Physique Oreille Respiration Physiologie Circulation Accidents Vision

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Transcription de la présentation:

Physique Oreille Respiration Physiologie Circulation Accidents Vision Tables Améliorer son comportement Comprendre les accidents Matériel Réglementation N I V E A U II Animations sous PPT XP moins bien sous PPT 2000 CANNES JEUNESSE PLONGEE Paul Franchi Février 1997 – révisé Nov 2002 Accidents

Oreilles: Audition & Equilibre L’appareil auditif se compose de 3 parties: oreille externe, moyenne et interne. L’oreille externe est reliée à l’extérieur par le conduit auditif et est séparée de l’oreille moyenne par le tympan (paroi souple et étanche). L’oreille interne est le siège des systèmes d’audition et de l’équilibre. La trompe d’Eustache permet à l’oreille moyenne de communiquer avec les fosses nasales O.interne O.externe O.moyenne

Oreilles: Audition Schéma O.interne O.externe O.moyenne

La circulation sanguine

Le cœur est constitué de deux pompes indépendantes G & D qui fonctionnent en 3 temps: Zoom sur le coeur 1. Repos (Diastole)  remplissage des oreillettes & ventricules 2 2 Contraction des 2 oreillettes (Systole auriculaire)  remplissage des ventricules 3 3 Contraction des 2 ventricules (Systole ventriculaire)  flux artèriels

Circulation sanguine et échanges gazeux Le rôle du sang Transport des gaz O2, CO2 par les globules rouges et le plasma N2 dissous non métabolisé Oxygénation des tissus apport O2 alvéolaires production CO2 par les tissus Nutrition & Déchets Défense & « Maintenance » CO2 O2 production CO2 apport O2 Accidents

le système respiratoire espace mort anatomique + tuba

Inspirez… un processus actif Merci, Mariotte Inspirez… un processus actif Lors d’une inspiration normale, il y a seulement une contraction du diaphragme qui s’abaisse sur un influx nerveux (reflexe inspiratoire) Le volume de la cage thoracique augmente La pression intra–alvéolaire est moins forte que la pression ambiante Entrée de l’air dans les poumons. Lors d’une inspiration forcée, les muscles inter–costaux externes se contractent pour soulever les côtes en plus de l’abaissement du diaphragme. L’influx inspiratoire cesse et les muscles se relâchent Diminution du volume de la cage La pression intra–alvéolaire devient alors plus forte que la pression ambiante  L’air est expulsé en dehors des poumons. Lors d’une expiration forcée les abdominaux et les muscles inter–costaux internes se contractent pour faire sortir une plus grande quantité d’air. Expirez… un processus passif

Volumes pulmonaires Accidents Soufflet thoracique et volumes respiratoires réserve Inspiratoire 2 l 5 air courant 0 l 5 réserve expiratoire 1 l 5 air résiduel 1 l Accidents

Froid, Noyade, Apnée, Milieu Matériel Physique Physiologie Barotraumatismes Accidents Intoxications Tables Décompression Froid, Noyade, Apnée, Milieu Matériel Réglementation N I V E A U II CANNES JEUNESSE PLONGEE Paul Franchi Février 1997 – révisé Nov 2002 Accidents

Typologie des Accidents de Plongée Il est vital de connaître les principaux accidents de plongée pour pouvoir: ressentir (pour soi) ou reconnaître (chez l’autre) les premiers signes intervenir efficacement (éviter le sur-accident, alerter) Les accidents mécaniques ou barotraumatiques dus à des variations de pression dans les cavités creuses du corps humain (loi de Mariotte): Les accidents bio-physiques (de décompression) dus à des formations de bulles d’Azote dans certains tissus (désaturation critique et loi de Henry). Les accidents bio-chimiques dus à l’intoxication par les gaz à des pressions partielles trop élevées (loi de Dalton). Les accidents dus au milieu marin hypo & hyperthermie noyade animaux dangereux ou venimeux apnée Accidents

