Principaux repères du processus 1. Epoque coloniale (1933) 2. Convention dAlger (1968) 3. Régionalisation et transfert des compétences (1996) 4. Avènement des AMPs (Durban, 2003) 5. Création de la Direction des Aires Marines Communautaires Protégées
Période avant 1960 Conférence de Londres de 1933: Prise de conscience des autorités coloniales des menaces sur les ressources naturelles dans les territoires colonisés Mise en place du réseau des Forêts Classées Création de Réserves de Faune Création au Sénégal du Premier Parc National du Niokolo Koba en 1954
Convention dAlger (1968) Sommet de lOrganisation de lUnité Africaine à Alger, 1968, adopte la Convention Africaine pour la protection de la Nature et de ses ressources à léchelle du continent. Traduction au plan national par la mise en place et organisation dun réseau de Parcs Nationaux et de Réserves Naturelles administré par une Direction spécifiquement créée à cette fin Réseau de 06 Parcs Nationaux et 04 Réserves Naturelles représentatif des principaux milieux caractéristiques du pays
Réseau des PN et RN du Sénégal
Régionalisation et transfert des compétences (1996) En 1996, le Sénégal adopte la loi portant Code des collectivités locales et celle portant Transfert de Compétences aux Collectivités. Parmi les 09 domaines de compétences transférés figure la gestion de lenvironnement et des ressources naturelles Le réseau des forêts classées et des aires protégées, les espaces maritimes et fluvio-lacustres ne font pas parties des compétences transférées Les collectivités locales sont investies des prérogatives de créer des aires protégées dans les territoires de leur ressort
Régionalisation et transfert des compétences (1996) Emergence de nouvelles catégories daires protégées: Espace Naturel Communautaire: implique une aire protégée (Etat) et les terroirs qui lentourent (Collectivité locale) Réserve Naturelle Communautaire: établie dans le domaine des terroir Densification du réseau des aires protégées pour honorer les engagements internationaux de lEtat
Domaine maritime du Sénégal
Avènement des AMPs ( Durban, 2003) Déclaration solennelle du Président du Sénégal de créer 04 aires marines protégées dans son espace maritime (5 e Congrès Mondial), septembre Novembre 2004, parution du décret portant de 05 aires marines protégées, placées sous la tutelle de la Direction des Parcs Nationaux Multiplication des initiatives (Communautés, Projets, ONGs, …) autour des problématiques relatives à laménagement, la gestion et la gouvernance des AMPs
Création de la Direction des Aires Marines Communautaires Protégées Volonté politique des nouvelles autorités (alternance politique du 25 mars 2012) Un militant écologiste à la tête du Ministère de lEcologie et de la Protection de Nature Décision ferme de créer la Direction des Aires Marines Communautaires Protégées, à la dimension de lintérêt éprouvé Une vision, des missions, un territoire, et les domaines dactivités
Pré-carré La consolidation du lien social et communautaire, notamment par la promotion dune représentation patrimoniale entre les individus, les communautés et leur environnement naturel et socio-culturel, et par linstitutionnalisation des principes de la bonne gouvernance La conservation des écosystèmes du littoral, qui concentre plus de 60% de la population sénégalaise et le bastion dexploitation des pêcheries, et des genres de vie qui lui sont associés 1.La gestion des stocks à travers une amélioration des connaissances, en dautres termes, promouvoir une exploitation basée sur un inventaire précis des ressources et une fixation consensuelle des seuils de tolérance. 2.Lappui au développement des initiatives des communautés dont les économies sont fondamentalement tributaires de la productivité des écosystèmes marins et qui, en cas de pénurie nont point dalternatives. 3.La promotion de lassurance qualité dans tous les domaines dactivités pour dune part rendre compétitives les productions locales et, dautre part, fiabiliser les systèmes locaux de gouvernance. 4.Lincitation à la mise en place de filières économiques alternatives (entreprises et métiers verts) afin doffrir des choix dexistence décente aux individus et atténuer les pressions excessives sur les ressources. 5.La capacitation des acteurs locaux dans la conception et la réalisation de programmes de développement endogènes, fondés sur la conservation, la restauration et la valorisation du patrimoine naturel et culturel. La promotion de la coopération entre les communautés, les régions et les continents pour une contribution efficiente aux efforts mondiaux de la préservation de la biodiversité et de réduction de la pauvreté des communautés Le développement socioéconomique des communautés traditionnelles des pêcheurs en particulier, par la création de filières dactivités alternatives génératrices demplois, comme gage de la pérennité des initiatives communautaires de conservation de la biodiversité