Avides Recherches Enquête sur l’Inconnu Bienveillant Parole Donnée N°10 Mardi 6 avril 2010
- I - Le procès de Dieu L’Occident, hier si sûr de son Dieu et si convaincu de devoir l’enseigner aux autres, est devenu le lieu où Dieu est mis en procès par l’être humain. Que Lui reproche-t-on ? Dieu trop présent dans la vie humaine. => L’homme décide d’ignorer Dieu et de prendre sa liberté. Trop absent du monde, il ne Se manifeste pas pour protéger, guider, avertir l’être humain. Le Dieu biblique semble réprimer la chair, la sexualité, l’amour humain.
Prendre « la défense de Dieu » Quel désir pousse le Dieu souvent mal connu à vouloir s’unir à l’être humain méconnaissant ? Quelle passion a motivé Dieu à rechercher l’Etre humain si intensément tout en agissant souvent dans l’ombre ? Pourquoi Dieu ne peut-Il pas Se révéler plus directement dans nos vies ?
Qu’enseignent les paraboles* du fils prodigue ? Suit le cheminement extérieur et intérieur du fils Tragédie de l’homme sans Dieu Luc Portraits croisés du père et le fils, dialogue à distance jusqu’à leur réunion. Père déchiré, fils à l’agonie. Tragédie du Ciel sans l’homme et de l’homme sans Ciel. Sutra du Lotus Le Fils Prodigue (Luc) Il dit encore: «Un homme avait deux fils. 12 Le plus jeune dit à son père: "Père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir". Et le père leur partagea son avoir. 13 Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout réalisé, partit pour un pays lointain et il y dilapida son bien dans une vie de désordre. 14 Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans l'indigence. 15 Il alla se mettre au service d'un des citoyens de ce pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs. 16 Il aurait bien voulu se remplir le ventre des gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui en donnait. 17 Rentrant alors en lui-même, il se dit: "Combien d'ouvriers de mon père ont du pain de reste, tandis que moi, ici, je meurs de faim"! 18 Je vais aller vers mon père et je lui dirai: "Père, j'ai péché envers le ciel et contre toi. 19 Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Traite-moi comme un de tes ouvriers". 20 Il alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut pris de pitié: il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. 21 Le fils lui dit: "Père, j'ai péché envers le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils" 22 Mais le père dit à ses serviteurs: "Vite, apportez la plus belle robe, et habillez-le; mettez-lui un anneau au doigt, des sandales aux pieds. 23 Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, 24 car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé". Et ils se mirent à festoyer. 25 Son fils aîné était aux champs. Quand, à son retour, il approcha de la maison, il entendit de la musique et des danses. 26 Appelant un des serviteurs, il lui demanda ce que c'était. 27 Celui-ci lui dit: "C'est ton frère qui est arrivé, et ton père a tué le veau gras parce qu'il l'a vu revenir en bonne santé". 28 Alors il se mit en colère et il ne voulait pas entrer. Son père sortit pour l'en prier; 29 mais il répliqua à son père: "Voilà tant d'années que je te sers sans avoir jamais désobéi à tes ordres; et, à moi, tu n'as jamais donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. 30 Mais quand ton fils que voici est arrivé, lui qui a mangé ton avoir avec des filles, tu as tué le veau gras pour lui"! 31 Alors le père lui dit: "Mon enfant, toi, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. 32 Mais il fallait festoyer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et il est vivant, il était perdu et il est retrouvé"». Sutra du Lotus Imaginez un homme qui, dès sa prime jeunesse, avait abandonné son père et s'était enfui pour demeurer longtemps dans une contrée étrangère, peut-être dix, vingt, jusqu'à cinquante ans. Devenu adulte, sa misère n'avait fait que croître; courant aux quatre orients en quête de vêtement et de nourriture, graduellement son errance l'amena par hasard vers son pays d'origine. Son père, qui avait depuis lors cherché l'enfant sans le trouver, avait entre-temps fait halte dans une certaine cité. Sa maison y était d'une grande richesse, ses trésors innombrables. Il avait abondance de serviteurs, de ministres et d'intendants. Un jour, le fils pauvre, qui errait de village en village, finit par arriver dans la cité où son père avait fait halte. Le père avait constamment son fils à l'esprit et, depuis plus de cinquante ans qu'il en était séparé, il n'avait jamais parlé à quiconque de cet état de chose. Il ne faisait qu'y penser en son cœur et ressassait son amertume; il songeait qu'il était usé par la vieillesse, que ses biens étaient abondants, et qu'il n'avait plus