Analyse des Accidents de Plongée Tous les accidents de plongée rares, < 1/10 000 plongées < Football Barotraumatismes réguliers chez les débutants, dans la zone 0-10m, effet brutal immédiat tympans graves si perforation ou récidive fréquents en Apnée souvent associés à une erreur technique surpression pulmonaire très graves, souvent mortels souvent associés à une panique, ou à une panne matérielle placage de masque fréquents en Apnée sinus, yeux, estomac, etc. Accidents de décompression (ADD) rares chez les débutants, plutôt dans la zone 20-60m, effet souvent différé de plusieurs heures graves, séquelles fréquentes neurologiques, cardio-pulmonaires: souvent associés à une remontée trop rapide «bends», cutanés: rares en plongée loisir Accidents

Analyse des Accidents de Plongée Intoxications(bio-chimiques) essoufflement (CO2) fréquents si profondeur ou courant ou mauvais équilibrage ou palmage, risque de panique, favorise les ADD narcose (N2), plongeurs expérimentés => risque de noyade hyperoxie (O2) attention au Nitrox intoxications (CO) rares en plongée loisir Noyade souvent la suite d’un autre accident ou d’une panique Hypothermie favorise les ADD, sensibilité accrue chez les enfants Apnée baros des oreilles, sinus + danger de l’hyperventilation Animaux marins venimeux ne rien toucher attaques extrêmement rares Tous les accidents de plongée rares, <1/10 000 plongées < Football Accidents

Surpression Pulmonaire Accidents Barotraumatismes Oreille Sinus & Dents Masque Estomac & Intestinc Surpression Pulmonaire CANNES JEUNESSE PLONGEE Paul Franchi Février 1997 – révisé Nov 2002 Accidents

les variations de pression Principe des Barotraumatismes Alvéoles pulmonaires, Dents,Sinus, Oreilles Estomac, intestins Cavité fermée prés de la surface (0-10m), les variations de pression sont plus rapides explosion déformation Les cavités creuses du corps humain, si elles sont fermées pendant la descente ou la remontée, subissent des différences de pression importantes. succion Placage de Masque, Dents Sinus, Oreille implosion Physique

Les Barotraumatismes Causes principales: Sinus frontaux Sinus maxillaires Oreille moyenne Trompe d’Eustache Poumons Estomac Intestins Pharynx, Trachée Oesophage Dents Masque Causes principales: mauvaise technique: non équilibrage des oreilles, du masque obstruction temporaire due à une infection: otite, sinusite, rhume, carie, etc. malformations & contre-indications: trompes d’Eustache, bronches à clapet, asthme Accidents

Equilibrage par la trompe d’Eustache Oreilles: Equilibrage par la trompe d’Eustache à la descente O.interne equilibrez tôt O.externe O.moyenne

Oreilles: méthodes d’équilibrage Quand ? Méthode technique mécanisme  Exclusivement Pas trop fort Valsalva Italie, 1700 Expirer en se pinçant le nez Surpression des poumons vers TE Frenzel All., 1940 Souffler du nez en le pinçant Surpression des fosses nasales vers TE   ne pas avaler de l’air Toynbee GB,1800 Déglutir Equipression par déglutition À volonté BTV Delonca,1950 Roydhouse,NZ «vouloir » ouvrir sa trompe Equipression par ouverture musculaire risque SP & ADD risque aérophagie

Barotraumatismes de l’Oreille Symptômes: gêne légère => vive douleur => rupture du tympan => vertiges, syncope => noyade Prévention: équilibrer pendant la descente, dés les premiers mètres, en cas de douleurs pendant la descente, remonter de quelques mètres (sans Valsalva), et réessayer de descendre sans forcer. si impossible d’équilibrer, ne pas insister et consulter un ORL en cas de douleurs pendant la remontée, stopper la remontée (redescendre de quelques mètres), reprendre la remontée lentement après quelques instants après plonger, rincer le « matos » Traitement: en cas de douleurs persistantes, ou troubles auditifs consulter un ORL Conseils: ne pas utiliser de coton-tige ne jamais obstruer le canal auditif: coton, bouchons, ... ne pas faire de VALSAVA en remontant cet accident est identique en apnée et la prévention est la même. Accidents

