertram.   Ils implantent au bas de la butte de Sithieu une abbaye dédiée à saint Martin, puis à saint Bertin lorsque ce dernier y est enterré et, au point culminant, une église, future basilique Notre-Dame. Au fil des siècles, un tissu urbain dense, percé de plusieurs artères, relie ces deux lieux saints. La croissance, d’abord lente, s’accélère brusquement au Xe siècle. En cent ans, la surface de l’emprise urbaine triple à trois reprises.  On compte jusqu’à quarante mille Audomarois vers 1300.

Saint-Omer fait partie du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, et en est d'ailleurs la commune la plus peuplée, avec ses 15 004 habitants. Si la commune offre de nombreux commerces, loi-sirs et services, elle est forte-ment dépendante d'Arques et notamment de sa cristallerie Arc International, deuxième employeur privé régional. C'est également une ville d'art et d'histoire au passé riche, qui a laissé de nombreux vestiges.

Tour à tour cité sainte, lieu de pèlerinage, évêché et bastion du catholicisme, la ville a conservé un important patrimoine religieux. En parcourant le chemin de la cathédrale gothique, abritant les reliques du saint fondateur mais aussi de nombreux trésors d'art sacré, jusqu'aux vestiges de l'abbaye Saint-Bertin qui rayonna jusqu'à la Révolution, on découvre beaucoup d'autres édifices. Voici une vue d’ensemble de cette splendide cathédrale, dédiée à Notre-Dame des Miracles, que je vous raconterai ultérieurement.

Mais c’est aussi une ville verte, ou il fait bon flâner en admirant jardins, arbres et parterres amoureusement entretenus pour le plaisir de chacun…

La ville va progressivement perdre son caractère flamand et adopter une parure française après sa conquête par Louis XIV en 1677. Néanmoins, l’influence flamande reste encore bien présente lorsque l’on parcourt la ville… Louis XIV confia à Vauban, son ingénieur, le soin de renforcer les fortifications. On peut encore admirer la qualité des ouvrages en par-courant le jardin public, pou-mon vert de la cité, installé aux pieds du front ouest.

Magnifique portail ! Et admirez aussi le heurtoir… On aimerait l’actionner et demander l’ouverture, pour découvrir les merveilles qui, très sûrement, se ca-chent derrière…

Entre la cathédrale et les ruines de l’abbaye se dresse la gigantesque façade de l’ancienne chapelle du collège des Jésuites wallons, construite de 1615 à 1640. Aussi vaste qu’une église, cet édifice porte l’empreinte décorative d’un style italianisant associé à des modes de construction de tradition médiévale. Désaffectée et débarrassée de tout objet mobilier, la chapelle s’offre aujourd’hui comme une sculpture monumentale où le véritable objet du spectacle réside dans la découverte d’un espace architectural. Surprenant !!!

Mais… vous avez bien vu : des ruines Mais… vous avez bien vu : des ruines. Que font donc ces ruines en pleine ville ? Tout simplement, c’est là les racines même de Saint Omer. Cette abbaye Saint Bertin est à l’origine de la ville, et la ville, respectueuse de ses racines, leur a laissé la place d’hon-neur. Sur un autre diaporama "Des ruines dans la ville" vous pourrez les admirer et mieux en comprendre toute l’impor-tance.

Saint Omer, c’est aussi la cathédrale Notre-Dame (ou Notre-Dame des Miracles) qui regorge de trésors. Je vous la raconterai ultérieurement, prenez patience !

Voici aussi l’église Saint-Denis, église gothique du XIII° siècle. Elle abrite plusieurs monuments funéraires, dont une partie du tombeau de Guillaume Fillastre, (qui fut abbé de l’Abbaye Saint-Bertin et évêque de Saint Omer) et celui réalisé en albâtre, de François d'Audenfort (XVIè s). Il y a dans cette église un orgue splendide.

Façade de l’école « Notre-Dame des Enclos » située face au grand portail de la cathédrale.

Demeures typiques et pourtant originales…

Voilà, la visite est terminée ! J’espère que cela vous a plu… Alors, n’oubliez pas le guide s’il vous plait ! A votre bon cœur Messieurs-Dames !

Photos : Yvonne Texte : Jacky Musique : François Devienne – Sonate pour clarinette Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/