Citoyenneté et Santé Mentale 12/10/11 12/10/11 12/10/11 12/10/11 CLSM Citoyenneté et Santé Mentale Pauline Guézennec Centre Collaborateur de l'OMS pour la recherche et la formation en santé mentale pguezennec@epsm-lille-metropole.fr 03 20 43 71 05 1 1 1
Plan : Conseil Locaux de Santé Mentale : Etat des Lieux Objectifs 12/10/11 12/10/11 12/10/11 Plan : Conseil Locaux de Santé Mentale : Etat des Lieux Objectifs Thématiques Santé mentale et citoyenneté : Émergence de la citoyenneté et des usagers Rôle du CLSM dans la citoyenneté Thématiques autour de la citoyenneté: travail, logement, loisirs, déstigmatisation Trouble psychiatrique:Ces troubles se réfèrent à des classifications diagnostiques renvoyant à des critères et à des actions thérapeutiques ciblées qui correspondent à des troubles de durée variable plus ou moins sévères et handicapants. Souffrance psychosociale associée à l’exclusion, la précarité, la pauvreté, ou la crainte « obsessionnelle » de se trouver confronté à ces situations. Santé mentale: Une personne en bonne santé mentale est une personne capable de s'adapter aux diverses situations de la vie, faites de frustrations et de joies, de moments difficiles à traverser ou de problèmes à résoudre. Une personne en bonne santé mentale est donc quelqu'un qui se sent suffisamment en confiance pour s'adapter à une situation à laquelle elle ne peut rien changer ou pour travailler à la modifier si c'est possible. Ce n'est pas quelque chose de statique, c'est plutôt quelque chose qui fluctue sur un continuum, comme la santé physique. La santé mentale est un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. Dans ce sens positif, la santé mentale est le fondement du bien-être d’un individu et du bon fonctionnement d’une communauté. 12/10/11 2 2
Cadre réglementaire des CLSM 12/10/11 12/10/11 Cadre réglementaire des CLSM Circulaire DGS du 15 mars 1960 relatives à la sectorisation de la psychiatrie Circulaires du 12 déc 1972 et du 9 mai 1974 qui recommande « la création de conseils de santé mentale de secteur » Loi du 25 juillet 1985 relative aux Conseils Départementaux de Santé Mentale Circulaires du 14 mars 1990 qui recommande aux secteurs de psychiatrie de mettre en place des instances de coordination à un échelon assez proche des préoccupations locales et largement ouvertes aux acteurs de santé mentale Le Plan santé mentale (nov 2001) souhaite « Développer les partenariats entre les acteurs concernés par la santé »en améliorant les « …articulations entre les acteurs du champ sanitaire ou avec les partenaires sociaux et médico-sociaux : celle-ci s’exercera dans le cadre de conseil locaux de santé mentale institués à l’échelle des secteurs sanitaires et appelés à se substituer aux conseils départementaux de santé mentale. » Cadre incitatif depuis la circulaire relative à la sectorisation 3 mission santé/réunion interclsm 17 05 11 3 3
47 CLSM opérationnels 34 CLSM en cours/projet 12/10/11 12/10/11 47 Conseils locaux de santé mentale ou dispositifs apparentés opérationnels : 145 villes 34 Conseils locaux de santé mentale en cours d’élaboration ou en réflexion: 299 villes Atelier Santé Ville (axe santé mentale) n'ayant pas de CLSM opérationnel ou en projet 4 villes ont une cellule de coordination de situations individuelles (RESAD) sans CLSM Un facteur favorisant la mise en place d’un CLSM est l’ASV pour lequel un diagnostic territorial est réalisé D’autres territoires ont des réseaux de santé mentale qui conduit à la mise en place de CLSM pour permettre une capacité d’action 4 4 4
Objectifs prioritaires d’un CLSM 12/10/11 12/10/11 12/10/11 Objectifs prioritaires d’un CLSM Pour les personnes: - atteintes de pathologies lourdes - pathologies légères, dépression, anxiété - souffrance psychosociale Les deux grands domaines d’actions d’un CLSM: accès aux soins, ce qui inclut la prévention, la facilitation à l’accès aux soins, la continuité etc . Les réponses ne doivent pas être centrées sur la psychiatrie mais sur l’ensemble des services et ressources de la communauté, pour pouvoir agir sur les déterminants de la santé mentale et favoriser l’insertion citoyenne des personnes ayant des troubles psychiques Donc l’autre objectif est la citoyenneté et la déstigmatisation. Pour atteindre ces objectifs: les membres du CLSM définissent les priorités, élaborent ensuite les projets en réponse aux problématiques locales, L’objectif du