Barotraumatisme des Sinus Cause: Pendant la descente, si les voies de communication entre les sinus et les fosses nasales sont obstruées, l’équilibre des pressions peut être difficile à réaliser voire impossible. En remontant, si les communication sont encombrées, le rééquilibrage peut être long et douloureux. Symptômes: vive douleur faciale: au front ou au maxillaire Traitement: consulter un ORL. en cas de douleurs pendant la descente, remonter de quelques mètres, et réessayer de descendre sans forcer. en cas de douleur pendant la remontée, redescendre de quelques mètres, et remonter très lentement.. Prévention: il est impossible d’équilibrer volontairement ses sinus. ne pas plonger en cas de rhume ou sinusite cet accident est identique en apnée et la prévention est la même. Accidents

Barotraumatisme des Dents Cause: pendant la plongée, de l’air sous pression pénètre dans une dent cariée ou sous un plombage abîmé. en remontant, l’air se dilate très rapidement (loi de Mariotte) et ne parvient pas à s’échapper suffisamment vite. Symptômes: vive douleur dentaire pouvant subsister après le retour en surface. Traitement: consulter un dentiste en cas de douleur pendant la remontée, redescendre de quelques mètres, et remonter très lentement. Prévention: Faire une visite de contrôle chez un dentiste avant chaque saison. Accidents

Coliques des Scaphandriers Cause: De l’air provenant soit de fermentation digestive, soit d’air avalé en plongée, se dilate dans l’estomac ou les intestins pendant la remontée (loi de Mariotte). Symptômes: vives douleurs abdominales pouvant entraîner une syncope et subsister après le retour en surface. Traitement: consulter un médecin et recomprimer en caisson si nécessaire. Prévention: Eviter les féculents avant de plonger. Attention aux exercices de remontée à deux sur un seul embout. Accidents

Placage de Masque Accidents Cause: pendant la descente, le volume d’air intérieur diminue et l’air se comprime jusqu’à la limite d’élasticité de la jupe si la descente continue sans équilibrage, le masque fait ventouse sur le visage, notamment sur les globes oculaires. Symptômes: troubles de la vision douleurs aux globes oculaires. vaisseaux sanguins éclatés et oeil au beurre noir Traitement: consulter un ophtalmo Prévention: Pendant la descente, souffler régulièrement par le nez, de l’air dans le masque. Conseil: cet accident est identique en apnée et la prévention est la même. Accidents

La Surpression pulmonaire (SP) Le plus grave des accidents de plongée Concerne les débutants: panique ou manque de contrôle, habitude de l’apnée Risque augmenté prés de la surface Attention aux exercices de formation avec remontée Sensibilité accrue des jeunes enfants Symptômes brutaux et immédiats Assistance et secours urgents Risque élevé d’ADD à suivre

Surpression Pulmonaire: Anatomie Embolie gazeuse neurologique Emphysème sous cutané Emphysème médiastinal Œdème Aigu Pulmonaire SANG Air veineux, puis artériel Pneumothorax Air intersticiel SANG

L’embolie gazeuse cérébrale pendant la plongée, l’appareil respiratoire (poumons, alvéoles, ..) contient de l’air sous la pression ambiante. si l’expiration est impossible pendant la remontée, l’air dilate les poumons au-dela de leur élasticité et déchire les alvéoles pulmonaires (loi de Mariotte). le sang entraîne des bulles d’air vers le coeur par les veines pulmonaires, puis vers le cerveau par l’aorte et les carotides avec risque d’embolie Hémisphères cérébraux Art. sous-clavière dte Carotides Art. sous-clavière gche Crosse Aortique Veine pulmonaire Air Alvéoles pulmonaires Accidents

Surpression pulmonaire Quand et Où? Symptômes Mécanismes Causes A la remontée exclusivement Le risque augmente dans la zone 0-10m La gravité augmente avec la vitesse de remontée Attention aux exercices de formation Attention Suites ADD probables Toux, Difficulté respiratoire Suffocation Syncope, Mort Déchirure alvéolaire  Air  sang Sang  Alvéoles Blocage de la respiration Volontaire (apnée) ou involontaire Panique Spasme de la glotte Malformation de type bronches à clapet Crise d’asthme Valsalva prolongée à la remontée Fatigue, troubles des sens, paralysie  Aorte: Embolie gazeuse Neurologique Spume rosâtre Crachats sanglants Douleurs thoraciques  Alvéoles : OAP  Plèvre: pneumothorax arythmie cardiaque  Médiastin Emphysème médiastinal Cou enflé crépit, rouge  Trachée Emphysème sous cutanée