de fils; un jour il mourrait, ses biens seraient dispersés sans personne à qui les léguer. C'est pourquoi il se souvenait constamment et intensément de son fils. Il se disait encore : si seulement je trouvais un fils à qui léguer mes biens, je serais serein et heureux. Le fils pauvre arriva d'aventure à la résidence de son père. Il s'arrêta près du portail et vit au loin son père assis sur un trône, les pieds sur un escabeau de matières précieuse, tandis que brahmanes, nobles et maîtres de maison l'entouraient tous respectueusement. Le sol était imprégné d'essences parfumées et jonché de fleurs rares. Avec une si grande variété d'ornements et de parures, sa majesté était particulièrement impressionnante. Le fils pauvre, voyant la grande autorité du père, en conçut de la frayeur et regretta d'être venu là. Il se dit : il s'agit d'un roi, ce n'est pas un endroit où je pourrai me faire embaucher et gagner quelque chose. Il vaut mieux pour moi aller dans un village misérable, où il y aura une terre pour dépenser ma force et où vêtements et nourriture seront faciles à gagner. Si je reste trop longtemps ici, je serai sans doute astreint et forcé à travailler. Il partit rapidement en courant. À ce moment, le maître de maison aperçut son fils et le reconnut aussitôt. Son cœur se réjouit et il eut cette pensée: mes biens et mes trésors, j'ai maintenant à qui les léguer ! Ce fils à qui je pensais toujours sans moyen de le revoir, voici soudain qu'il vient de lui-même. Mes voeux sont ainsi comblés, car, bien qu'usé par les ans, j'étais comme autrefois en proie au désir et au regret. Il dépêcha en hâte des assistants à sa poursuite pour le ramener; les envoyés se précipitèrent alors et l'agrippèrent. L'enfant pauvre fut effrayé; estimant avoir affaire à des ennemis, il s'écria : "Je n'ai rien fait d'illégal, pourquoi m'arrêter ? " Les envoyés ne firent que resserrer leur poigne et le tirèrent pour le ramener. Le fils pauvre pensa alors : "Me voici prisonnier sans avoir commis de crime; c'est à coup sûr la mort pour moi." Sa terreur ne fit qu'augmenter; il perdit connaissance et s'écroula sur le sol. Le père vit cela de loin et dit aux envoyés: "Je n'ai nul besoin de cet homme, ne le forcez pas à venir. Versez-lui de l'eau froide sur le visage pour le faire revenir à lui, mais ne lui adressez plus la parole." Pourquoi donc cela ? Le père avait compris que sa propre richesse était pour lui un obstacle; il savait que c'était son fils, mais ne déclara pas aux autres: "C'est mon fils." Les envoyés dirent à ce dernier: "À présent nous te relâchons, va donc où tu veux." Le fils pauvre conçut alors une joie inouïe; il se releva de terre et se dirigea vers un village misérable, en quête de vêtement et de nourriture. Le maître de maison, pour attirer son fils, mit au point un expédient: il dépêcha en secret deux hommes émaciés et sans rien d'imposant: "Il faudrait que vous vous rendiez là-bas et que vous annonciez avec ménagement à l'enfant pauvre: "Il y a un emploi ici pour toi, avec double de paye." S'il en est d'accord, vous l'amènerez ici et le ferez travailler. S'il vous demande ce qu'il lui faudra faire, vous n'aurez qu'à lui annoncer: "Tu seras employé à enlever les immondices; nous deux, nous travaillerons avec toi." Les deux envoyés se mirent alors à la recherche de l'enfant pauvre et, une fois qu'ils l'eurent trouvé, lui rapportèrent en détail la proposition précédente. À ce moment, le fils pauvre perçut tout d'abord son salaire et ensuite déblaya les immondices avec eux. Le père voyait son fils avec pitié et effarement. Un autre jour, alors qu'il regardait de loin, par la fenêtre, son fils décharné et émacié, couvert de poussière et de saletés, maculé de souillures, il se dépouilla de son pectoral, de ses vêtements de dessus, de ses parures, et revêtit des haillons tachés de graisse et de boue; il s'enduisit le corps de crasse et prit dans sa main droite des outils de nettoyage. Sous cette allure effrayante, il s'adressa aux ouvriers: "Allez, vous autres, travaillez dur, que je ne vous voie pas fainéanter ! " Grâce à ce stratagème, il parvint à approcher son fils. Plus tard, il lui déclara encore: "Holà, mon gars, reste donc toujours à travailler ici sans plus aller ailleurs; ton salaire sera augmenté et tu n'auras pas à te soucier du nécessaire: vaisselle, riz, blé, sel, épices. Il y a même un vieux serviteur usé qui te sera donné si tu en as besoin. Il est bon que tu te rassures, je serai comme ton père et tu n'auras plus de souci à te faire. Pourquoi cela ? Je suis bien âgé et toi, tu es en pleine jeunesse; jamais, lorsque tu travailles, je n'observe chez toi tous les défauts que je vois chez les autres: paresse, colère, paroles hargneuses. Dorénavant, tu