La résistance Tout a commencé par l’appel du Général De GAULLE le 18 juin 1940 …prononcé à la radio de Londres Avec le fameux message: « la France a perdu une bataille mais elle n’a pas perdu la guerre » Il fait ensuite placarder des affiches comme celle-ci en Angleterre
L’appel du général De Gaulle L' Appel est largement diffusé dans le pays par la presse régionale mais, dans les premiers mois de l'Occupation, il a peu d'effet sur la population, abasourdie par l'ampleur de la défaite et confiante envers le maréchal Pétain, nouveau chef du gouvernement.
Jean MOULIN Jean Moulin, préfet d'Eure-et-Loir au moment de l'invasion, entre très tôt en résistance. En octobre 1941, il part à Londres demander une aide pour la résistance intérieure. Il est reçu par le général de Gaulle. Le chef de la France libre lui demande de se faire son ambassadeur auprès de la Résistance intérieure. L'ex-préfet accepte. Il est parachuté sur le sol français le 2 janvier 1942. Tout en étant résistant, il va mener au grand jour, dans le sud du pays, la vie paisible d'un ancien préfet à la retraite ! C’est une des personnalité incontournable de la résistance. Il est arrêté à la suite d'une dénonciation, après avoir été identifié et interrogé par le chef de la Gestapo Klaus Barbie. Puis il est transféré à la Gestapo de Paris où il est torturé. Il meurt le 8 juillet 1943 dans le train Paris-Berlin.
Les trois formes de résistance La résistance civile caractérisée par plusieurs moyens d’action dont la presse clandestine et les grèves. La résistance militaire qui agit par l’espionnage et l’intendance mais aussi par les attentats et les représailles. Elle participera à la libération. La résistance caritative qui vient en aide au persécutés en leur donnant de l’argent, un logement, des vêtements, de la nourriture … L’église catholique aide beaucoup en donnant de faux certificats de baptême à des juifs. Des centres médicaux sont mis en place pour soigner les juifs mais aussi les résistants…
L’organisation Dans les zones occupées, on privilégie l'action directe : espionnage des installations allemandes, mise en place de réseaux d'évasion pour des pilotes alliés réalisation d’opérations de sabotage. Ces réseaux sont en relation directe avec le Bureau Central de Renseignement et d'Action (B.C.R.A.) de la France Libre à Londres et le "Special Operations Executive" britannique, chargés d’exploiter des informations venant de France. Plus de 40 réseaux naissent, parmi lesquels on peut citer, Alliance, la Confrérie Notre-Dame ou les réseaux Buckmaster.
Un regroupement difficile Début 1940, les résistants sont assez rares et ils agissent seuls ou en petits groupes isolés. Mais peu à peu les liens se sont établis entre les différents réseaux et les deux zones : La zone nord qui demeure occupée. La zone libre ou zone sud où l’ORA (Organisation de Résistance de l’Armée et les réseaux regroupés donnent le MUR (Mouvements Unis de Résistance). Les représentants des deux zones siègent à la CNR (Conseil National de la Résistance). Puis début 1944, est créé le Mouvement de libération nationale (MLN) qui regroupait les MUR et plusieurs mouvements de la zone Nord.
Les différents réseaux Conseil National de la Résistance (C.N.R.) : création sous l'égide de Jean Moulin le 27 mai 1943. Ce Conseil composé des grands mouvements de Résistance, à l'exception de l'O.R.A., plus proche du Général GIRAUD, va constituer un appui politique important pour le chef de la France Libre. Les Forces Françaises de l'Intérieur (F.F.I.) : créées le 1er février 1944 par Le Général DE GAULLE. Elles regroupent les trois grandes forces armées clandestines, l'Armée Secrète (A.S.), les Francs Tireurs et Partisans (F.T.P.) et l'Organisation de Résistance de l'Armée (O.R.A.).
« La résistance c’est un état d’esprit : le refus de la défaite, le refus de la présence de l’ennemi, le refus du nazisme » Jacques VICO, V-Pdt C.N.C.V.R * Crève-pneu fabriqué en perruque par les métallos et largement semé sur les routes où ils gênent en permanence les transports de l'occupant. *C.N.C.V.R : Confédération Nationale des Combattants Volontaires de la Résistance.
La radio Le radio du réseau émet vers Londres tandis que son camarade observe la rue, guettant le passage d'une patrouille ou d'un camion allemand équipé de son repérage radio goniométrique. * Radio goniométrique : système de repérage des postes émetteurs clandestins grâce à des appareils permettant de mesurer la direction d'un signal radio-électrique.
En Normandie il y avait le réseau Jean-Marie BUCKMASTER de Normandie. De nombreux réseaux BUCKMASTER existaient en France et on donnait à chacun d’eux un prénom. En Normandie, c’était « Jean-Marie ». Ce réseau a joué un rôle majeur dans la libération de la France par ses opérations de sabotage et de renseignements. Hélas pour arriver à cette libération de nombreuses personnes ont disparu, fusillées, déportées, internées, torturées…
De nombreuses affiches ... Aussi bien en anglais qu’en français…
… accompagnent celle que l’on connaît tous
De articles rédigés pour encourager les français… Quelques articles des «Conseils à l’occupé» de Jean Texcier : 2. Ils sont vainqueurs. Sois correct avec eux. Mais ne va pas pour te faire bien voir au devant de leurs désirs. Pas de précipitation. Ils t’en sauraient au surplus, aucun gré. 3. Si l’un d’eux t’adresse la parole en allemand, fais un signe d’impuissance, et sans remords, poursuis ton chemin. 21. Etale une belle indifférence, mais entretiens secrètement ta colère. Elle pourra servir. 30. Tu grognes parce qu’ils t’obligent à être rentré chez toi à 23h précises. Innocent, tu n’as pas compris que c’est pour te permettre d’écouter la radio anglaise.
Grâce aux résistants… Les résistants ont participé à la libération de la France et au débarquement. C’est grâce à leur combat que nous sommes encore français aujourd’hui !
Mes sources http://www.39-45.fr/reseaux.htm http://partisans.ifrance.com/resindx.htm http://www.crdp-reims.fr/memoire/bac/2gm/sujets/02resistance.htm http://ecoles.ac-rouen.fr/blum-deville/pages/prog_affiches.html http://amicale.jmbuckmaster.free.fr/