La République de l’entre-deux-guerres : victorieuse et fragilisée. P A R T I E 4 - HISTOIRE La vie politique en France - Chapitre 1 - La République de l’entre-deux-guerres : victorieuse et fragilisée.
PROBLÉMATIQUE : En quoi la vie politique entre 1917 et 1940 est-elle marquée par l’impact de la révolution russe et les crises ?
Répondre aux questions de la page 167 - PARTIE 1 - L’impact de la guerre et de la révolution russe dans la vie politique française (1917-1920) Document n°2 page 166 Répondre aux questions de la page 167
du pays, tant en hommes qu’en « réserve de toute nature », y compris D’après le tract, la conséquence principale de la guerre est l’épuisement du pays, tant en hommes qu’en « réserve de toute nature », y compris financière.
Le « silence patriotique » fait référence à la suspension de toute élection pendant la durée du conflit.
grève de l’après-guerre pour les prémices d’une révolution. Le Bloc national s’appuie sur la peur que peut inspirer la révolution bolchevique ; ils essaient de faire passer les mouvements de grève de l’après-guerre pour les prémices d’une révolution.
CONCLUSION «L’Union sacrée » des partis politiques qui formaient le gouvernement depuis 1914 est remise en cause par le tournant de 1917 : les difficultés dues à la guerre (souffrances, grèves, révolution russe) divisent le monde politique. En 1919, Clemenceau rétablit alors l’ordre et organise la victoire du Bloc national qui accuse la S.F.I.O. de vouloir mener une révolution sur le modèle bolchevique.
Le Congrès de Tours et la division du Parti Socialiste Répondre aux questions en surlignant dans les textes les passages correspondant aux réponses. On nous demande de faire un parti solidement organisé, totalement centralisé, vigoureusement dirigé. C’est une innovation, cela je le confesse. Les Russes l’ont fait chez eux ; ils nous ont donné l’exemple qu’il faudra suivre. (…) C’est une nécessité à l’heure où des événements intérieurs graves peuvent solliciter l’action de la classe ouvrière française. (…). Intervention de Marcel Cachin au Congrès de Tours, lundi 27 décembre 1920, au matin « À notre avis, [l’adhésion à la IIIe Internationale] repose sur (…) une espèce de vaste erreur de fait, qui a consisté à généraliser, pour l’ensemble du socialisme international, (…) une expérience particulière et locale, l’expérience de la Révolution russe elle-même. (…) Que sera le parti nouveau que vous voulez créer ? (…) C’est au sommet un comité directeur de qui tout doit dépendre, c’est une sorte de commandement militaire formulé d’en haut et se transmettant de grade en grade, jusqu’aux simples militants. [...] Vous ce n’est plus l’unité que vous recherchez, c’est l’uniformité. (…) C’est pour cela qu’on prévoit des épurations périodiques. (…)» Est-ce là le parti que nous avons bien connu ? Non ! Le Parti que nous avons connu, c’était l’appel à tous les travailleurs (…) Quel est l’objet que le parti socialiste jusqu’à présent se donnait à lui-même ? C’est la transformation du régime économique. Lisez l’article dans lequel l’Internationale définit son but. Quel est ce but ? La lutte à main armée contre le pouvoir bourgeois. (…) Il y a opposition et contradiction formelles entre ce qui a été jusqu’à présent le socialisme et ce qui sera demain le communisme. » Intervention de Léon Blum au Congrès de Tours, lundi 27 décembre 1920
Quel est le thème du débat qui anime la gauche française au congrès de Tours en 1920 ? On nous demande de faire un parti solidement organisé, totalement centralisé, vigoureusement dirigé. C’est une innovation, cela je le confesse. Les Russes l’ont fait chez eux ; ils nous ont donné l’exemple qu’il faudra suivre. (…) C’est une nécessité à l’heure où des événements intérieurs graves peuvent solliciter l’action de la classe ouvrière française. (…). Intervention de Marcel Cachin au Congrès de Tours, lundi 27 décembre 1920, au matin
Parti centralisé et dirigé vigoureusement Marcel CACHIN Léon BLUM Parti centralisé et dirigé vigoureusement