seras comme mon fils, celui que j'aurais engendré." Dès lors, le maître de maison lui conféra en plus un nom et l'appela son enfant. L'enfant pauvre, bien qu'heureux de cette bonne fortune, n'en continua pas moins à se tenir lui-même pour un vil ouvrier de passage. Pour cette raison, on lui fit constamment déblayer les immondices pendant vingt années. Au terme de cette période, ils se comprenaient mutuellement et se faisaient confiance en leur cœur ; lui entrait et sortait sans difficulté, cependant il demeurait encore en son lieu d'origine. Vénéré du monde*, en ce temps-là le maître de maison tomba malade ; il se rendit compte que sa mort était prochaine et s'adressa en ces termes à l'enfant pauvre : "De l'abondance d'or, d'argent, de matières précieuses dont mes entrepôts sont à présent pleins à déborder, tu connaîtras tout avec exactitude, ce qui est à recevoir et ce qui est à donner. Telle est ma disposition d'esprit et il te faut bien comprendre mon intention. Pourquoi cela ? Il n'y a maintenant plus de différence entre toi et moi. Il te faut redoubler de prudence afin de ne pas permettre de pertes." Dès lors, le fils pauvre reçut son instruction et maîtrisa la connaissance des nombreuses possessions: or*, argent, matières précieuses ainsi que les entrepôts, mais il ne lui vint pas à l'esprit de vouloir s'approprier ne fût-ce que l'équivalent d'un repas. Et cependant il demeurait encore en son lieu d'origine, sans être capable de renoncer à la vilenie de sa pensée. Il se passa encore quelque temps, et le père connut que la mentalité de son fils s'était graduellement épanouie, qu'il avait enfin réalisé en lui une volonté de grandeur et qu'il n'avait plus que mépris pour sa précédente disposition d'esprit. À l'article de la mort, il ordonna à son fils de se rencontrer avec le roi, les ministres, les nobles et les maîtres de maison; quand tous furent rassemblés, il leur fit lui-même cette proclamation: "Sachez, messieurs, que celui-ci est mon fils, celui que j'ai engendré; c'est en telle cité qu'il m'a abandonné pour s'enfuir; il a vagabondé et souffert pendant plus de cinquante ans. Son nom d'origine est Untel, le mien est Untel et Untel. Autrefois, dans ma ville d'origine, rongé d'angoisse, j'avais mené des recherches et tout d'un coup c'est dans ces parages que je l'ai retrouvé par hasard. Il est réellement mon fils et je suis réellement son père. À présent, l'ensemble des biens que je possède sont tous à lui; c'est mon fils qui connaît les dépenses et les revenus qui ont eu lieu précédemment.« Au moment où le fils pauvre entendit ces mots de son père, il se réjouit grandement, comme jamais auparavant et il eut cette pensée: je n'avais originellement pas le cœur à rien rechercher et voici qu'à présent ces trésors, spontanément, m'arrivent. Le richissime maître de maison, c'est l'Ainsi-Venu, et nous tous, nous ressemblons aux fils du Bouddha. L'Ainsi-Venu prêche toujours que nous sommes ses enfants. Vénéré du monde, nous autres, en raison des trois sortes de douleur*, nous subissons la touffeur des passions au sein des naissances et des morts. Égarés, inscients, nous nous délectons de notre attachement à des enseignements mineurs. En ce jour, le Vénéré du monde nous a amenés à réfléchir et à déblayer les immondices des puériles tractations de ces enseignements, alors que nous, nous redoublions de zèle dans ceux-ci afin de gagner le salaire d'une journée qu'est l'accès au nirvana; une fois celui-ci gagné, nous nous en réjouissons grandement, nous l'estimons suffisant et nous prétendons alors, grâce à notre zèle appliqué dans la doctrine du Bouddha, avoir fait des acquis vastes et abondants. Or, le Vénéré du monde* savait à l'avance que notre pensée s'attacherait à des désirs dépravés et que nous nous complairions à des enseignements mineurs; nous avons alors été laissés à nous-mêmes et il ne nous a pas fait remarquer : « Vous aurez part au trésor qu'est le savoir et la vision d'Éveillé. » Lire le texte intégral des deux paraboles dans les « notes de présentation » sous cette diapositive
Méconnaissant Méconnaissable Méconnu Hors de lui Hors la loi parabole du fils prodigue dans Luc Méconnaissable Hors de lui Aliéné, étranger à lui-même Méconnaissant Va vivre hors de chez lui Affranchi Méconnu Hors la loi Esclave de ses désirs
« Mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé. » (Luc) « Il se souvenait constamment et intensément de son fils. Il se faisait encore cette réflexion: si seulement je trouvais un fils à qui léguer mes biens, je serais serein et heureux, je ne me ferais plus de soucis. » (Sutra du Lotus) Dans la parabole bouddhiste, Dieu prend un visage méconnaissable pour regagner le cœur de l’être humain.
