DEVELOPMENT DIALOGUE SERIES – Session N°1

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Transcription de la présentation:

DEVELOPMENT DIALOGUE SERIES – Session N°1 28 Juillet 2008 “ Madagascar face à la perspective d’une crise alimentaire mondiale ” The World Bank Madagascar Country Office

Development dialogue series (DDS) : Objectif globaux Les “Development dialogue series” sont des plates-formes trimestrielles de débat sur des thèmes relatifs aux problèmes de développement, et qui associent le Gouvernement, la Banque mondiale et la société civile. Elles ont pour mission de favoriser le partage d’information, l’échange de points de vue et le recueil de propositions sur les thèmes discutés. La session du 28 Juillet fait partie d’une campagne organisée par la Banque mondiale en Afrique sur le thème des prix des denrées alimentaires.

DDS1 : “ Madagascar face à la perspective d’une crise alimentaire mondiale ” Les raisons de la crise alimentaire mondiale (Erick Rabemananoro, Communications officer, Banque mondiale) Madagascar est-elle vulnérable face aux menaces ? (Ziva Razafitsalama, Senior rural development specialist, Banque mondiale) Le point de vue de la société civile (Lalao Randriamampionona, Présidente de la plate-forme nationale des organisations de la société civile de Madagascar) L’action de la Banque mondiale en aide au Gouvernement (Robert Blake, Country Manager, Banque mondiale) La stratégie du Gouvernement malgache (SEM. Armand Panja Ramanoelina, Ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche ) Lancement du débat (Zo Rakotoseheno, Président du Club des Journalistes Économiques)

Les raisons de la crise alimentaire mondiale 1 Les raisons de la crise alimentaire mondiale Erick Rabemananoro, Communications officer, Banque mondiale

Les catastrophes naturelles à cause du changement climatiques Sécheresse en Australie (2006, 2007), 3ème exportateur mondial de blé. Des centaines de milliers d’hectares de rizières à réhabiliter en Asie 50.000 hectares de rizières inondées à Madagascar durant le premier trimestre 2008

Le Biocarburant De plus en plus d’agriculteurs se détournent de la filière alimentaire pour se tourner vers la filière de transformation en agro-carburant. 30% de la production américaine de maïs est consacrée au biocarburant. La quantité de maïs utilisée pour le plein à l’éthanol d’une voiture 4x4 peut nourrir une personne pendant un an.

Flambée des prix du pétrole La flambée des prix du pétrole a un impact sur le coût de transport des denrées, et les coûts de production de l’agriculture intensive (très mécanisée).

Les nouvelles habitudes alimentaires des pays émergents La production mondiale de viande a été multipliée par 5 depuis les années 50. La consommation annuelle de viande en Chine est passée de 20 à 50 kgs/pers. 60% de la production mondiale de céréales est destinée au bétail. Pour produire 100 grammes de boeuf, il faut 25.000 litres d’eau.

Spéculation sur le prix des denrées alimentaires Les fonds spéculatifs se tournent vers les denrées alimentaires (soft commodities) à cause de la crise sur les autres secteurs (à commencer par l’immobilier).

Croissance démographique La planète comptera neuf millions d’habitants en 2050. Les terres exploitables pour l’agriculture commencent à se raréfier. Conquête de nouvelles terres cultivables : déforestation, cultures sur collines (impact sur l’environnement).

Baisse de la production pour l’alimentation humaine Baisse des stocks disponibles Catastrophes climatiques (sécheresse,inondations) Baisse de la production dans certains “greniers à céréales” Réduction des exportations Réduction de l’offre Hausse de la demande Baisse de la production pour l’alimentation humaine Production de biocarburants Spéculation sur le prix des denrées alimentaires Croissance des besoins pour l’alimentation animale Hausse du prix des denrées alimentaires Flambée des Cours du pétrole Croissance démographique Nouvelles habitudes alimentaires dans les pays Émergents (Chine)

Quelques conséquences Selon Robert Zoellick, président de la Banque Mondiale, la situation risque, dans certains pays comme l’Indonésie, d’annuler tous les progrès faits au cours des dix dernières années sur le front de la lutte contre la pauvreté. La flambée des prix est une catastrophe pour les familles du tiers-monde, dont le revenu est consacré à hauteur de 70% à l’alimentation, contre 15% dans les pays développés. Le commissaire européen au Développement, Louis Michel, met en garde contre le risque d’un "vrai tsunami économique et humanitaire" en Afrique. La flambée des prix des denrées alimentaires est une menace pour la stabilité politique de la planète. De nombreux pays ont connu des émeutes de la faim.

