TOULOUSE, 15 octobre
« linnovation ouverte est déjà à lœuvre dans nos villes » Aucun acteur ne peut aujourdhui prétendre répondre seul à la complexité des questions urbaines. Pour rester ouverts aux idées et aux énergies nouvelles, le décloisonnement, louverture, lécoute, léchange, le partage, la collaboration simposent avec toutes les forces qui composent la ville. Le concept d'innovation ouverte, qui vient du monde de l'entreprise, puise dans le "web 2.0" des dimensions inédites, et un ensemble de moyens et de supports qui permettent de démultiplier les actions, les interventions et les modes dappropriation :aller chercher les bonnes idées émises « à l'extérieur », associer clients et partenaires à la conception et à la production de l'innovation, faire de ses propres services le support des innovations des autres… le mouvement nest plus seulement « den haut » ou « den bas » il devient périphérique, il redistribue les échanges, les modes de partage et de penser. Il participe à lémergence dune ville augmentée, plus intelligente plus réactive et plus durable. Linnovation ouverte est déjà à l'oeuvre dans nos villes. Les citoyens sont plus enclins à produire eux-mêmes des solutions répondant à leurs propres besoins. En agissant, en imaginant et inventant de nouveaux services, de nouveaux modes déchanges, ils élargissent l'espace de la démocratie quotidienne et du bien commun. Mais ce mouvement se développe encore assez largement en marge des acteurs installés, quand il ne se heurte pas à eux. C'est à la fois un risque et peut être aussi un gaspillage dénergie. la valorisation du potentiel d'innovation des acteurs de la ville, devient un enjeu de développement. Plusieurs conditions doivent être remplies pour libérer cette énergie créative disponible : - donner une place plus centrale et plus active à l'usager - partager les informations, les applications et les infrastructures pour favoriser de nouvelles appropriations - créer des dispositifs d'expérimentation et damorçage - instaurer des modes de gouvernance souples, transparents et ouverts - évaluer, soutenir, financer – le cas échéant- les processus ouverts naissants Bref, inventer de nouvelles infrastructures de l'innovation urbaine ouverte. La ville comme plate-forme dinnovation ouverte donner une place plus centrale et plus active à l'usager créer des dispositifs d'expérimentation Décloissonner ouvrir écouter partager les informations, les applications et les infrastructures aller chercher les bonnes idées émises « à l'extérieur » instaurer des modes de gouvernance souples, transparents et ouverts
Entrepôt de données urbaines toulousaines Les toulousains stratèges de leur mobilité Réseau social et métropolitain toulousain Tiers-lieux toulousains
Toulouse 2.0 facilitateur de la vie quotidienne Connaitre à la seconde où se situent les embouteilla ges Cartogra phie temps réel Maisons de la mobilité Faire des transports en commun des espaces de vie Le métro toulousain est pauvre numérique ment Cartographi er les surproducti ons potagères Rétribuer la personne qui accepte dêtre tracée Un wiki citoyen pour tagger en direct Toulouse Améliorer la marchabilité de Toulouse Cartographie r les toilettes publiques, les défibrillateur s … Développ er linformat ion piéton Signalétique cohérente entre physique et numérique Déployer des écrans dans les bus, les rames de métro Infos gratuites ET payantes Les toulousains stratèges de leur mobilité Le nomadisme des urbains est à la fois choisi, comme une liberté et une affirmation individuelle, et subi sous la pression conjuguée des horaires et de formes urbaines encore peu adaptées à des pratiques nouvelles de gestion de l'espace et du temps. Plusieurs études confirment la propension des voyageurs à pratiquer le time shift, c'est-à-dire à jouer intelligemment des horaires, des modes de transports et des contraintes pour gagner du temps sur le temps. Ainsi, Plus linformation est précise, étendue, dynamique et plus les citadins deviennent stratèges de leur mobilité. L'intelligence collective des mobilités consiste à les outiller pour quils participent plus activement à la régulation du système. Une mobilité plus durable passe aussi par lintensification de lusage des transports collectifs et des modes de déplacement "doux" (vélo, marche…). Mais elle se heurte à la difficulté de limiter lusage de l'automobile. D'autant que, dans plusieurs métropoles, les transports collectifs atteignent leurs limites c'est- à-dire la saturation. A linverse certaines autorités de transport, comme le Grand Londres commencent à encourager les voyageurs à marcher en place et lieu du métro, constatant que 20 pour cent% des déplacements effectués en métro sont plus efficaces à pied ! Ces difficultés ne pourront se résoudre autrement que par de lourds investissements: métros ou trams, bus en "sites propres", gares… Mais les nouveaux services de mobilité issus du numérique comme le co-voiturage, les vélos et auto partagés, associés à des systèmes dinformation performants sur le trafic et les flux de transports collectifs devraient fournir un complément utile et stratégique.
