On m'a dit qu'il y a bien longtemps il y avait une petite planète riche et généreuse, la plus belle de toute la galaxie...
On m'a dit que les torrents, les cascades et les ruisseaux déversaient sans cesse des eaux claires et pures et que chacun pouvait y étancher sa soif, en toute liberté.
On m'a dit que les animaux de toutes espèces venaient brouter l'herbe tendre dans de vastes prairies fertiles, inondées de soleil le jour et rafraîchies par la pluie durant la nuit.
On m'a dit que cette terre était si riche et généreuse que même ses entrailles les plus profondes recélaient des torrents d'eau pure.
On m'a dit que les océans roulaient des vagues écumantes sur des rivages aux horizons infinis et que des poissons, des crustacés et des coquillages de toutes espèces y abondaient.
On m'a aussi dit que les eaux de ces immenses mers étaient d'une très grande limpidité et qu'elles fertilisaient des terres riveraines à perte de vue.
On m'a dit que les lacs étaient nombreux dans les vallées des montagnes et que les animaux sauvages pouvaient s'y restaurer en toute tranquillité.
On m'a dit que le ciel de cette terre riche et généreuse était rempli d'oiseaux, et que ceux-ci étaient parfois si nombreux qu'ils en obscurcissaient l'horizon.
On m'a aussi dit que les moissons étaient riches et abondantes et que les fruits mûrs recouvraient les branches de tous les arbres des champs et des vergers.
On m'a dit que sur cette terre bienheureuse, les saisons se succédaient inlassablement, sans heurts ni chaos, renouvelant sans cesse la fertilité des sols.
On m'a dit qu'il y avait des quantités de nourriture pour tous ceux qui habitaient cette terre et que les animaux eux-mêmes ne souffraient jamais de la faim.
On m'a aussi dit que des hivers doux et vivifiants venaient apporter un repos bienfaisant au sol, tout en renouvelant l'oxygène indispensable aux êtres qui habitaient cette terre.
On m'a dit que tout cela – et bien davantage – a réellement existé, il y a longtemps, bien avant la disparition de la couche d'ozone à cause des polluants à effet de serre, et les cataclysmes qui ont suivi lors des grands bouleversements climatiques des années
On m'a dit que cette bienheureuse planète où toute trace de vie est disparue depuis longtemps, qui fut pourtant la plus belle et la plus riche de tout l'univers, s'appelait LA TERRE
Romance pour guitare - Paco de Lucia Textes et création Florian Bernard Tous droits réservés – 2006
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