La théorie médicale de l’hystérie, une maladie du corps ou de l’esprit? Selon Philippe Pinel, médecin français du dix-neuvième siècle, l’hystérie provient d’“une grande sensibilité physique ou morale, l’abus des plaisirs, des émotions vives et fréquentes, des conversations et des lectures voluptueuses.”
Drawing by Vièrge of the Salpêtrière population living behind the hospital walls
Drawing by Vièrge of the hospital wards, heated by a central stove and housing large numbers of patients in communal quarters.
P.-A. Brouillet, Une Leçon Clinique à la Salpêtrière (1887)
The electrotherapy service at the Salpêtrière, under the direction of Vigouroux (dessin de Vièrge)
Suspension therapy at the Salpêtrière, drawing from L’Illustation, a popular magazine (1889), as part of an article by Dr. P. Régnard
L’hystérie, la grande maladie moderne! Une définition, c’est toujours difficile.... Ça peut être érotique--pour donner raison au vulgaire,--ça peut être sombre, ça peut être mystique, ça peut être religieux, ça peut être tout. C’est, si vous voulez, l’exagération de tout. L’hystérique est en dehors de la règle commune, et le monde et le demi-monde, le théâtre, les salons, tout Paris est plein d’hystériques.... C’est même la grande maladie moderne, l’hystérie! La société souffre d’une névrose... gigantesque. (Jules Claretie, Les Amours d’un interne, 1881, 124. )