SP: Conduite à tenir Réagir très rapidement Ne jamais réimmerger Eviter le sur-accident (noyade) Alerter les secours Sécher, réchauffer, rassurer, allonger (PLS ?) Oxygénothérapie normobare Hydrater si conscient car ADD probable Aspirine? (c’est toujours l’accidenté qui décide) Faire évacuer vers un centre hyperbare Ne jamais réimmerger Surveiller le reste de la palanquée Sauvegarder paramètres et équipements

Prévention de la Surpression Pulmonaire Certificat médical annuel de non contre indication à la plongée Ne pas bloquer sa respiration en remontant surtout dans les 10 derniers mètres. Penser à expirer sur Vidage de masque, lâcher d’embout (échange) et sur REC. Ne jamais donner d’air au fond à un plongeur en apnée Stopper immédiatement toute remontée comportant un incident, même mineur Pas de Valsalva à la remontée Ne jamais remonter plus vite que la vitesse préconisée Accidents

Neurologique & Médulaire Accidents ADD Cutané Osteo-articulaire Oreille interne Cardio-pulmonaire Neurologique & Médulaire CANNES JEUNESSE PLONGEE Paul Franchi Février 1997 – révisé Nov 2002 Accidents

Les Accidents de Décompression - I Cause: Une désaturation trop rapide provoque la formation de bulles d’azote dans des tissus. La nature et la gravité de l’accident dépendent de la localisation et de la taille des bulles. Neurologiques Oreille interne Cardiaques Pulmonaires Médullaires Osteo-articulaires (bends) Cutanés (puces & moutons) Symptômes: les premiers troubles (malaise, fatigue intense, sensitifs, etc.) apparaissent après le retour surface: dans les 30 minutes pour 50 % des cas dans les 6 heures pour 99 % des cas. Accidents

Les Accidents de Décompression - II Cutanés (Puces, Moutons): démangeaisons localisées ou généralisées, dues à un dégazage au niveau de la peau. Accident des plongées professionnelles « au sec » Osteo-articulaires « bends »: accidents dus à des bulles « coincées », provoquant de vives douleurs aux articulations: épaules, coudes, hanches, genoux. Rare en plongée loisir (travail). Attention, la répétition peut entraîner des infirmités permanentes. Neurologiques & Médullaires : accidents généralement très graves: fatigue intense «fourmis» ou engourdissement trouble de la vision, et de la parole trouble moteurs épilepsie impossibilité d’uriner paralysie- hémiplégie coup de poignard dans les reins paraplégie Oreille interne: dégazage dans le liquide de l’oreille interne qui provoque des vertiges et des nausées, à ne pas confondre avec le mal de mer. Pulmonaire: gène respiratoire oedème du poumon Cardiaque: infarctus Accidents

Les Accidents de Décompression - III Traitement: Transfert vers un caisson de recompression multiplace. Alerte radio, transfert rapide Noter et joindre les paramètres et les ordinateurs Mettre toute la palanquée sous surveillance Traitement à l’accidenté en attendant le transfert Oxygène pur 15l/min Eau pure (1-2 l) Aspirine? (décision de l’accidenté) Important: Ne pas faire boire d’alcool Ne jamais réimmerger, mème si le transport est long Dans le doute, ne pas hésiter à transférer. Le succès du traitement et le rétablissement futur dépendent essentiellement de la rapidité de la mise en oeuvre. Prévention: les accidents de décompression sont rarement immérités: Non-respect des procédures (tables ou ordis) vitesse de remontée et temps de paliers successives & consécutives Facteurs aggravants: profils à risques: Yo-YO & inverse plongées multiples stress, froid, fatigue, médicaments, alcool Activités à éviter après la plongée: altitude, avion apnée, Valsalva efforts physiques Accidents

CANNES JEUNESSE PLONGEE Accidents Bio-chimiques Essoufflement(CO2) Narcose (N2) Hyperoxie (O2) Intoxications (CO, CO2) CANNES JEUNESSE PLONGEE Paul Franchi Février 1997 – révisé Nov 2002 Accidents