Urban mobs à Toulouse Un nombre croissant de machines, d'appareils électriques, de véhicules, d'emballages, d'objets quotidiens, déquipements, d'espaces publics, nos cartes de transport ou de fidélité, nos moyens de paiement, produisent sans cesse des "traces" électroniques. Une myriade de capteurs urbains comptabilisent les flux de voitures et de vélo en libre service, suivent les flottes de camionnettes ou de bus, mesurent la qualité de l'air ou le bruit, détectent les embouteillages, surveillent le fonctionnement des réseaux d'eau et délectricité, régulent l'accés aux transports publics ou aux immeubles de bureaux, surveillent les espaces publics. La masse considérable de données que produisent ces objets et ces espaces devenus communicants peut représenter une menace pour la vie privée, voire pour les libertés. Mais dans un environnement urbain, elle peut aussi, une fois agrégée (et anonymisée), permettre de saisir en continu le pouls de la ville : où sont, où vont les gens, les véhicules, les marchandises, et quels itinéraires suivent-ils dans la journée ? Comment fonctionnent les infrastructures ? Quels espaces, quels lieux d'accueil, quels services sont-ils saturée ou au contraire sous-utilisée à un instant donné ? Où rencontre-t-on, à différents moments, le plus ou le moins de problèmes de pollution ou de sécurité ?... Nous allons pouvoir tester ce nouveau genre de représentation des dynamiques urbaines en déclinant sur lagglomération toulousaine lexpérimentation Urban mobs avec le concours dOrange Labs.
Entrepôt de données urbaines toulousaines L'innovation urbaine s'applique à un espace partagé par un très grand nombre d'acteurs. Dans la quasi-totalité des cas, les services innovants doivent pouvoir entrer en « résonnance » avec des lieux, des réseaux, des infrastructures, des canaux de communication, des informations… qui ne leur appartiennent pas. Un service d'information multimodal sur les transports collectifs, ne peut fonctionner sans le partage des informations dynamiques détenues par une diversité dopérateurs : transports publics, voirie, parkings, véhicules partagés, services météo…; il doit être aussi facile à consulter sur ordinateur que sur mobile via les grands portails urbains; il peut être complété par des services transactionnels permettant, sur le même support de payer quelques heures de parking, un billet de train ou une place de spectacle. De tels services mobilisent plusieurs dizaines d'acteurs qui doivent partager informations et accès au système d'information, clients et usagers... Pas si facile quant le système de production et les clients sont considérés comme des actifs stratégiques et par conséquent, protégés. Pour progresser, seule la démonstration que le partage profite à tout le monde est payant. Ouvrir les données aux développeurs pour leur permettre de créer de nouvelles applications. Améliorer lactualisation de linformation en temps réel : taux doccupation des parkings, des piscines, des bus, des musées Les données doivent partager une norme commune Des données institutionnelles, que des services comme la mairie ou Tisséo peuvent fournir. Peut- on imposer à ces structures de mettre à disposition ces données ? Les données ont une valeur marchand e, mais aussi une valeur sociale. Quelles données ? Les horaires des commerces, des services publics, des données cartographiées comme le nombre de marches, la hauteur des trottoirs, les places de parking libres, les ascenseurs, les flux de trafic automobile, les flux de consommation électrique, de gaz, de fuel, le nombre de personnes dans les bus, le métro, les données des capteurs environnementaux, les données culturelles, sportives, les files dattente … Comment faire cohabiter données « officielles » et données « individuelles », les données institutionnelles et celles du web 2.0 ? Comment « qualifier » les données du Web 2.0 ? Une seule base de données, ou une base interrogeant les autres, centralisée ou pas ? Doit-on mettre à disposition toutes les informations ? Un maître douvrage qui soit une structure tierce.