- II - CE QUE DIEU VEUT LÉGUER ET RÉVÉLER À L’ÊTRE HUMAIN
Luc parle du point de vue du fils, le Lotus parle du point de vue du père et du fils. Le « féminin » est absent des deux récits. Inclure le féminin : on comprend alors mieux que Dieu veut léguer et révéler à l’être humain une « connaissance ». Celle-ci n’est pas un savoir mais une sagesse vivante que le couple transmet à ses descendants. Le « dépassement autorisé » originel est lorsque Dieu se révèle pour la première fois complètement comme Vrai Dieu dans l’union de l’homme et de la femme.
Conjugalité de Dieu et éthique sexuelle absolue
Pourquoi Dieu a-t-Il créé l’être humain esprit et corps et homme et femme?
Du monde minéral au monde animal, le yang et le yin existent pour se reproduire et se multiplier uniquement.
Sexualité humaine Expression de l’amour Expression de la liberté et de la créativité Sexualité humaine Théophanie suprême Saint des saints Unité la plus profonde entre le Créateur et le couple comme co-créateurs.
« Le couple heureux qui se reconnaît dans l’amour défie l’univers et le temps ; il se suffit, il réalise l’absolu. » (Simone de Beauvoir) Ici, tout se passe comme si le couple réalisait l’absolu de lui-même et par lui-même.
Né pour aimer et pour co-naître L’amour est l’ultime signification de tout ce qui nous entoure. Ce n’est pas un simple sentiment, c’est la vérité, c’est la joie qui est à l’origine de toute création. (Tagore)
La réciprocité de deux consciences Esprit Esprit corps corps Homme Femme Affinité entre “toi” et “moi” Champ magnétique entre “lui” et “elle” Cristallisation entre la masculinité de l’homme et la féminité de la femme co-naissance: se révèlent l’un à l’autre
fini L’amour conjugal révèle l’individualité unique de chacun infini « Son corps, ses mains, et ses yeux parlent d’un infini inconnu. L’amour nous révèle l’infinie richesse de l’autre. L’amour nous révèle l’infinité de possibles dont il est fait, sa totale improbabilité et donc le miracle de notre rencontre. La révélation de l’amour est un éclair qui fait céder d’un coup notre volonté et nous remplit le cœur d’une joie infinie. L’amour est une révélation, la découverte de la valeur d’un tel individu unique qu’on ne peut confondre avec aucun autre; une valeur que nul n’avait perçue auparavant et qui ne se révèle qu’à des yeux amoureux. » (Francesco Alberoni) révélation infini fini esprit esprit corps corps
L’amour est une émotion de l’âme qui l’incite à se joindre de volonté aux objets qui semblent lui être convenables … imaginer un tout dont on est seulement une partie et que la chose aimée en est une autre. René Descartes l Le couple cherche l’osmose, le va-et-vient perpétuel entre “toi” et “moi”. esprit esprit corps corps
le vivant sent le vivant. » Division (Amour) Origine Conscience Femme vie (Lignage) Union Homme Vie Amour & plénitude « Dans l’amour, le vivant sent le vivant. » Ce qui est uni dans l’enfant ne se divise plus. Le processus est unité, séparation des opposés, réunion. G.W. Hegel
Signification biologique et sociale du mariage Remonter à la cause première de l’univers et du couple humain Signification biologique et sociale du mariage Lois de Manou, 9. 45 Genèse « Il n’est d’homme parfait que celui qui unit en lui ces trois personnes : son épouse, lui-même et sa descendance » Il n’est pas bon que l’homme soit seul (…) L’homme quittera son père et sa mère. Les deux seront une seule chair