Madagascar est-elle vulnérable face à la flambée des prix ? 2 Madagascar est-elle vulnérable face à la flambée des prix ? Ziva Razafintsalama, Sr. Rural development specialist, Banque mondiale

Risque ou Opportunité ? Oui parce que Madagascar traine depuis plus de 25 ans un deficit de production et est sujette aux changements de cours mondiaux du riz. Non parce que Madagascar a un potentiel de production énorme qu’elle pourrait réaliser pour devenir exportateur Madagascar pourrait transformer cette menace de crise en une opportunité de développement

Menace de crise Principale production agricole avec 70% (10% du PIB) Premier produit de consommation alimentaire – 1/3 du panier de consommation des ménages pauvres – 48% calorie Croissance moyenne de la production de 1,2 % de la production (1972 – 99) non suffisante pour couvrir la croissance-demande de 2,8% par an depuis les 20 dernières années. Besoin d’importation 30.000 tonnes par an (mi-1970) entre 150-250.000 tonnes par an (5 -10 % de la production)

Evolution du prix du riz à Madagascar Forte corrélation entre le prix du riz local et le prix paritaire à l’importation, sauf entre Mars et Juillet (periode de recolte) – baisse de 20 à 25% Cours mondiaux actuels ($800 - $900 /tonnes) indiquent un prix paritaire à l’importation d’environ 1,600 Ar /kg au détail à Tana.

Comparaison prix du riz importé et local

Impacts différenciés Si des mesures adéquates ne sont pas prises Madagascar pourraient donc etre vulnérable face à la crise alimentaire avec des impacts différenciés. Les couches les plus vulnérables seront en priorité les pauvres en milieu urbain qui perdront 10 % de leur revenu monétaire pour une augmentation de 50% du prix du riz, ensuite les producteurs acheteurs nets de riz en milieu rural. Les producteurs vendeurs nets de riz (Mahajanga et Antsiranana) pourraient enregistrer un gain de revenu de 4-8%

Opportunité pour Madagascar Opportunité pour booster sa production pour s’autosuffire et exporter Déficit faible, augmentation de plus de 10% du rendement pour devenir exportateur. Plus d’un million d’ha sous irrigation pour le riz Réponses plus que positives des variétés aux différents nutriments du NPK (40% augmentation rendement à 60kg d’azote, 36% à125kg de phosphore et 43% à 100kg de potasse) Madagascar a le “yield gap” (Rendement paysan rapporté au rendement maximum achevable sous conditions expérimentales) le plus élevé des pays producteurs de riz.

Exemples de réussite Les exemples du Mali et de l’Indonesie sont édifiants pour montrer que Madagascar pourrait réaliser son potentiel et tirer profit de cette menace de crise. Mali – Pays africain, même niveau de développement, potentiel d’irrigation et de production énorme, même contraintes de gouvernance et de capacité de gestion Indonésie – Pays à condition agro-écologique identique, typologie d’exploitation similaire

Comparaison de la productivité Madagascar – Mali - Indonésie

Mali, Réforme de L’Office du Niger (ON) En 1982, 50 ans après sa création l’ON, Mali était loin d’atteindre ses objectifs.: 6% (60,000 ha) seulement de l’objectif a été développé; Les infrastructures n’ont pas été maintenues et 1/3 de la superficie abandonné Le rendement moyen du paddy a atteint son niveau le plus bas à 1,6 t/ha Mécontentement général des producteurs Les reformes comprenaient entre autres: Restructuration de l’ON avec suppression des départements redondants. Responsabilisation des AUEs dans la gestion de l’ON. Contractualisation de la gestion et de la maintenance du réseau. Gestion de l’occupation foncière du réseau. Mise à disposition des services aux producteurs.. Résultats, les frais de redevance et d’entretien ont atteint un niveau record de 97% en 1995. Il a a été possible d’augmenter les 2 dernières années, de 43% pour couverture totales des charges. Le rendement a augmenté de 1,5 t/ha à 6 t/ha

Indonésie – Révolution verte Paquet technologique comprenant variétés à haut rendement, irrigation ou maîtrise de l’eau, fertilisation et pesticides, et techniques culturales performantes. Finance rurale basée sur approche-marché et l’amélioration des infrastructures de transport, télécommunications, énergétiques Accroissement de la part de l’agriculture dans le budget Utilisation paquet technologique dans un environnement socio-économique favorable a résulté à un triplement du rendement rizicole et accroissement du revenu rural par 193 % (1970-1995)

Perspectives à terme

Risque ou Opportunité Léger fléchissement mais maintien du niveau élevé des prix mondiaux sur les dix prochaines années. Madagascar pourrait être un grand perdant de cette flambée de prix mais pourrait être un grand bénéficiaire également.