Mobiville en mode innovation ouverte ? Il sagit dune idée émise lors de la session consacrée à lentrepôt de données toulousaines. Pourquoi ne pas profiter du lancement du service Mobiville sur lagglomération toulousaine pour proposer en paralléle la réutilisation de tout ou partie des données de Mobiville aux acteurs de lécosystème numérique toulousain ? Et illustrer ainsi une conviction forte incubée dans le programme Villes 2.0, à savoir que ce ne sont pas forcement ceux qui possèdent les données qui en font le meilleur usage, quun seul assemblage de données népuise pas les possibilité dagencement, de combinaisons et de services de ces mêmes données, et que les usagers, individuels ou professionnels, les acteurs du numériques, les designers et autres développeurs ont certainement beaucoup didées eux aussi sur la manière de les utiliser. Si cette idée continuait de faire son chemin, nous pourrions imaginer dorganiser un concours Mobiville à lattention de tous ces acteurs, leur offrant la possibilité de jouer avec les données Mobiville et de laisser libre cours à leur créativité. Une deuxième version de Mobiville, complémentaire de la première, en mode innovation ouverte.
Un foisonnement dinitiatives Une diversité de constructions : –réseau sur mobile (vocation commerciale), –groupes affinitaires (réseau de co-investisseurs) –entreprise collaboration, fertilisation croisée, –opinions, –« bons plans » et notation Un média malléable. –toute activité susceptible dêtre enrichie par lapport collectif dusagers, de groupes, dinstitutions, peut désormais prétendre sappuyer sur son propre réseau social. –Sans doute un des principaux facteurs du succès naissant de ce média au niveau local
Un Amplificateur qui opère des enrichissements jusque là impossibles ou improbables Enrichir les réseaux dacteurs existants, habitants, clubs, associations, avec les réseaux sociaux Un laboratoire local des nouvelles sociabilit é s Valorise le lien social sur le territoire Mutualisation, partage, rencontres R é v é lateur d é v é nements, d activit é s, de services peu ou pas m é diatis é s Un lieu de d é bats, d expression des besoins Socialisation, échanges et collaboration un média « riche » pour le local et lhyper local
Quel rôle pour Toulouse et son agglomération? Un Observatoire des réseaux pour mieux connaître et comprendre Développer et enrichir ses propres démarches –De nouveaux modes de co-production –Toulouse.fr un des premiers sites web public à intègrer des outils de réseautage et des fonctions de réseau social Accompagner le mouvement pour le valoriser –Susciter des Rapprochements (exemple) –Valoriser des solutions interopérables –Accroître la visibilité des réseaux sociaux Les institutions locales doivent sintéresser aux réseaux sociaux Toulouse.fr intègre des outils de réseautage et des fonctions de réseau social Un wiki citoyen pour tagger en direct Toulouse
Pistes de projets pour lagglomération et la ville Agenda de lagglomération toulousaine –La collectivité légitime sur le pilotage --> co- production avec les acteurs Observatoire de lespace public –Un système de signalement étendu aux détenteurs dun mobile Concertation élargie –Activité des comités de quartier de la ville amplifiée par lapport des réseaux sociaux existants. Recherche des formes permettant dorienter, dinterroger et de mobiliser les citoyens actifs sur les réseaux Le réseau social territorial pour élargir la concertation à de nouveaux cercles de citoyens Signaler simplement et facilement, avec son mobile par exemple, les incidents et les dysfonctionnements dans lespace public Coproduire avec les acteurs territoriaux lAgenda de tous les événements et rendez-vous de lagglomération toulousaine