CLSM est d’améliorer la situation de l’usager: aussi bien la situation sanitaire par l’accès aux soins, la continuité des soins que sa situation sociale et familiale. Il faut également améliorer l’environnement de l’usager, les personnes autour de l’usager se trouvent en difficulté également: la famille, les professionnels, les voisins de palier ou bien encore l’école. Les maladies mentales ont la particularité d’altérer parfois les capacités de la personne à repérer ses propres troubles et à demander de l’aide. L’enjeu consiste donc à organiser une réponse en présence d’une « non-demande », ce qui impose une collaboration très étroite entre les professionnels qui entrent en contact avec la personne souffrante. La prévention dans le champ de la santé mentale, c’est également de prévenir le handicap psychique en luttant contre les conséquences sociales handicapantes de la maladie. La promotion de la santé mentale consiste, au-delà de la promotion d’une hygiène de vie, à améliorer le niveau de connaissance générale de la population sur les troubles mentaux, afin de limiter deux risques : la surmédicalisation d’une part, la non prise de conscience, le « passer à côté » d’autre part. Il s’agit donc d’une responsabilité collective, qui participe également à la lutte contre la stigmatisation. Prévention Facilitation à l’accès aux soins psychiatriques et continuité des soins. Déstigmatisation et insertion sociale Logement, culture, emploi, loisirs 5 5 5
Thèmes traités en commissions 12/10/11 12/10/11 12/10/11 12/10/11 Thèmes traités en commissions 84% des référents ayant répondu ont une commission ou un groupe de travail sur le logement, ce qui englobe l’accès au logement, le maintien dans le logement ou encore le relogement. Les CLSM en réunissant différents secteurs et partenaires permettent la mise en place de conventions entre des bailleurs et la psychiatrie. Plus de la moitié des CLSM réalisent un travail de sensibilisation et de déstigmatisation auprès de la population générale. Les conseils locaux de santé mentale favorisent la déshospitalisation par l’insertion en favorisant la création de soins psychiatriques intégrés dans la Cité. A Nantes, l’évolution des pratiques de réseau, une meilleure prévention et une gestion des situations a permis de baisser considérablement le nombre d’HO sur notoriété publique Dans le secteur psychiatrique de la banlieue est de Lille, le nombre d'appartements associatifs et de places en famille d'accueil est directement corrélé à la baisse du nombre de lits d'hospitalisation de l'unité de psychiatrie (choix du service), à la baisse de la durée de séjour Les CLSM n’ont pas réalisé d’évaluation pour mesurer l’impact de leur dispositif, pourtant l’ensemble des répondants notent un effet des actions réalisées, seulement deux n’ont rien indiqué en raison de la mise en place récente du CLSM. La création de dispositifs a un impact très important puisque près de 80% des référents indiquent une création de dispositifs : création d’un GEM, d’un RESAD, d’un cycle de formation, etc. La mise en place de dispositifs répond aux besoins diagnotisqués sur le territoire, pour 60% des référents le CLSM permet de connaître les besoins des usagers mais aussi des professionnels. 74% note une évolution sur la problématique de la santé mentale, notamment à travers la sensibilisation de certains partenaires aux difficultés des usagers ou de leur entourage. Un travail de déstigmatisation des malades mentaux et des troubles psychiques est réalisé au sein de certains CLSM. 70% des coordinateurs/ référents considèrent le CLSM comme un outil impulsant une dynamique territoriale, les probématiques de santé mentale apparaissent comme « identifiées et légitimées ». La prise en charge transversale et globale de la santé mentale est centrale pour les acteurs pour améliorer la souffrance psychique des habitants. Questionnaire et exploitation CCOMS, septembre 2011 Autres thèmes: petite enfance, addiction, soins et justice, personnes âgées, 6 6 6