« À notre avis, [l’adhésion à la IIIe Internationale] repose sur (…) une espèce de vaste erreur de fait, qui a consisté à généraliser, pour l’ensemble du socialisme international, (…) une expérience particulière et locale, l’expérience de la Révolution russe elle-même. (…) Que sera le parti nouveau que vous voulez créer ? (…) C’est au sommet un comité directeur de qui tout doit dépendre, c’est une sorte de commandement militaire formulé d’en haut et se transmettant de grade en grade, jusqu’aux simples militants. [...] Vous ce n’est plus l’unité que vous recherchez, c’est l’uniformité. (…) C’est pour cela qu’on prévoit des épurations périodiques. (…)» Intervention de Léon Blum au Congrès de Tours, lundi 27 décembre 1920
À quoi Léon Blum compare-t-il la nouvelle organisation du Parti impliquée par l’adhésion à la IIIème Internationale ? « À notre avis, [l’adhésion à la IIIe Internationale] repose sur (…) une espèce de vaste erreur de fait, qui a consisté à généraliser, pour l’ensemble du socialisme international, (…) une expérience particulière et locale, l’expérience de la Révolution russe elle-même. (…) Que sera le parti nouveau que vous voulez créer ? (…) C’est au sommet un comité directeur de qui tout doit dépendre, c’est une sorte de commandement militaire formulé d’en haut et se transmettant de grade en grade, jusqu’aux simples militants. [...] Vous ce n’est plus l’unité que vous recherchez, c’est l’uniformité. (…) C’est pour cela qu’on prévoit des épurations périodiques. (…)» Intervention de Léon Blum au Congrès de Tours, lundi 27 décembre 1920
Parti centralisé et dirigé vigoureusement Marcel CACHIN Léon BLUM Parti centralisé et dirigé vigoureusement Refus d’un parti organisé militairement
Qu’implique cette uniformité critiquée par Léon Blum ? « À notre avis, [l’adhésion à la IIIe Internationale] repose sur (…) une espèce de vaste erreur de fait, qui a consisté à généraliser, pour l’ensemble du socialisme international, (…) une expérience particulière et locale, l’expérience de la Révolution russe elle-même. (…) Que sera le parti nouveau que vous voulez créer ? (…) C’est au sommet un comité directeur de qui tout doit dépendre, c’est une sorte de commandement militaire formulé d’en haut et se transmettant de grade en grade, jusqu’aux simples militants. [...] Vous ce n’est plus l’unité que vous recherchez, c’est l’uniformité. (…) C’est pour cela qu’on prévoit des épurations périodiques. (…)» Intervention de Léon Blum au Congrès de Tours, lundi 27 décembre 1920
Parti centralisé et dirigé vigoureusement Marcel CACHIN Léon BLUM Parti centralisé et dirigé vigoureusement Refus d’un parti organisé militairement Exclusion des opposants / épurations Refus des épurations
Quel était le but du parti socialiste selon Léon Blum ? Est-ce là le parti que nous avons bien connu ? Non ! Le Parti que nous avons connu, c’était l’appel à tous les travailleurs (…) Quel est l’objet que le parti socialiste jusqu’à présent se donnait à lui-même ? C’est la transformation du régime économique. Lisez l’article dans lequel l’Internationale définit son but. Quel est ce but ? La lutte à main armée contre le pouvoir bourgeois. (…) Il y a opposition et contradiction formelles entre ce qui a été jusqu’à présent le socialisme et ce qui sera demain le communisme. » Intervention de Léon Blum au Congrès de Tours, lundi 27 décembre 1920
À l’aide de quoi la transformation économique pouvait-elle être possible selon Léon Blum ? Est-ce là le parti que nous avons bien connu ? Non ! Le Parti que nous avons connu, c’était l’appel à tous les travailleurs (…) Quel est l’objet que le parti socialiste jusqu’à présent se donnait à lui-même ? C’est la transformation du régime économique. Lisez l’article dans lequel l’Internationale définit son but. Quel est ce but ? La lutte à main armée contre le pouvoir bourgeois. (…) Il y a opposition et contradiction formelles entre ce qui a été jusqu’à présent le socialisme et ce qui sera demain le communisme. » Intervention de Léon Blum au Congrès de Tours, lundi 27 décembre 1920
