5. L’inflation, contrepartie inévitable de la croissance Dans cette optique keynésienne, la politique économique apparaît comme un arbitrage inflation / chômage. L’inflation est perçue comme un moindre mal. La « courbe de Phillips » résume cette alternative.
La courbe de Phillips Soit on est proche du plein emploi, mais au prix d’une forte inflation Un point représente un pays donné, pour une année donnée Soit on vise la stabilité des prix, au détriment de la croissance et de l’emploi
Un conception qui fonde l’interventionnisme économique des «Trente Glorieuses » Dans le cadre des conceptions keynésiennes les politiques monétaire et budgétaire sont employées à des fins «contracycliques ». Une démarche qui s’avère impuissante à résoudre les difficultés conjoncturelles nées du premier choc pétrolier.