AVEC MARIJO
A LA DÉCOUVERTE DE LA FANTAISIE ET DE L’OPINIÂTRETÉ D’UN HOMME QUI, DURANT PLUS DE 40 ANS, PENSA ET CONSTRUISIT :
C’était un facteur, le facteur Cheval. Chaque jour, il parcourait 32 kilomètres à pieds. En 1869, il écrit : « Que faire en marchant perpétuellement dans le même décor, à moins que l’on ne songe. Pour distraire mes pensées, je construisais en rêve, un palais féerique. » En 1879, l’épopée de la construction commence, entièrement de ses mains, avec des pierres glanées dans la nature. A partir de1896, retraité, il dispose de davantage de temps et il termine son œuvre en 1912 …
Premier coup d’oeil
Reproduction de sites connus : maison blanche d’Alger, maison carrée de Nîmes, etc.
Vue générale, côté Est
Côté Ouest Côté Est
Les géants
« Sur cette terre, comme l’ombre, nous passons » C’est l’inscription qui se trouve sur la façade dominée par ces silhouettes. La terrasse
En 1969, contre l’avis de la plupart des fonctionnaires, André Malraux classe cette construction Monument historique. Il déclare que c’est le seul exemple d’Art naïf en architecture.
Joseph-Ferdinand Cheval appelait communément son monument, le « Temple de la nature ». En octobre 1904, un jeune poète grenoblois lui dédia un poème intitulé « Ton idéal, ton palais ». Immédiatement, le facteur Cheval adopte ces termes et fait naître « le Palais idéal ».
Ce Palais idéal ne détonnerait pas dans un jardin baroque du XVIIe siècle. Il pourrait aussi représenter n’importe quel rêve surréaliste… Pour moi, au premier coup d’œil, il a irrésistiblement rappelé l’architecture surchargée des temples angkoriens! Mais surtout, ce palais montre une personnalité vivant hors de son temps, un rêveur, un mégalomane, qui voulait absolument laisser une trace palpable sur cette terre.
Musique : Douce joie (valse) Gus Viseur – Ed. Beuscher Réalisation : Marie-Jo – Octobre 2005