A la découverte de Lyon Sortie scolaire du 24 mai 2012 Ce1–Ce2 Cm1-Cm2
Les maîtresses CE1- CE2 Claire Schiavo CM1-CM2 Fabienne Nicollet et Emmanuelle Rey Les parents accompagnateurs Karine Jovillain Ayiet Kadim Jeanine Mécène Marc Cichy
En attendant le train, à la gare du péage de Roussillon…
Dans le TER, direction gare de Lyon-Perrache Dans le TER, direction gare de Lyon-Perrache. Pour certains, c’est une première !
Gare de Lyon-Perrache: après le train, l’escalator !
L’aventure continue : on va à présent prendre le métro !
Dans le métro, en direction de l’Hôtel de Ville…
Sur la place des Terreaux… L’Hôtel de Ville et son beffroi, la sculpture d’Henri IV, la fontaine de Bartholdi symbolisant la Garonne tirée vers l’océan par ses affluents( elle était prévue pour la ville de Bordeaux !)
L’ancien couvent des bénédictines devenu sous Napoléon Ier le musée des Beaux-Arts. Le réfectoire du couvent, orné de nombreuses sculptures avec, au fond, une peinture représentant la Cène (le dernier repas de Jésus avec ses apôtres).
La fresque des lyonnais Cette fresque a été réalisée sur un mur aveugle, tout ce que l’on y voit n’est que peinture. Les personnes représentées ont marqué l’histoire de la ville de Lyon dans des domaines très divers. Plus il s sont haut dans les étages, plus ils sont anciens.
On reconnaît le très célèbre Guignol accompagné de son créateur Laurent Mourguet. Sur le balcon, ce sont Antoine de St Exupéry et son Petit Prince. Au début du XXe siècle, les frères Lumière inventent le cinématographe.
Au rez-de-chaussée, le chef cuisinier Paul Bocuse, accueille les clients tandis que l’écrivain Frédéric Dard lève son verre à notre santé. L’Abbé Pierre s’apprête à sortir de l’immeuble. La jeune femme enceinte qui passe avec son étui à violon à la main, quant à elle, est une simple habitante du quartier qui a prêté son image au peintre.
Nous traversons la Saône par la passerelle St Vincent pour rejoindre la rive droite et ses vieux quartiers : St Jean et Fourvière. On peut déjà apercevoir la tour métallique au sommet de la colline.
Un bouchon lyonnais, restaurant de spécialités telles que les quenelles de brochet, le saucisson au beaujolais, l’andouillette ou encore la cervelle de canut… connaissez-vous tous ces mets ?
St Jean, le quartier Renaissance Au temps des grandes foires qui attiraient des marchands de toute l’Europe, la loge du change permettait de changer sa monnaie afin de faire du commerce. Par la suite, elle est devenu et demeure encore un temple protestant.
Nous entrons dans une traboule, l’un de ces célèbres passages couverts entre 2 immeubles qui permet de passer d’une rue à une autre rue parallèle. Elles ont été particulièrement utiles aux Résistants durant la 2de Guerre Mondiale.
Les marches d’escalier des immeubles étaient percées de manière à ventiler les caves que les fréquentes crues de la Saône rendaient très humides.
Une entrée d’immeuble dont les pierres portent les indications gravées par le tailleur de pierres. Les a-t-il faites du mauvais côté ou est-ce le maçon qui a mal posé les pierres? Toujours est-il que ces inscriptions ne devraient pas être visibles.
La place de la baleine, ainsi nommée car pendant le carême, les lyonnais, qui ne mangeaient pas de viande, faisaient venir par bateaux de la baleine. Il y avait de quoi nourrir du monde ! Dans une traboule, on arrive dans une sorte de cour intérieure d’où l’on peut voir les étage de cet immeuble renaissance.
Des fenêtres à meneaux typiques de la Renaissance, c’est-à-dire un élément de maçonnerie qui divise une grande ouverture en 4 plus petites. Ce type de fenêtres a disparu de nombreux bâtiments lorsqu’un impôt sur les fenêtres a été décrété. Les meneaux ont été détruits, divisant ainsi par 4 le nombre de fenêtres d’une façade !
La cour de la maison du chamarier, notable lyonnais au XVIe siècle La cour de la maison du chamarier, notable lyonnais au XVIe siècle. On reconnaît des fenêtres à meneaux de style renaissance mais également du style gothique (les fines sculptures). Le plafond du balcon donnant sur la cour intérieure est orné de peintures
L’horloge astronomique de la cathédrale St Jean (ou primatiale). A midi, les automates s’animent.
Le chœur de style roman avec ses voûtes de plein cintre.
La rosace sud La rosace nord
La primatiale au portail de style gothique flamboyant richement sculpté.
Prochaine étape, la colline de Fourvière; et pour y accéder, quoi de mieux que…
Le funiculaire surnommé La Ficelle (à cause de son mécanisme)
Enfin la pause pique-nique bien méritée !
Panorama un peu brumeux de Lyon vu de Fourvière…
La basilique de Fourvière érigée au XIXe siècle.
Remontons encore le temps avec la visite des théâtres romains de Fourvière…
L’acoustique y est remarquable… on a testé !
Les CM1 CM2
Une canalisation sortant de la citerne destinée à alimenter la ville en eau
Après la descente à pied des théâtres romains jusqu’au quartier St Georges , nous traversons une dernière fois la Saône au niveau du Pont Bonaparte puis nous arrivons sur la très célèbre place Bellecour.
La gare Perrache, à quelques minutes du départ…
Et pour finir, un « joyeux anniversaire » à Enzo et Roméo qui fêtaient leurs 11 ans ce jour-là !