Cadre règlementaire sur l’insertion des usagers en santé mentale 12/10/11 12/10/11 12/10/11 Cadre règlementaire sur l’insertion des usagers en santé mentale Loi n°2002-2 du 2 janvier 2002 sur le droit des usagers Loi n°2005-102 du 11 févier 2005: Reconnaissance du handicap psychique: « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activités ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. » Création des GEM: outil d’insertion dans la cité lutter contre l’isolement prévenir l’exclusion sociale accompagner les personnes restaurer le lien social Loi 2002: Elle réaffirme la place prépondérante des usagers, entend promouvoir l’autonomie, la protection des personnes et l’exercice de leur citoyenneté. Le handicap psychique peut être défini comme la conséquence ou les séquelles d’une maladie mentale sur les facultés d’intégration sociale d’une personne. Ainsi, la prise en compte de la parole de l’usager, que ce soit au niveau individuel ou collectif, est sans aucun doute un élément déterminant de la qualité de la prise en charge non médicale. C’est dans cet esprit qu’un certain nombre d’établissements ont mis en place des lieux dédiés aux usagers qui ont des caractéristiques propres. La définition du handicap met en évidence le caractère relatif du handicap. Celui-ci naît de l’interaction entre une personne atteinte de déficiences génératrices d’incapacités et un environnement physique, social et culturel insuffisamment aménagé pour lui permettre d’évoluer avec l’autonomie dont elle dispose. Une telle définition conduit d’une part à agir en compensant ses déficiences et ses incapacités et d’autre part, à aménager l’environnement en tenant compte des capacités des personnes. Cette nouvelle conception du handicap nécessite la mise en place d’un processus d’égalisation des chances afin de permettre aux personnes handicapées d’accéder à une autonomie et à une participation sociale pleine et entière. Secteur de choisy le roi/orly: CLSM soutient les activités artistiques du GEM GEM St Etienne: lieu de mixité GEM de Chambéry a impulsé le projet de CLSM 12/10/11 7 7
Pourquoi un CLSM favorise la citoyenneté? 12/10/11 12/10/11 12/10/11 Pourquoi un CLSM favorise la citoyenneté? On distingue deux types d’actions de réhabilitation sociale: Aider la personne à acquérir des ressources personnelles supplémentaires S’intéresser au milieu social, aux ressources communautaires Contextualisation santé mentale, intégration de l’usager au sein de la cité : au delà des situations d’urgence et des cellules de coordination de situation individuelle ou bien un meilleur accès aux soins, les partenaires en santé mentale doivent réfléchir à la manière dont sont insérés les usagers, quel est leur environnement social. Importance de lutter contre la solitude, de favoriser des sorties culturelles/ loisirs/ sports ou bien un accompagnement vers le logement, ou encore l’insertion professionnelle. Œuvrer pour que l’environnement soit plus tolérant, accueillant Les personnes qui vivent avec des troubles mentaux représentent une population vulnérable qui demande une prise en compte particulière, en raison notamment des situations de déni des troubles, de refus de se faire soigner et de difficultés à faire valoir ses droits, en particulier dans des environnements perçus comme stigmatisants. 12/10/11 8 8
Acteurs pouvant participer aux CLSM 12/10/11 12/10/11 12/10/11 12/10/11 Acteurs pouvant participer aux CLSM Institutions culturelles Acteurs du social Acteurs politiques Acteurs du soin Institutions (ARS/CG..) Associations d'usagers Acteurs judiciaires Usagers impliqués dans le CLSM à travers les GEM, les associations de familles ou d’usagers (spécifiques à une maladie) Le conseil doit réunir une pluralité d’acteurs, qui permet de penser et organiser la continuité des soins dans l’espace et le temps et l’insertion des personnes ayant des troubles psychiques Chacun de ses acteurs est détenteur d’une partie de la connaissance sur les sujets, les troubles psychiques, les difficultés rencontrées. Chacun de ses acteurs est détenteur d’une possibilité d’action, d’un levier d’action mais la part de connaissances et de possibilités de chacun est limitée, d’où l’importance de réunir les divers partenaires. Aucun acteur n’a la capacité de prévenir, d’accompagner, de soigner, de réinsérer etc. La santé mentale est complexe et présente des problématiques à dimensions multiples. Il faut mettre en place un partenariat durable et solide Bailleurs sociaux 9 9 9 9