Selon ce discours, quel serait le but de la IIIème Internationale soutenue par Marcel Cachin ? Est-ce là le parti que nous avons bien connu ? Non ! Le Parti que nous avons connu, c’était l’appel à tous les travailleurs (…) Quel est l’objet que le parti socialiste jusqu’à présent se donnait à lui-même ? C’est la transformation du régime économique. Lisez l’article dans lequel l’Internationale définit son but. Quel est ce but ? La lutte à main armée contre le pouvoir bourgeois. (…) Il y a opposition et contradiction formelles entre ce qui a été jusqu’à présent le socialisme et ce qui sera demain le communisme. » Intervention de Léon Blum au Congrès de Tours, lundi 27 décembre 1920
Refus de l’adhésion à la IIIe Internationale Marcel CACHIN Léon BLUM Adhésion à la IIIe Internationale Refus de l’adhésion à la IIIe Internationale Parti centralisé et dirigé vigoureusement Refus d’un parti organisé militairement Exclusion des opposants / épurations Refus des épurations Révolution Transformation économique de la société
À quoi cette opposition entre Marcel Cachin et Léon Blum aboutit-elle ? Est-ce là le parti que nous avons bien connu ? Non ! Le Parti que nous avons connu, c’était l’appel à tous les travailleurs (…) Quel est l’objet que le parti socialiste jusqu’à présent se donnait à lui-même ? C’est la transformation du régime économique. Lisez l’article dans lequel l’Internationale définit son but. Quel est ce but ? La lutte à main armée contre le pouvoir bourgeois. (…) Il y a opposition et contradiction formelles entre ce qui a été jusqu’à présent le socialisme et ce qui sera demain le communisme. » Intervention de Léon Blum au Congrès de Tours, lundi 27 décembre 1920
Refus de l’adhésion à la IIIe Internationale Adhésion à la Marcel CACHIN Léon BLUM Refus de l’adhésion à la IIIe Internationale Adhésion à la IIIe Internationale Parti socialiste Parti centralisé et dirigé vigoureusement Refus d’un parti organisé militairement Exclusion des opposants / épurations Refus des épurations PC SFIO Transformation économique de la société Révolution
CONCLUSION En 1920 au Congrès de Tours, les partisans de M. Cachin pensent que la révolution russe est un modèle :ils veulent organiser un parti communiste soumis à Moscou. Les partisans de L. Blum, minoritaires, refusent la conception d’un parti soumis à la IIIe Internationale. Ce désaccord entraîne la division en deux partis , communiste (PC) et socialiste (SFIO).
La République en crise et le Front Populaire - PARTIE 2 - La République en crise et le Front Populaire Chanson Vas y Léon Surlignez les principaux aspects des crises des années 1930 : en bleu les aspects économiques et sociaux en vert le contexte international en rouge les aspects politiques.
Vas-y Léon (mai1937) et les aspects de la crise des années 1930. À bas l’canon, à bas l’canon qui gronde Il faut qu’l’amour nous donne rendez-vous C’est tout l’pays qui frémit d’impatience (Au refrain.) C’est tout un peuple qui réclame du pain Vas-y sans peur, tente ton expérience Nous sommes là pour faire taire les coquins C’qu’il faut Léon, secourir la vieillesse Pas de médaille, mais du feu et du pain (Refrain :) Repos aux vieux, afin que la jeunesse Vas-y Léon Défend ton ministère Puisse travailler, Vas-y Léon Faut qu’Marianne ait raison Et n’plus tendre la main Car Marianne est une meunière (Au refrain) Et les ailes de son moulin Doivent tourner pour les prolétaires C’qu’il faut Léon, montrer qu’la République Pour qu’les gueux ne crèvent plus de faim Ne peut pas vivre sans la liberté Sans liberté, rien de démocratique C’qui faut Léon, c’est la paix dans le monde Sans liberté, pas de fraternité Commençons donc à la faire chez nous
CONCLUSION Dans les années 1930, la France est touchée par des crises : économique et sociale : chute de la production, montée du chômage, misère internationale : montée des dictatures (en Allemagne, en Italie, …) et menaces de guerre politique : montée des mouvements extrémistes qui mettent en danger la démocratie.
Quel est l’impact de ces crises sur la vie politique ? Reportage + documents 2 et 3 pages 172-173 et 1, 2 et 3 page 170 Comment expliquer l’expression « gauche unie » ? 2. Quelle en est la conséquence électorale ? Qui devient chef du gouvernement ? 3. Quelles réactions déclenche la victoire électorale du Front populaire ? Pourquoi ?. 4. Comment le gouvernement de L. Blum réagit-il à cette pression populaire ? 5. En quoi les mesures prises sont-elles des mesures sociales ?