1 Étude des Conditions Économiques et Sociales en Afrique en 2006 Commission Économique pour l’Afrique Quarantième Session de la Conférence des Ministres Africains des Finances, de la Planification et du Développement Économique Présenté par: La Division du Commerce, Finance, et Développement Économique

2 Objectifs de l’étude Examiner les performances récentes de la croissance aux niveaux continental et sous régional Examiner les facteurs expliquant la croissance Examiner les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs clés de développement social Mettre en exergue les facteurs susceptibles d’affecter les perspectives de croissance Mettre en exergue les domaines clés méritant l’attention des décideurs, en mettant l’accent sur les besoins de diversification de l’économie basée sur les secteurs des ressources

3 I. Le contexte global L ’é conomie mondiale maintient une croissance mod é r é e - de 3,5% en 2005 à 3,8% en 2006 La croissance globale est é tay é e par la forte croissance des é conomies asiatiques La hausse des prix du p é trole, les gros d é s é quilibres macro é conomiques mondiaux, et les politiques macro é conomiques strictes des é conomies avanc é es contraignent la croissance

4 II. Bonnes performances en Afrique en 2006 L’Afrique continue d’améliorer sa croissance économique (5,7% en 2006, en hausse comparé aux 5,3% en 2005 et aux 5,2% en 2004)

5 Croissance en haut de l’échelle et stagnation en bas Seuls trois pays des dix meilleurs en 2006 se retrouvent parmi les 10 meilleurs pendant la période mais les 5 pays ayant enregistré de mauvaises performances restent les même sur la période

6 Facteurs expliquant l’amélioration de la performance économique en ) Économie mondiale: Forte demande des produits d’exportation clés, entraînant des prix élevés à l’exportation, en particulier pour le pétrole brut, les métaux et les minerais. 2) Amélioration de la gestion macroéconomique dans plusieurs pays  Balances internes améliorées, mais la pression des prix du pétrole menace la stabilité des prix.  En général, les balances externes restent stables  Le maintien des balances internes et externes est un défi majeur pour les pays importateurs de pétrole et les pays enclavés 3) L’ allègement de la dette et les flux de capitaux externes, particulièrement l’APD et les IDE

7 Facteurs expliquant l’amélioration de la performance économique en 2006 (suite) 4) Performance robuste des secteurs clés:  L’agriculture demeure la source principale de la croissance dans plusieurs pays; amélioration de la valeur ajoutée des activités agricoles telle que l’horticulture (par ex. Kenya et Éthiopie)  Le tourisme est une source importante de revenu dans plusieurs pays (Afrique du Sud, Égypte et Maroc)  L’industrie est toujours basée sur les ressources  Le secteur des services est large, grandissant, mais demeure fragile. 5. Amélioration de la stabilité politique (baisse des conflits)

8 Les pays producteurs de pétrole maintiennent le même taux de croissance élevé (6,1%) en 2006 et en 2005, pendant que les pays non-producteurs de pétrole améliorent leur croissance de 4,6% en 2005 à 5,2% en 2006.

9 Les pays non-producteurs de pétrole, non-riches en minerais ont une croissance plus élevés que les pays riches en minerais grâce à l’ allègement de la dette, aux flux d’aide, et à une gestion macroéconomique améliorée, parmi d’autre facteurs

10 Les ressources en matières premières demeurent le facteur clé expliquant les variations de la performance au niveau sous-régional

11 Malgré l’amélioration, la croissance en Afrique reste insuffisante pour réaliser ses objectifs de développement Les taux de croissance restent bas dans la majorité des pays De 1998 à 2006, 25% des pays africains ont enregistré un taux de croissance de moins de 3% Seuls 5 pays ont atteint un taux de croissance moyen de 7% ou plus de 1998 à A ce rythme, peu de pays pourront réaliser les OMD d’ici 2015

12 IV. Le développement social reste limité: Progrès lent vers la réalisation des OMD, particulièrement en Afrique sub-saharienne L’incidence de la pauvreté demeure presque inchangée en Afrique sub-saharienne (44,6% en 1990 et 44% en 2004) et augmente en Afrique du Nord de 2,2% à 2,4%. Les taux d’alphabétisation ont augmenté de 67,4% à 73,1% en Afrique sub-saharienne et de 66,3% à 84,3% en Afrique du Nord. L’égalité des sexes s’est améliorée, le ratio de parité passant de de 0,8 à 0,88 pour l’Afrique sub-saharienne et de 0,73 à 0,91 pour l’Afrique du Nord. Les taux de mortalité infantile et maternelle demeurent élevés Le VIH/SIDA et les autres pandémies restent un défi majeur pour l’Afrique, nécessitant plus de fonds pour la prévention et le traitement L’Afrique doit faire plus pour améliorer l’accès aux services d’assainissement et à l’eau potable, et pour assurer un environnement durable.

13 V. Projection de croissance: Perspective positive pour 2007 Croissance projetée du PIB réel en 2007 par région

14 Facteurs de la croissance à moyen terme Facteurs favorables  La demande globale pour les produits africains demeurera élevée à cause de la reprise économique dans les principaux pays industrialisés  Améliorations soutenues des fondamentaux macroéconomiques  La livraison de l’aide promise et l’ allègement de la dette permettront aux pays africains de relancer les dépenses dans les secteurs clés, y compris les infrastructures et les services sociaux.

15 Facteurs défavorables  Manque de diversification de la production et des exportations  Les cours élevés du pétrole auront un impact négatif sur les pays importateurs de pétrole à travers le compte courant et les pressions inflationnistes  Infrastructures publiques inefficaces et le manque de fiabilité de la provision d’énergie au niveau national ainsi que la faible intégration du réseau de transport et de l’énergie au niveau régional  Instabilité politique dans certains pays  Conditions climatologiques et fluctuations des prix des produits de base

16 Recommandations L’Afrique doit augmenter et soutenir sa croissance pour accélérer le développement social à travers: 1. Une amélioration de la gestion macroéconomique 2. Une augmentation des investissements domestiques; cela requiert la mobilisation des ressources internes et externes 3. La diversification des économies au delà des secteurs des ressources et la promotion de la compétitivité internationale

17 Recommandations (suite) 4. Une amélioration des infrastructures (particulièrement le transport et la provision d’énergie) 5. L’adoption d’une approche plus novatrice en matière de politiques de croissance et de politiques favorables aux pauvres 6. Combattre le VIH/SIDA et autres maladies

18 Merci Pour Votre Attention