Thématiques autour de la citoyenneté 12/10/11 12/10/11 12/10/11 Thématiques autour de la citoyenneté Pour l’usager: Logement -Insertion professionnelle -Loisirs, culture, sports Pour la population générale: -Travail de déstigmatisation -Sensibilisation Objectif: réacquérir les codes sociaux de base et apprendre à gérer sa maladie dans un contexte de socialisation les codes sociaux de base (respect d’un cadre, de consignes, des relations sociales..) LA méconnaissance du handicap psychique et des maladies mentales provoque souvent des réactions d’incompréhension qui favorisent la stigmatisation et la crainte. Le danger d’exclusion est toujours présent, or être citoyen est en premier lieu entrer en relation, accéder à la vie sociale. Super cette slide ! Très claire 12/10/11 10 10
Difficultés pour un usager en santé mentale 12/10/11 12/10/11 12/10/11 Le travail Dans notre société, le travail a un rôle important dans l’insertion sociale : statut social, revenus, reconnaissance.. milieu professionnel = pas seulement des revenus mais aussi un lieu de socialisation Difficultés pour un usager en santé mentale horaires et rythme non adaptés environnement: mauvaise perception des troubles psychiques par les collègues rareté des centres de formation adaptée rigidité des systèmes d’insertion (suppression de l’AAH) - sentiment d’être seul face aux tâches professionnelles - contrat pas adapté (CDI peut être angoissant) Tout est bati autour du travail, jeunes, nous nous préparons à la vie active, adultes nous y rentrons` Très bien le « milieu rpofessionnel = lieu de socialisation » ; rappler très clairement que bien sûr ça permet d'avoir n revenu mais pas seulement À la place de « environnement etc etc etc etc « , tu peu peut être uste mettre stigmatisation, quitte à préciser 12/10/11 11 11
Objectifs d’un accompagnement dans le travail: 12/10/11 12/10/11 12/10/11 Objectifs d’un accompagnement dans le travail: constater la pertinence d’un projet de réinsertion professionnelle (bilan de compétences) remobiliser les compétences, préparer à l’accès à l’insertion, suivi et maintien dans l’environnement Exemples: Fâches-Tumesnil : ESAT Etic = ESAT « extra muros » Fil Rouge (GCSMS) CLSM Rennais: accès à l’emploi et maintien dans celui ci Association St Etienne: favorise la réinsertion sociale et professionnelle Il s'adresse uniquement aux personnes en situation de troubles psychiatriques sévères présentant une stabilisation de leur maladie. Il a un fonctionnement "extra-muros": Il n'a pas d'activité de production propre mais les usagers exercent leur activité professionnelle au sein de municipalités ou d'associations partenaires. L'équipe apporte des soutiens professionnels sur le lieu de travail et un accompagnement socio-éducatif à domicile. Association LIFT: favoriser la réinsertion sociale et professionnelle des personnes: bilan initial, remobilisation psycho sociale des personnes, remobilisation professionnelle, consolidation de la solution d’insertion Fil rouge, accès à l’emploi et maintien: GCSMS pour permettre un engagement plus important des partenaires 12/10/11 12 12
Le logement Difficultés pour se loger : 12/10/11 12/10/11 12/10/11 Le logement Difficultés pour se loger : stigmatisation à travers l’AAH ou être sous tutelle risque d’avoir un logement insalubre Difficultés pour habiter : créer son « chez soi » problèmes d’organisation: ménage, courses, paiement de loyer Difficultés à s’intégrer dans le voisinage « rejet », « crainte » des voisins problème d’incurie besoin d’un accompagnement social/médico-social et sanitaire pour éviter les ruptures de traitement. Travail sur l’espace habité Nanterre: attention particulière des gardiens et des bailleurs avec la création d’un guide à leur initiative pour le maintien dans le logement et travail sur l’accès s’initie) L’insertion des personnes en soin dans la cité : l’accès et le maintien dans le logement Rendu de l’étude réalisée par le PACT ARIM dans le cadre d’un COSM thématique . Accès au soin : Articulation au dispositif d’intermédiation locative (Pacte de relance) Maintien dans le logement : Partenariat avec l’ARHLM -Sensibilisation des bailleurs sociaux et constitution et animation du réseau de gestion des situations sensibles (13/14/15/16) Régularisation d'un squatt ( 46 rue Curiol ) et accompagnement vers une structure médico -sociale. 12/10/11 13 13
