S'asseoir face à la mer et la contempler est un spectacle fascinant qui se renouvelle sans cesse. Au loin, nous avons l'impression de ne voir qu'une chevelure ondulée mais lorsque notre regard se rapproche, les ondulations se gonflent, se dressent comme pour saluer à la fin d'un spectacle et viennent mourir à nos pieds en signe d’allégeance. Cependant, ne nous y trompons pas, la mer reste sauvage et rebelle. Lilymage.

Si l'amour est un océan sur lequel naviguent les braves, nous devrions nous réjouir des tempêtes et des vagues soulevées par le vent. David Gemmell. Loup blanc (2003).

On ne parvient jamais à la gloire en dormant mollement sur les plumes ; et celui qui prétend vivre sans l'obtenir ne laissera de lui sur terre que la trace de la fumée en l'air et des vagues dans l'eau. Dante. La Divine Comédie (1314).

Il faut qu'il y ait, en tout artiste, une région silencieuse où la lutte ne soit plus qu'avec lui-même, où il n'entende plus briser les vagues du succès et de l'insuccès. Henri-René Lenormand. Les Ratés.(1919).

Les vagues qu'amoncelle la douleur s'élèvent entre nous et le monde, et isolent notre navire au milieu d'un port rempli de vaisseaux. Johann Paul Friedrich Richter -Pensée tirée de ses œuvres.

Au loin déjà la mer s'est retirée mais dans tes yeux entrouverts deux petites vagues sont restées Démons et merveilles, vents et marées, deux petites vagues pour me noyer. Jacques Prévert - Paroles (1946).

Vieil océan, aux vagues de cristal, tu ressembles, proportionnellement, à ces marques azurées que l'on voit sur le dos meurtri des mousses; tu es un immense bleu, appliqué sur le corps de la terre. Comte de Lautréamont. Les Chants de Maldoror (1869).

Les lumières couraient loin sur la mer et le bord de l'eau luisait de phosphorescences laiteuses. Les vagues étaient constamment tirées sur l'étendue de la plage puis retirées, comme un lit qu'on ferait sans parvenir à étaler convenablement les draps. Graham Greene. Voyages avec ma tante.(1969).

De là, on découvrait la mer, quelquefois claire et unie comme une glace, quelquefois follement irritée contre les rochers où elle se brisait en gémissant, et élevant ses vagues comme des montagnes. Fénelon. Les aventures de Télémaque.(1699).

Là, le bruit des vagues et l'agitation de l'eau, fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation, la plongeaient dans une rêverie délicieuse... Jean-Jacques Rousseau. Les rêveries du promeneur solitaire ( ).

Citations prises sur le Net. Musique de Frédéric Delarue : Welcome. Conception, photos, réalisation : L. Cavallari - Date : Avril Mes diaporamas sont hébergés sur les sites de :