le « bébête show » du Salon de l’agriculture Le Salon de l’agriculture qui se tient à Paris jusqu’au 1er mars compte plus de 4000 animaux. Soit 338 races différentes et 7 espèces représentées : bovins, ovins, caprins, porcins, équins, asins et canins. Ce qui génère un total de 280 tonnes de fumiers. Pour leur apporter le confort nécessaire, 230 tonnes de pailles, 1080 tonnes de tourbe, 100 tonnes de foin et 215 bottes de copeaux sont utilisés tout au long du Salon. http://planet.fr/
Les vaches
Les cochons
Les brebis
Les poussins
Les moutons
Les lapins
Les ânes
Elevage du monde : vaches des highlands
Elevage du monde : les lamas
Les bêtes à concours du Salon de l'agriculture tempsreel.nouvelobs.com
Au Salon de l'Agriculture, "l'Obs" a réuni des champions de l'élevage et leurs animaux vedettes pour une photo de groupe. Portraits des protagonistes de la scène, et making of.
L'éleveur de cracks : fils d'exploitant agricole, Pascal Merle, 48 ans, a lâché le métier d'enseignant pour s'occuper de 170 bêtes commercialisées en "circuit court", du producteur au consommateur. Le charolais costaud : né en 2009, année des "E", ce taureau de 1.600 kilos se nomme "Européen". Sélectionné pour la reproduction, il a déjà remporté un 1er prix du Salon de l'Agriculture.
Le berger provençal : les caprins n'ont pas de secret pour Claude Servonet, 73 ans. Grâce à lui, la chèvre du Rove, race en voie de disparition, a repris du poil de la bête. La chèvre rustique : âgée de 4 ans, elle a grandi dans les alpages à Saint-Martin-de-Crau (Bouches-du-Rhône), mais ses ancêtres sont arrivés de Grèce il y a 15.000 ans.
Le pâtre savoyard : Luc Bourgeois, 24 ans et onze salons à son actif, veille sur un cheptel de 400 ovins destinés à la reproduction et à la boucherie traditionnelle locale. La brebis des alpages : rustique et résistante, la race Thônes et Marthod originaire de Savoie supporte les conditions de l'estive à 2.000 mètres d'altitude de même que les rudes hivernages.
Le coach des étables : Jean-Michel Hennequin, 51 ans, éleveur à Jouy-en-Josas (Yvelines), porte sur sa casquette le nom du taureau "Atwood" qui a permis la naissance du "veau toiletté". Le veau toiletté : pour ce Salon, ce prim'Holstein de 3 mois a eu droit à une séance de "clippage", en clair une tonte avec mousse à raser qui met en valeur sa morphologie.
Le cow-boy vosgien : Cyril Lacroix, 28 ans, donne un coup de main à l'exploitation paternelle de 90 hectares : vaches allaitantes, chevaux ardennais, selle français et moutons. Le mouton flamand : ce Texel en grande forme physique de 5 ans participe à son quatrième Salon. Son espèce est recherchée pour son gigot mais plus encore pour sa toison : 3 à 4 kilos de laine.
L'engraisseur creusois : Jean-Luc Monteil, 49 ans L'engraisseur creusois : Jean-Luc Monteil, 49 ans. Chauffeur d'engin dans une scierie, il a tout arrêté voici une douzaine d'années pour développer dans sa ferme de Chaminadas (Creuse) cette race de porc ibérique en voie de disparition dans les années 1960. Il possède une cinquantaine de bêtes. Le cochon grognon : âgé de 18 mois, ce cul noir limousin de 170 kilos était trop remuant pour figurer sur la photo de famille, autrement que dans sa carriole. Sa particularité est d'être élevé en plein air et de ne consommer que 2 kilos de céréales et de protéines végétales par jour.
"J'ai l'habitude de shooter des gens "J'ai l'habitude de shooter des gens. C'est facile, on leur fait faire ce qu'on veut. Mais des animaux, c'est ingérable... Alors un taureau de 1,6 tonne ! S'il décide de partir, personne ne peut le retenir !", raconte Bruno Coutier, photographe qui a réalisé cette séance avec Jean-Yves Lacôte. Une fois tout le monde en place, il a fallu faire vite : "On sait qu'on n'a que cinq minutes pour faire la photo [...] Je prends une cinquantaine d'images. Le taureau relève la tête avec un regard craintif. On comprend qu'il ne faut pas que ça dure trop longtemps..."
C'est de bonne grâce que les éleveurs se sont prêtés au jeu de la séance photo. La chèvre s'est tenue tranquille, le berger Claude Servonet mettant régulièrement la main à la poche pour lui donner des graines de maïs, de quoi la faire patienter. Jean-Michel Hennequin, lui, tenait hardiment son veau de 3 mois. Un Fjord norvégien, un cheval destiné aux loisirs, devait figurer sur la photo mais il a été retenu dans les embouteillages. Alice Ernwein, sa propriétaire, en était désolée. Un Berger allemand est également arrivé trop tard. Tous les animaux ont regardé l'objectif sans émettre un bêêêh, et sans dire un meuh !...
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