Dieu vit que cela était « très bon » Au temps des origines, cet univers était uniquement le Soi, (Viraj), sous la forme d'une personne. Il réfléchit et ne trouva rien à part Lui. Sa première parole fut : « Je suis Celui-qui-est ». Pour cette raison, on lui attribua par la suite l'épithète de Aham, « Je suis Moi ». Il ressentit de la peur. Et c'est pour cela qu'aujourd'hui encore les personnes ont peur lorsqu'elles sont seules. Il se dit : « S'il n'existe rien d'autre que moi, de quoi donc ai-je peur ? » Cette réflexion chassa sa peur, car en effet, qu'y avait-il à craindre ? Assurément, c'est de la présence d'une seconde personne que la peur surgit. Il n'était pas heureux du tout. Et c'est pour cela qu'aujourd'hui encore les personnes ne sont pas heureuses lorsqu'elles sont seules. Il désira une compagne. Il se fit aussi grand qu'un homme et une femme s'enlaçant étroitement. Et ce nouveau corps, Il le divisa en deux, faisant surgir un époux (pati) et son épouse (patni). Aussi, le corps de l'homme avant qu'il ne prenne une épouse est la moitié de lui-même, comme la moitié d'un pois cassé. Et cet espace vacant est rempli par son épouse. Viraj s'unit à Son épouse, et de leur union naquirent les êtres humains. (Brihadaranyaka Upanishad). « Dieu créa l’Homme à Son image, homme et femme il les créa, à Son image Il les créa » (Genèse 1. 27) Dieu vit que cela était « très bon »
Le Ciel et la Terre sont le père et la mère de mille choses – « De cet univers, Je suis le père, la mère. » Bhagavad Gita 9, 17 C'est Lui qui a créé les deux éléments de couple, le mâle et la femelle, d'une goutte de sperme quand elle est éjaculée et que la seconde création Lui incombe – Coran 53:45-47 Le Ciel et la Terre sont le père et la mère de mille choses – Confucianisme
Les mobiles de la Création Ressentir la joie Se donner une forme visible Le Sujet Absolu dont l’essence est l’amour, ne peut exister que pour un partenaire objet absolu, de même dignité et valeur. Ce partenaire est le couple. Dieu veut Se révéler et Se faire connaître par l’expérience vécue et intériorisée (réflexion et non reflet) La co-naissance conjugale est le lieu central de la révélation Faire de l’être humain l’héritier et le co-créateur.
Réciprocité ouverte du sujet aimant et de l’objet aimé Division Origine Objet aimé Union Sujet aimant donation créatrice « Le corps, qui exprime la masculinité pour la féminité et inversement la féminité pour la masculinité, manifeste la réciprocité et la communion des personnes. Action de donner et recevoir Voici ce qu’est le corps : un témoin fondamental de la création en tant que don fondamental, donc un témoin de l’Amour comme source dont est fait le fait même de se donner. La masculinité-féminité (c’est-à-dire le sexe) est le signe originel d’une donation créatrice. » Jean-Paul II
Signification des organes sexuels saint des saints Palais originel : de l’amour de la conscience de la vie du lignage Organe de l’homme : le bien de la femme. Organe de la femme : le bien de l’homme.
i enfant En donnant naissance à des enfants avec la Bénédiction de Dieu, le couple humain accède à la position de co-créateurs et accomplit l’idéal de la Création. yang Co-création yin homme femme esprit esprit corps corps procréation Joie
Dieu Se révèle à des êtres libres et conscients Le corps humain représente la terre. La conscience aime toujours le vertical et cherche la plus haute perspective. Les êtres humains cherchent toujours le point auquel ils ne font plus qu’un avec le critère vertical de Dieu. Ce point doit être le centre, et l’homme et la femme s’unissent à ce point là. Alors, quand chaque personne, qui est née de ce centre, croît dans l’expérience de l’amour comme enfant, comme frère et sœur, puis comme époux, le corps mûr représente la terre et l’esprit mûr se centre sur Dieu. A ce stade suprême, le corps et l’esprit ne font plus qu’un en vue du bonheur. C’est seulement en ce point que Dieu, l’Être Absolu, se réjouira dans l’amour absolu ; partenaires de l’amour, les époux se réjouiront aussi.
Fils Mari frère mère soeur fille épouse Amour vrai père Frère Fille Dieu épouse Fils Mari mère père Amour vrai Frère frère soeur Fille fille
Centre de l’âme originelle Monde Spirituel Yin Monde physique yang Dieu Esprit Esprit Corps Corps Centre de la beauté Centre du bien Centre de la vérité Centre de l’âme originelle Verbe fait chair
Divinité conscience conscience amour vie vie Enfant (lignage)