Nantes: point de secteur 12/10/11 12/10/11 Exemples : Nantes: point de secteur Reims: convention bailleurs/psychiatrie/mairie Marseille: volonté de développer une coopération interstitielle centrée sur le logement St Etienne: expérimentation entre un centre de formation et le bailleur, formation des services de proximité, élaboration d’une grille de critères permettant aux équipes de repérer les situations relevant d’une problématique de santé mentale Reims : Souffrance psychique des personnes âgées Deux sous groupes : relogement : travail en partenariat avec les bailleurs et le service de gériatrie de l’hôpital Robert Debré. Ce groupe initié dans le cadre des opérations de renouvellement urbain s’intègre à présent dans le contrat local autour de la souffrance psychique. Prévention de l’isolement et de la solitude dont l’objectif est de mener une réflexion concernant la problématique de l’inactivité de ces personnes au moment de la retraite. Dévalorisation, perte de l’estime de soi, du sentiment d’utilité, du lien social qui peuvent conduire à la dépression, voire à la démence. 12/10/11 14
Les loisirs dans la Cité 12/10/11 12/10/11 Les loisirs dans la Cité Loisirs = moyens d’intégration sociale/de socialisation Difficultés pour l'usager : Finances Confrontation/rencontre avec les autres Horaires/transport Exemples de solutions proposées par CLSM : Nanterre: diagnostic sur l’existant et les attentes des usagers en matière d’accès à la culture, aux sports et aux ressources de transports. Lille EST: mise en place d’ateliers artistiques avec des malades et non malades Châteauroux: mise en place d’un lieu d’expressions créatives ouvert à tous Reims: Intervention en faveur des personnes âgées Questionnaire élaboré par le GEM et diffusé auprès des adhérents à domicile de professionnels pour de l’activité physique adaptée à destination de personnes recluses afin de les amener à fréquenter les activités de la maison de quartier. 12/10/11 15
Travail de déstigmatisation: regard de la société sur 12/10/11 12/10/11 12/10/11 Travail de déstigmatisation: regard de la société sur la santé mentale Stigmatisation = conséquence ET facteur (c'est pourquoi il faut lutter contre cette stigmatisation aussi pour briser un cercle vicieux qui s'installe dans certaines situations) Lutte contre la stigmatisation qui s'adresse aux usagers ET à la population La stigmatisation et l’exclusion sociale, qui constituent à la fois les facteurs de risque et les conséquences des troubles mentaux, peuvent fortement entraver la demande d’aide et la guérison. Aider la population à interroger ses représentations, à dépasser ses peurs, c’est créer des conditions sociétales favorables au cheminement vers une demande de soin au moment où elle peut être utile. Lyon: Recueil des représentations sur « La santé mentale, c’est quoi pour vous ?» lors d’un forum des associations suivi d’un projet « Nos représentations sur la SM par le théâtre » La promotion de la santé mentale consiste, au-delà de la promotion d’une hygiène de vie, à améliorer le niveau de connaissance générale de la population sur les troubles mentaux, afin de limiter deux risques : la surmédicalisation d’une part, la non prise de conscience, le « passer à côté » d’autre part. Il s’agit donc d’une responsabilité collective, qui participe également à la lutte contre la stigmatisation. 12/10/11 16 16
Semaine d’Information en Santé Mentale 12/10/11 12/10/11 Semaine d’Information en Santé Mentale CONVIER INFORMER RASSEMBLER AIDER FAIRE CONNAÎTRE CONVIER aux réunions de la SISM un public qui n’est pas habituellement sensibilisé aux questions de santé mentale, dans un double but de pédagogie et de dédramatisation. INFORMER, à partir du thème annuel, sur les différentes approches de la santé mentale. RASSEMBLER par cet effort de communication, acteurs et spectateurs des manifestations, professionnels et usagers de la santé mentale. AIDER au développement des réseaux de solidarité, de prévention et de soin en santé mentale. FAIRE CONNAÎTRE les lieux, les moyens et les personnes pouvant apporter un soutien ou une information de proximité. SISM 2010 Rennes 12/10/11 17
Formations /information des professionnels 12/10/11 Autres actions Formations /information des professionnels Objectifs : déstigmatisation du handicap psychique auprès des professionnels touchés indirectement (Gardiens d’immeuble, Policiers, Aides à domicile) Délocaliser des activités de la psychiatrie Antennes de CMP dans les CCAS (toucher un autre public) 12/10/11
03 43 20 71 00 ccoms@epsm-lille-metropole.fr 12/10/11 12/10/11 12/10/11 12/10/11 Plus d’informations sur: www.epsm-lille-metropole.fr Rubrique CCOMS 03 43 20 71 00 ccoms@epsm-lille-metropole.fr 19 19 19