Velázquez, l'exposition évènement au Grand Palais http://www.linternaute.com/

Velázquez, le maître espagnol au Grand Palais Rare représentation de l'artiste par lui-même, l'Autoportrait du Musée des Beaux-arts de Valence daté de 1640, représente avec Les Ménines un des seuls autoportrait du peintre encore conservé.

Portrait du pape Innocent X Durant l'été 1650, Velázquez réalise avec un réalisme saisissant et encore très novateur le portrait du Pape Innocent X. «Troppo vero» («trop vrai») aurait déclaré le pape à la vue du tableau achevé.

Vénus au miroir C'est sans conteste l'une des plus belles Vénus de l'histoire de la peinture. Peinte vers 1647-1651, l’œuvre a probablement été réalisée après le second séjour italien de l’artiste. Si les nus sont rares dans la peinture classique espagnole, La Toilette de Vénus ou Vénus au miroir témoigne d'une talentueuse réinterprétation de la peinture vénitienne par le peintre.

Portrait de l’infant Baltasar Carlos sur son poney Fils du roi d'Espagne Philippe IV et premier prince héritier, le Prince Baltasar Carlos fera l’objet de nombreux portraits de Velázquez. Dans ce portrait équestre peint en 1635 et conservé au Musée du Prado, l’artiste détache savamment le prince de l’arrière-plan, qui laisse entrevoir les environs de Madrid.

Allégorie féminine Est-elle une muse. Une sibylle Allégorie féminine Est-elle une muse ? Une sibylle ? Bien trop vêtue pour être une Vénus, l'œuvre du Meadows Museum de Dallas nous parvient sous les traits d'une allégorie féminine, fort probablement celle de la beauté.

Démocrite L'œuvre du Musée des Beaux-arts de Rouen qui représentait à l'origine un buveur, aurait été modifiée par l'artiste lui-même pour devenir un portrait imaginaire du philosophe grec Démocrite.

L’Infante Marie-Thérèse Infante d'Espagne et future reine de France, la fille de Philippe IV d'Espagne épousera en juin 1660 Louis XIV. Particulièrement sollicitée, les demandes de portraits de l’infante Marie-Thérèse ne tarissaient pas. L’œuvre du Metropolitan peinte vers 1652 par Velázquez était sans soute une étude destinée à de futurs portraits.

Portrait de Pablo de Valladolid Habillé en gentilhomme, le bouffon Pablo de Valladolid est ici représenté en 1635 avec une liberté de style que Velázquez ne se serait pas accordé pour un portrait de cour.

Portrait de l’infante Marguerite en bleu L’infante Marguerite-Thérèse, alors promise à l’empereur Léopold Ier, fit l'objet de nombreux portraits peints par Velázquez, comme en témoignent Les Ménines (1656) et l'Infante Marguerite (1659). Des oeuvres pour lesquelles le peintre saisit la jeune fille à différents âges et qui étaient régulièrement envoyées à Vienne.

Portrait de l’infant Baltasar Carlos avec un nain Prince héritier du roi Philippe IV, Baltasar Carlos incarne tous les espoirs et l’avenir de la dynastie. Dans ce premier portrait de l'enfant réalisé par Velázquez, l’infant Baltasar Carlos en tenue d’apparat est accompagné d'un nain déguisé en enfant s'emparant des attributs de l’enfance.

Portrait de Philippe IV En marge des prestigieux portraits d'apparat de Philippe IV exécutés par Velasquez, cette œuvre plus modeste est le dernier portrait du roi peint par Velázquez, probablement destiné à être copiée à destination des cours européennes.

La Mulata Scène de la vie quotidienne du peintre à Séville, où la concentration d'escalves était la plus importante d'Europe, La Mulata peinte par Velázquez représente une jeune femme au teint sombre et coiffée de blanc dans la pénombre d'une cuisine.

Portrait du sculpteur Juan Martínez Montañés Réalisé vers 1635-1636, le portrait du sculpteur Juan Martínez Montañés immortalise le séjour du sculpteur à la cour, alors que ce dernier avait été appelé à Madrid afin de réaliser le portrait de Philippe IV.

L’Apôtre saint Thomas Avec son pendant saint Paul, l’Apôtre saint Thomas appartenaient probablement probablement à un apostolado, une série représentant les douze apôtres autour du Christ).

L’Immaculée Conception Peinte vers 1618 et conservée à la National Gallery de Londres, l’Immaculée Conception est une œuvre de jeunesse de Velázquez dans laquelle l’artiste tire les leçons de l’enseignement de son maître Pacheco.

Peintre de l’âge d’or espagnol, maître incontesté de Goya, Manet, Picasso ou Bacon, Diego Velázquez s’impose comme une figure majeure de l’histoire de l’art. Pour la première fois en France, une rétrospective lui est consacrée du 25 mars au 13 juillet 2015 au Grand Palais. Né à Séville en 1599, Diego Velázquez qui commence à peindre à l’âge de 12 ans, se laissera influencer pendant ses années de formation par les dernières tendances caravagesques venues d’Italie. Mais c’est son galop d’essai en 1623, alors que le roi Philippe IV lui accorde une séance de pose, qui lui apportera le titre de peintre du roi. Engagé pour renouveler l’image de la monarchie espagnole, le talent du peintre est rapidement reconnu. Mais c’est en Italie, au contact des grands artistes et chefs-d’œuvre de la renaissance italienne, que l'artiste achèvera sa formation. Portraitiste à la cour de Philippe IV,  Velázquez réalise essentiellement des portraits du roi, de la famille royale et des grands d’Espagne, s’imposant comme le chef de file de l’école espagnole, notamment avec un portrait qui le consacre comme l’un des peintres les plus célèbres de tous les temps, Les Ménines. Avec pour ambition de présenter un panorama complet de l’œuvre de Diego Velázquez, l’exposition du Grand Palais retrace l’œuvre du peintre depuis ses débuts à Séville jusqu’à ses dernières années et l’influence que son art exerce sur ses contemporains.

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