Les Accidents bio-chimiques Intoxication par CO2 ou par CO: % faible en surface => Pp critique au fond Air pollué dans la bouteille (CO, CO2) Essoufflement en plongée(hypercapnie) (CO2) Intoxication par N2 Ivresse des profondeurs ou Narcose à l’azote (le CO2 est un facteur aggravant, donc le froid, l’effort et le stress) Intoxication par O2 (Hyperoxie, cas du Nitrox et autres mélanges): Effet Paul Bert (atteinte du système nerveux central due à une exposition à une ppO2 > 1,6 bars) Ne concerne pas la plongée à l’air dans la limite juridique des 60m. Concerne la plongée au Nitrox et avec Mélanges Effet Lorrain-Smith (atteinte pulmonaire due à une exposition prolongée à une ppO2 > 0,5 bars). Ne concerne pas la plongée loisir. Accidents

Intoxication au CO2 (hypercapnie) Cause: Le gaz CO2 est toxique air pur contient 0,03 % de CO2 avec 2% => premiers troubles avec 7 % => congestion et difficulté respiratoire au dela de 7 % => syncope Effet de la profondeur sur la qualité de l’air à la surface, air avec 1% de CO2 => respirable à -40m, PPCO2 = 5b * 1% , équivalent à 5% de CO2 en surface => dangereux Intoxication par Essoufflement: surproduction de CO2 due à un effort et à une mauvaise ventilation respiratoire. Causes d’essoufflement en plongée: froid, courant, effort équipement inadapté: détendeur dur , combinaison serrée manque d’entrainement physique mauvais équilibrage ou palmage inefficace Accidents

Volumes pulmonaires et essoufflement Soufflet thoracique et volumes respiratoires réserve Inspiratoire 2 l 5 air courant 0 l 5 réserve expiratoire 1 l 5 air résiduel 1 l Schéma de l’essoufflement Rythme Amplitude PLONGEE CALME Inspiratoire 2 l 5 Courant 0 l 5 Expiratoire 1 l 5 REPOS ESSOUFFLEMENT PLONGEE EFFORT Résiduel 0 l 5 Accidents

Essoufflement test anti-essoufflement: Symptômes En plongée: essoufflement => rythme respiratoire accéléré => apnée expiratoire impossible asphyxie => panique => noyade Au retour en surface: Maux de tête, vomissements Traitement En plongée: Cesser tout effort (palmage) Se calmer Faire signe Expirer à fond (baisser la réserve) Remonter lentement et sortir Au retour en surface: Allonger au repos , Aérer, Oxygène test anti-essoufflement: tenir une apnée expiratoire de 3 sec. Prévention Avant la plongée: Vérifier l’équipement: détendeur, air Entretenir sa condition physique et son palmage Attention aux conditions difficiles: stress, houle, courants, froid En plongée: Ne jamais plonger seul Passer sa réserve dès que nécessaire Surveiller son rythme respiratoire Accidents

Narcose à l’Azote Accidents Causes: encore mal connues excitation neuronique par la PPN2 en augmentation avec la profondeur Troubles selon les individus à partir de -30m Tous les plongeurs après - 60 m Favorisée par le stress, le froid, la fatigue l’absence de visibilité le CO2 Symptômes euphorie, déséquilibre, dialogue intérieur en hausse attention, mémoire et coordination en baisse syncope => coma => noyade Prévention Ne jamais plonger seul Ne plonger qu’en bonne condition physique et psychique Attention aux conditions difficiles: courants, froid, manque de visibilité N’augmenter que progressivement les profondeurs maxis Traitement: Remontée immédiate Accidents

Intoxication à l’Oxygène (hyperoxie) Effet Lorrain-Smith: lésions pulmonaires dues à une inhalation prolongée d’O2 (plus de 2h) avec une PPO2 > 0,5 bar. Ne concerne pas la plongée amateur à l’air et peu probable au Nitrox Concerne des séjours longs ou répétitifs sous 15 m et plus (ou les caissons hyperbares) Effet Paul Bert: des troubles graves apparaissent avec inhalation d’O2 avec une PPO2 > 1,6 bar (variable selon les individus). Symptômes gène respiratoire, anxiété, troubles de la vision crise épileptique: 3 phases contractive, tonique, dépressive => mort Traitement en plongée: remontée immédiate, mais pas en phase tonique Traitement en surface: ne pas donner d’oxygène Prévention: ne pas dépasser 60 m avec de l’air PPO2= 7b * 0, 21 ≈ 1, 5 (Dalton) attention aux mélanges enrichis en O2: NITROX, DECO, TRIMIX, etc Accidents

