Irlande, comté de Cork – Phare de Head of Kinsade.

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Et d’abord, correctement parlant, un souvenir peut-il être vache ? Vous allez en juger par vous-mêmes !
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Tous les ans, je passe la saison estivale en Vendée, au bord de la mer, ce qui me permet d’assister à de magnifiques couchers de soleil. Aussi, j’ai.
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Poème de Monique Mérabet Le premier ciel était vert D’un vert de printemps innocent Et son chant Engendra le vent.
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Des Cadres Diaporama de Gi.
V O I R Diaporama de Jacky Questel.
LORSQUE L'ENFANT PARAÎT LORSQUE L'ENFANT PARAÎT
Camille, quand la Nuit t’endort…
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POUR MA MERE Diaporama de Jacky Questel Deux poèmes de Pierre Camarra.
Comme il fait bon… Je contemple rêveusement les fleurs qui dansent de joie dans la brise de l’été… Un généreux soleil inonde la nature, repeignant tout.
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et vous remercient de votre participation à ce défi Saint VALENTIN.
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Un peu d’air… Depuis quelque temps, Je me sentais comme étouffée Entre la vaisselle, les repas et le ménage; Il me semblait que je manquais d’air… J’avais.
Transcription de la présentation:

Irlande, comté de Cork – Phare de Head of Kinsade

« Au-delà commençait la grande mer, frémissante et grise, dont l’extrémité se perdait dans les brumes. Il fallait y regarder attentivement pour comprendre où se terminait la mer, où le ciel commençait, tant la limite était douteuse, tant l’un et l’autre avaient la même pâleur incertaine, la même palpitation orageuse et le même infini. Je ne puis vous dire à quel point le spectacle de l’immensité répétée deux fois, et par conséquent double d’étendue, aussi haute qu’elle était profonde, devenait extraordinaire, vu de la plate-forme du phare. » Eugène Fromentin Dominique

Islande : Péninsule de Reyjanes : Phare de Krisukur

« Je suis, dans l’écume en poudre, Le combattant de la foudre, L’hydre titan. Venez, les vents, l’horreur, l’ombre. Homme, va-t’en. » Victor Hugo La légende des Siècles. « L’océan »

Irlande : Comté de York – Phare de Ardnakina

« Peu à peu, la brume de la mer montait. Bientôt on ne voyait plus que l’ourlet blanc de l’écume autour de l’île… Tout à coup, au-dessus de ma tête, jaillissait un grand flot de lumière douce. Le phare était allumé. Laissant toute l’île dans l’ombre, le clair rayon allait tomber au large sur la mer, et j’étais là, perdu dans la nuit, sous ces grandes ondes lumineuses qui m’éclaboussaient à peine en passant… » Alphonse Daudet, Le Phare des Sanguinaires.

Etats-Unis, Long-Island. New-York Phare de Montauk

« Par la lucarne, on apercevait la grande mer mouvante qui roulait à vous tourner l’estomac. On avait l’air en ballon, tous les points d’appui vous manquaient à la fois. On était suspendu sur le vide qui se creusait, se creusait comme pour mieux vous engloutir, et le sacré vertige montait, vous serrait à la gorge, vous chavirait des pieds à la tête. On ne marchait pas, on tournait avec la mer, et, quand le vent soulevait l’eau à des hauteurs prodigieuses, il semblait soulever aussi le phare ; on le sentait vibrer du haut en bas, il se balançait, il saluait, il valsait… Jamais navire en perdition n’avait exécuté de danse pareille… » Rachilde La Tour d’Amour

Canada Québec. Saint-Laurent, Phare de l’Île Verte.

« Parfois, il me semble ouïr des bruits de cloches, une sorte de tocsin sauvage, jailli des profondeurs de l’abîme. Le phare ronfle ainsi qu’un immense tuyau d’orgue. Une vie monstrueuse anime les nuages : ils se heurtent, s’étreignent, se bousculent, s’entre-déchirent, se livrent une formidable et silencieuse bataille dans les champs bouleversés de l’espace. Le fanal, cependant, à l’abri derrière ses étincelantes persiennes de cristal, promène sur ce carnage des choses sa belle flamme tranquille… Anatole Le Braz, le gardien du feu.

Grande-Bretagne Cornouaille : Phare de Longship

« Les vagues arrivant, se pressant tour à tour, montaient, brillaient chacune en un reflet de jour, Puis de là s’abaissant, entrant au golfe sombre, Allaient finir plus loin, confuses et sans nombre. Je contemplais ce pli, si brillamment tracé, Ces vagues, leur écume et leur jet nuancé. Quelques-unes, de loin déjà haussant leur crête, S’efforçaient, sans pouvoir, à briller jusqu’au faîte. » Sainte-Beuve Poésies diverses

Islande, nord de Snafellsness Phare de Sugandiscyjar

« Il se dégage des champs d’ondes, au pied du phare, une odeur discrète, pénétrante, cette fine odeur de violette qui étonne les terriens quand ils traversent les marais salants. Car la mer aussi a ses printemps qui embaument. […] Je vois se balancer sous mes yeux des creux de houles calmes où il serait doux de s’étendre, comme font, dans les douves des prairies léonardes, les faucheurs d’herbe, leur journée close. » Anatole Le Braz Le Gardien du feu.

Canada ¨Île du Prince Edouard Phare de Blackhouse

«L ’algue éplorée aux verts cheveux lambrisse Le roc ; je vois briller au soleil clair la verte plaine où le flot se hérisse, la mer aux flots tumultueux, la mer ! » Théodore de Banville Ballade en quittant le Havre-de-Grâce

Canada, Île du Prince Edouard Phare de Wood Island

« Une lumière généreuse avivait d’une splendeur presque estivale les lointains élargis. La courbe des eaux, à l’horizon, avait des teintes d’un bleu intense que rehaussait un mince linéament d’or. Autour du phare, les courants semblaient se jouer avec abandon, déroulant les mille reflets de leurs soies et de leurs satins, telles des écharpes de fées, tissées de toutes les irisations de l’arc-en-ciel. » Anatole Le Braz Le Gardien du feu.

Islande, Côte sud. Phare de Dyrholacygar

« Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme dans le déroulement infini de sa lame, et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer; … Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets ; Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes, Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes, Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets ! Et cependant, voilà des siècles innombrables que vous vous combattez sans pitié ni remords, Tellement vous aimez le carnage et la mort, Ô lutteurs éternels, ô frères implacables ! Charles Baudelaire, L’homme et la mer

Etats-Unis Maine Phare de Cukholds

« La mer, la mer, toujours recommencée ! » Paul Valéry

Photos : Jean Guichard Musique : Kojo no tsuky (R.Taki) Orchestre Rieu Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Site :