Les pièces iconiques de Jean Paul Gaultier http://www.linternaute.com/
Du 1er avril au 3 août 2015, le Grand Palais de Paris célèbre Jean Paul Gaultier avec une exposition qui lui est dédiée. A cette occasion, découvrez ou redécouvrez quelques-unes des pièces émblématiques de celui que l'on surnomme "l'enfant terrible de la mode". Florilège.
Le blouson motard rock En 1977, "l'enfant terrible de la mode" vole de ses propres ailes et dévoile sa première collection prêt-à-porter, déjà très rock pour l'époque : blouson motard d'homme façon perf', bustier en satin clouté et jupe tutu en tulle ultra-féminine sont à l'honneur ; terriblement moderne pour ses contemporains d'alors et toujours dans l'ère du temps en 2015.
La robe-cage Entre le vêtement et la lingerie, il y a une pièce hybride : la robe-corset-cage. Issue de la collection prêt-à-porter printemps-été 1989 intitulée Voyage autour du monde en 168 tenues, cette création en satin brodée assortie à son ombrelle fait partie des pièces incontournables et a depuis été réinterprétée par Jean Paul Gaultier. Elle reprend par ailleurs les mythiques seins coniques chers au créateur.
Le corset et les seins coniques Quand on pense à Jean Paul Gaultier, on pense évidemment aux corsets ultra-féminins qu'il a pu dessiner. Comment passer à côté de l'iconique corset à seins coniques, un brin provocant et un poil fétichiste, qu'a arboré Madonna pour chanter "Like a Virgin" lors de sa tournée en 1990 ?
La combinaison intégrale Quand Jean Paul Gaultier revisite les classiques de la mode à sa guise, cela donne un cocktail détonnant. Dans sa collection prêt-à-porter French cancan automne-hiver 1991-1992, ses contemporains ont pu apercevoir une drôle de création d'inspiration fétichiste... En effet, a défilé une combinaison intégrale en pied-de-poule (imprimé cher à la maison Dior), mixé à un sac, lui aussi imprimé, imitant le "Kelly", sac phare de la maison Hermès. Osé !
Le trompe-l'œil Jean Paul Gaultier aime provoquer et il le fait bien Le trompe-l'œil Jean Paul Gaultier aime provoquer et il le fait bien. En témoigne cette combinaison imaginée en 1993, en tulle élastique brodée de sequins, où tétons et pubis en trompe-l'œil attirent le regard sur cette fausse nudité, quand l'incontournable trench vient "habiller" le tout.
La robe bondage L'art a eu une influence considérable sur les créations de "l'enfant terrible de la mode". Si bien, qu'il a entièrement dédié sa collection prêt-à-porter printemps-été 1998 à Frida Kahlo, en la remaniant bien évidemment à sa manière. On retrouve donc une silhouette dont le bustier, inspiré de l'art du bondage, se voit mixé avec une jupe à étages en mousseline et taffetas.
Le jean "De la rue aux étoiles" : ainsi s'intitule initialement l'exposition dédiée à Jean Paul Gaultier. Mais les pièces en jean de sa collection Divine Jacqueline du printemps-été 1999 pourraient parfaitement s'appeler ainsi. En effet, le jean, utilisé à l'origine par les travailleurs avant qu'on ne le voit partout dans les rues, a été travaillé dans ladite collection haute couture avec des matières nobles, telles que la plume d'autruche. Audacieux mélange des différences !
La marinière L'univers marin, "mythe fondateur" de l'esprit Gaultier, a largement été représenté par le créateur et notamment par sa célèbre marinière. Intemporelle, elle habille hommes et femmes et se décline à l'envi, comme ici en robe dans la collection haute couture Les Indes galantes du printemps-été 2000.
Le mélange des différences "J'aime mélanger les différences", a dit Jean Paul Gaultier. Cette robe "Dubar" imaginée en 2000, issue de la collection Les Indes galantes, en est la parfaite illustration : elle allie à la fois savoir-faire haute couture (312 heures on été nécessaires pour assembler les différents chiffons de la robe) et imprimé camouflage faisant écho à la guerre, deux concepts aux antipodes l'un de l'autre.
Le faux tatouage Parmi les pièces qui ont fait la gloire du couturier, il y a aussi les fameux tatouages en trompe-l'œil qui habillaient ces robes qui elles-mêmes voilaient les corps de ces dames... Une manière de dévoiler le corps tout en le couvrant, mais aussi de rester dans l'esprit marin si cher à Gaultier. Et c'est en 2002, dans sa collection La Parigote qu'il révèle au public ces motifs que d'ordinaire, l'on ne saurait voir.
Le trench Le trench a certes été imaginé par Burberry, mais "l'enfant terrible de la mode" lui a donné une seconde vie en le déclinant à l'envi dans ses différentes collections, et notamment dans celle de Hermès prêt-à-porter automne-hiver 2004-2005, où le modèle arboré par Linda Evangelista prend des allures oversize et masculines.
Le tartan punk Outre-Manche, il est un autre couturier que l'on surnomme "l'enfant terrible de la mode" : Alexander McQueen. C'est donc naturellement que ce dernier et Gaultier partagent les mêmes amours pour l'univers punk britannique. Aussi, le tartan écossais s'est vu décliner moult fois chez le couturier français, notamment dans sa collection qui rend hommage au Royaume-Uni, So british, prêt-à-porter automne-hiver 2007-2008.
Vu sur humourpps.com