Les 7 Merveilles du Monde Faline Présente Les 7 Merveilles du Monde
Le Phare d'Alexandrie
Ô Lumière, sois notre Protectrice sur les Mers Pour les marins ce phare représentait un retour sain et sauf au port. Pour les architectes de l’époque, il était le symbole du plus mince édifice de la Terre. Pour les scientifiques, il signifiait le plus mystérieux miroir : un miroir dont le reflet était visible à plus de 50 km par-delà les mers. Le phare se situe en Egypte sur l'île de Pharaos située face à la ville d'Alexandrie. Cette île fut au cours des siècles reliée à la terre ferme par les alluvions du Nil, sur lesquelles on construisit une chaussée et un pont. Le phare, bâti sur l'île, fut commencé sous Ptolémée II Philadelphe et terminé vers 280 av. J.-C par Sostrate de Cnide. Le Phare d’Alexandrie est la dernière des 7 Merveilles du Monde antique. Parmi ces Sept Merveilles lui seul possédait une utilisation pratique en plus de l’élégance architecturale. Il rendit célèbre la ville d’Alexandrie fondée par Alexandre le Grand, roi de Macédoine vers 331 av. J.-C. Ô Lumière, sois notre Protectrice sur les Mers
Initié par Ptolémée Soter (364-282 av. J. -C Initié par Ptolémée Soter (364-282 av. J.-C.), le phare était une tour composée de 3 étages en marbre blanc, d'une hauteur de 130 mètres environ, sur laquelle les feux éclairant la rade d'Alexandrie guidaient les vaisseaux à 100 milles en mer (1 609 m.). Après la mort d'Alexandre le Grand, c'était son général macédonien Ptolémée Soter qui a assuré le règne de l'Égypte. Celui-ci a établi son siège à Alexandrie. Proche de la ville se trouvait donc l'île de Pharos qui conférait à la ville d'Alexandrie un double port. Comme les conditions de navigation étaient souvent dangereuses et que le littoral était plat, l’idée d’une construction d'un phare pour guider les bateaux a surgi dans les esprits. Pour la première fois au monde, un bâtiment était conçu pour éclairer la route des bateaux.
Selon les descriptions d'auteurs arabes comme Idrisi (1153), le phare comptait trois étages. Le premier était carré, le second octogonal et le troisième cylindrique. L'ensemble en marbre blanc mesurait environ 135 m (440 pieds) de haut d'où l'on voyait les navires à 160 kilomètres (soit 100 miles) en mer. Durant tout le règne de Ptolémée II, Alexandrie s'est démarquée par son caractère profondément original : son art et son architecture ont réuni le meilleur de deux civilisations brillantes, l'égyptienne et la grecque. Il y avait aussi une machine élévatoire pour monter le combustible qui servait à alimenter un fanal pour guider la marche des navires pendant la nuit. Le poids des blocs qui ont servi à construire ce phare pouvait pesé près de 50 à 70 tonnes. Munie à son sommet d'une grande statue et de Tritons soufflant dans des trompettes, les auteurs arabes lui ont attribué toutes sortes de mécanismes merveilleux, mais on sait grâce à eux, qu'il contenait une rampe hélicoïdale desservant les innombrables locaux aménagés en son cœur.
C'est l'un des monuments antiques les plus connus et le plus souvent représentés . On a ainsi trouvé jusqu'en Afghanistan des objets souvenirs avec des reproductions de l'image du phare, notamment des pièces de monnaies à l’effigie de ce bâtiment. Toutefois, ce phare a encore été construit en tant qu'œuvre de propagande. La ville toute entière a été construite de façon démesurée et le phare devait en être le symbole. Les angles étaient ornés de tritons de bronze qui servaient soit à avertir de l'approche de l'ennemi par des sons terrifiants, soit à porter des miroirs qui, la nuit, réfléchissaient la lumière d'un feu dont la fumée, le jour, signalait aux bateaux l'entrée du port. Le résultat fut tel que, depuis, le mot « phare » est utilisé pour désigner communément ce type d'édifice.
Strabon Les 7 Merveilles du Monde Le miroir situé au sommet reflétait les rayons de soleil. La nuit, il réfléchissait la lumière d'un feu. Le jour, une fumée signalait aux bateaux l'entrée du port. Les nombreux tremblements de terre qui ont eu lieu dans la région ont peu à peu endommagé le phare qui a été presque entièrement détruit en 1313. ΣΟΣΤΡΑΤΟΣ ΔΕΞΙΦΑΝΟΥ ΚΝΙΔΙΟΣ ΘΕΟΙΣ ΣΩΤΕΡΣΙΝ ΥΠΕΡ ΤΩΝ ΠΛΩΙΖΟΜΕΝΩΝ (Sôstratos fils de Dexiphanès de Cnide a dédié ce monument aux dieux sauveurs pour le salut des navigateurs) » Strabon Inscription en plomb insérée dans un mur du Phare En 1375, une nouvelle série de tremblement de terre et l'élévation du niveau de la mer font disparaître une partie de la ville d'Alexandrie avec son célèbre phare. Un des derniers souverains mamelouks d’Egypte ordonna la construction d'une citadelle à l’emplacement du phare disparu dans le but de protéger la ville contre la menace de l’Empire Ottoman. Les 7 Merveilles du Monde En l’an 1349, Ibn Battûta, le célèbre voyageur musulman, raconte : « Étant allé au Phare […] je constatais que son état de délabrement était tel qu'il n'était plus possible d'y entrer ni d'arriver à la porte y donnant accès. » L'unicité du phare d'Alexandrie se concrétise par sa hauteur importante et sa solidité exemplaire. Merveille du Monde antique ayant disparu en dernier, il est le symbole de la prouesse technique qu'ont fait preuve les égyptiens et il est l'un des monuments antiques les plus connus et les plus souvent représentés. Les fouilles archéologiques sur le site du fort Qaitbay ne sont devenues systématiques que depuis la seconde moitié du XXe siècle et beaucoup de fragments ont été retrouvés. De 1995 à 1996 des fouilles importantes ont été réalisé près du port d'Alexandrie sur une surface de plus de 2 hectares, à une profondeur de 6 à 8 mètres sous l'eau. Ces fouilles ont été dirigées par Jean-Yves Empereur et elles ont permis de localiser l’antique phare avec précision.
Avec la participation pour la recherche d’images Création Faline Avec la participation pour la recherche d’images Nanouchette7
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