Le point de vue de la société civile 3 Le point de vue de la société civile Lalao Randriamampionona, Présidente de la Plate-forme des organisations de la société civile à Madagascar

L’action de la Banque mondiale en appui au Gouvernement 4 L’action de la Banque mondiale en appui au Gouvernement Robert Blake, Country manager, Banque mondiale

La « Nouvelle donne pour une politique alimentaire mondiale » (1/5) La “Nouvelle donne pour une politique alimentaire mondiale” (New deal for food policy) fait suite à un appel lancé en Avril par Robert Zoellick, le Président du Groupe de la Banque mondiale. L’objectif était de réagir à la rapide et inattendue flambée des prix des denrées alimentaires. La Nouvelle donne a été approuvée par 150 pays.

La « Nouvelle donne pour une politique alimentaire mondiale » (2/5) Cette nouvelle donne englobe des mesures concertées à court, moyen et long terme : soutenir des systèmes de filets de protection, tels que des programmes d'alimentation scolaire, de vivres contre travail et de transferts monétaires conditionnels ; accroître la production agricole ; mieux comprendre l’impact des biocarburants ; prendre des mesures en matière d'échanges, dans le but de réduire les subventions qui sont sources de distorsions et d'abaisser les barrières commerciales.

La « Nouvelle donne pour une politique alimentaire mondiale » : aspects opérationnels (3/5) Lancement d'un mécanisme de financement rapide pour un montant de 1,2 milliard de dollars, afin d'accélérer les apports d'aide aux pays qui en ont le plus besoin. Accroître son niveau global de prêts dans le domaine agricole, pour le porter à 6 milliards de dollars dans l'année qui vient. Mise en place d'instruments de gestion des risques et de mécanismes d'assurance des récoltes, dans le but de protéger les pays pauvres et les petits agriculteurs. Interventions auprès des grands pays producteurs de céréales, pour les amener à lever les interdictions sur les exportations de produits alimentaires, ou à ne pas imposer de restrictions de ce type.

La « Nouvelle donne pour une politique alimentaire mondiale » : la contribution de la Banque mondiale (4/5) Multiplication par près de deux de ses volumes de prêt pour le secteur agricole, tant en Afrique (de 450 à 800 millions de dollars) qu'en Amérique latine (de 250 à 400 millions de dollars). Doublement du montant de ses prêts dans les domaines de la protection sociale, de la nutrition, de la sécurité alimentaire et de l'atténuation des risques sociaux, pour le porter à 800 millions de dollars, dans l'année qui vient.

La « Nouvelle donne pour une politique alimentaire mondiale » : la contribution de la Banque mondiale (5/5) Fourniture de 200 millions de dollars à un groupe de pays durement touchés (dont Madagascar) par le biais du Food Price Crisis Response Trust Fund, pour les aider à faire face au surcroît de dépenses lié aux importations de produits alimentaires et à acheter des semences pour la nouvelle saison de semailles. Près de 30 autres pays sont déja béneficiaires d’une aide d’urgence en matière de sécurité alimentaire sous des formes diverses en fonction des besoins.

L’appui de la Banque mondiale au Gouvernement malgache : faire face à la crise mondiale (1/3) A Madagascar, la flambée des prix des denrées alimentaires est une menace qui vient à la suite d’autres chocs externes: la hausse des prix alimentaires et celle du pétrole.

L’appui de la Banque mondiale au Gouvernement malgache : faire face à la crise mondiale (2/3) Dans un cadre concerté avec les autres partenaires techniques et financiers de Madagascar, la Banque mondiale a également augmenté de manière significative le montant de son aide budgétaire et de ses opérations d’investissement. Le Crédit d’appui à la réduction de la pauvreté CARP-5, prévu pour être de $40 millions a été porté à $50 millions. Cette augmentation de $10 millions aidera les autorités malgaches à répondre aux besoins engendrés par les récents cyclones et la crise du pétrole et des denrées alimentaires. Un don de $10 million est également en préparation dans le cadre du Food Price Crisis Response Trust Fund.

L’appui de la Banque mondiale au Gouvernement malgache : faire face à la crise mondiale (3/3) En parallèle, la Banque mondiale prépare un financement additionnel au PSDR pour le renforcement de la productivité dans le secteur agricole. Le renforcement des filets de sécurité pour protéger les groupes vulnérables est aussi à l’étude. Ces initiatives nécessiteront des ressources supplémentaires fournies par l’IDA15.

5 La stratégie du Gouvernement SEM. Armand Panja Ramanoelina Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche

“ Oeuvrer pour un monde sans pauvreté ” La Banque Mondiale à Madagascar “ Oeuvrer pour un monde sans pauvreté ” The World Bank Madagascar Country Office