AVEC MARIJO
EN MONTAGNE AU PAS DE L’OEILLE
C’est dans le Dauphiné et le massif du Vercors que je vous emmène pour une randonnée que j’avoue avoir trouvée très difficile… Et pourtant, que de joies elle m’a procurées, savourant le calme de la montagne, le roucoulement des ruisseaux et le tintement des clochettes des troupeaux, les immenses parterres de fleurs dont je ne me lasse jamais, les rochers imposants et enfin une vue magnifique sur la chaîne des Alpes encore enneigée ainsi que sur la vallée de l’Isère.
Peut-être songe-t-elle que les humains sont bien fous de peiner dans les sentiers plutôt que de profiter tranquillement de l’herbe verte alors que « le bonheur est dans le pré »…
Il faut atteindre ce col au centre et, ensuite, il y aura encore environ une heure de montée…
Nous croisons un refuge.
Source fraîche canalisée pour que le troupeau puisse s’abreuver.
Villard-de-Lans d’où nous sommes parties.
Petit sentier sous les rochers…
Encore loin l’arrivée ?
Les fleurs nous accompagnent tout au long de notre montée; parfois se sont de véritables tapis. Ici, les petites gentianes bleues.
Globulaires Anémones blanches, géraniums sauvages, hélianthèmes jaunes…
Dur, dur! Parfois le sentier est bien difficile à trouver…
Courage! Un tout dernier effort! Et on n’est pas seules… Presque les Champs-Élysés!
Nous sommes passées de 1050 mètres à 1970 mètres, constatons-nous en regardant le panneau indicateur... L’effort a été rude mais la récompense est là. C’est si beau! Malgré quelques nuages, nous apercevons les chaînes enneigées jusque vers le Mont-Blanc…
La vallée de l’Isère.
À gauche, nous apercevons la ville de Grenoble.
Nous pouvons jouir d’un repos bien gagné et le pique-nique se prend dans un creux abrité du vent qui souffle fort, face au merveilleux panorama. La vie est belle! Les Choucas nous guettent et voudraient bien partager notre repas…
Non, non! Nous protégeons l’environnement, pas de déchets à récupérer…
Gagnée par l’euphorie, je n’imagine pas ce que représentera la descente… Encore plus difficile que la montée. Attention aux passages dangereux dans les rochers, aux petits cailloux qui glissent sous les pas, à la marche dans la pierraille des éboulis! Et quand, arrivant dans le sous-bois, je me crois au bout de mes peines, je découvre que la pluie fréquente des mois précédents, a laissé une terre boueuse et donc glissante…
Sentier de pierraille roulant sous les pieds…
Musique : Famille Strauss Champagne Polka op.211 Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Août 2007
AU REVOIR