CANNES JEUNESSE PLONGEE Accidents Milieu marin Noyade Froid Apnée Dangers CANNES JEUNESSE PLONGEE Paul Franchi Février 1997 – révisé Nov 2002 Accidents

La noyade: cause unique et circonstances multiples Asphyxie aigue due à une immersion consécutivement à Epuisement Panique Syncope: cardiaque ou apnée Sur-accident: Narcose, Essoufflement, hyperoxie SP, ADD Froid Choc du au milieu Incarcération (filet, épave, grotte, tunel, ..) Panne matériel Hydrocution

La noyade: Prévention Savoir nager Condition physique Hygiène de vie Entrainement technique Contrôle et entretien de l’équipement Attention aux Conditions Météo, courant, visi, froid Plongées spéciales: épaves, grottes, etc Pas de plongée solo Surveillance des autres Assistance immédiate

CAT Conscient : position demi assise, mettre sous oxygène Inconscient Ventile ? Libérer les VAS Mise en PLS Oxygénothérapie Non Assister la respiration et contrôle de l’activité cardiaque Massage cardiaque Ne pas réchauffer Alerter les secours

Le froid (hypothermie) Les transferts de châleur en plongée Conduction: entre deux corps immobiles ayant de températures différentes. L’eau infiltrée dans la combinaison Convection : pareil, mais mobiles L’eau qui circule quand la combinaison est ouverte ou mal ajustée Rayonnement ou Radiation: infra rouges. Pas sous l’eau Changement d’état (évaporation). Air respiré dilaté

La thermorégulation humaine Le frisson La vasoconstriction La transpiration Assurer l’homéothermie coûte 25 fois plus cher dans l’eau que dans l’air.

Hypothermie Premier stade : température centrale entre 34 et 37°C : abaissement de la température cutanée, vasoconstriction, diminution du volume sanguin, envie de faire pipi, accélération du rythme cardiaque, frissons Deuxième stade : entre 27 et 34°C : arythmie cardiaque, baisse de la tension artérielle, engourdissement Troisième stade : entre 25 et 27°C: comma, syncope mort.

Facteurs aggravants Eau très froide Plongée longue Protection insuffisante ou inadaptée Fatigue Troubles de la circulation sanguine Manque de gras sous-cutané (pour une fois qu’il sert celui-là !!) Pas assez mangé (ou mal) avant de partir Cas des enfants

Conduite à tenir Sortir de l’eau Déséquiper Sécher sans frictionner Eventuellement boisson chaude et sucrée mais pas alcoolisée Surveiller

Accidents de l’Apnée Communs avec le plongeur autonome : barotraumatismes à la descente, essoufflement, froid, noyade, dangers du milieu, rarement ADD (pêcheurs de perles) Accidents spécifiques : syncope hypoxique, OAP infarctus (plus fréquent à cause de l’intensité de l’effort)

Rendez-vous syncopal des 7 m : Syncope hypoxique

Œdème Aigu Pulmonaire (OAP) Mécanisme : pendant la descente, le volume pulmonaire devient inférieur à la capacité résiduelle fonctionnelle (loi de Mariotte) « Blood shift » : avec de l’entraînement, on constate que le sang se concentre dans l’espace médiastinal,que la pression sanguine augmente, ce qui limite l’écrasement des alvéoles pulmonaires Prévention limiter les profondeurs d’apnée. s’entraîner progressivement

Prévention et CAT Ne pas plonger seul, mais entre binômes de même niveau L’apnée exige une très bonne forme physique Ne pas se surlester Ne pas chercher à battre des records Apnées dynamiques plutôt que statiques Pas d’hyperventilation Ménager des temps de récupération en surface

Dangers du milieu Embarcations de surface, filets, explosifs Météo, courant, houle, visibilité, froid Plongées particulières: de nuit, sous glace, spéléo, épaves La faune: ça mort, ça pince, ça pique…..surtout si on l’embête Piqûres venimeuses : vive, rascasse, raies, poisson pierre, pteroïs, serpents , … Piqûres urticantes : méduses, anémones, corail, plancton, … Soleil, Chaleur La déshydratation est un facteur important favorisant le risque ADD