Sensibilisation et prévention de la violence familiale des FC Exposé général Introduction : L’animateur souhaite la bienvenue aux participants, se présente, présente l’organisation qu’il/elle représente et son rôle au sein de cette organisation. Le moment est opportun pour passer en revue les normes de propreté, d’entretien ou communautaires indiquées. Le moment serait également bien choisi pour souligner qu’une séance d’exposé général n’est peut-être pas le meilleur endroit pour révéler des choses personnelles, mais que les animateurs se rendront disponibles après la séance dans le cas où un participant sentirait le besoin d’aborder une question de nature personnelle. Il serait également important de préciser que le présent contexte vous oblige à vous limiter à diriger les gens vers les services appropriés, sur demande. Décrivez brièvement l’objet et le but de la séance. Objet : Exposé général et non développement de compétences. But : Accroître la sensibilisation du public à la violence familiale en général et dans les FC. Préciser l’obligation de rendre compte et les rôles et responsabilités de chaque membre des FC dans la prévention et l’intervention relatives aux incidences de violence familiale.
Grandes lignes : Définition de la violence Mythes et réalités Types de violence Escalade et cycle de la violence Profil des agresseurs présumés et des survivants de la violence Impact Ressources Initiatives communautaires des bases et des escadres Passez brièvement les grandes lignes du cours en revue puis demandez aux participants s’ils souhaiteraient voir aborder d’autres sujets au cours de cette séance. Parmi les questions mentionnées par l’auditoire, certaines sont susceptibles de convenir à la présente réunion et d’autres, non (trop personnelles, débordent de l’exposé général, seraient pertinentes pour un auditoire différent, p. ex. : des dirigeants). Si l’on mentionne un sujet qui ne peut ou ne devrait pas être traité dans le cadre d’une séance d’exposé général, inscrivez-le au tableau et demandez à la personne de venir vous voir après la séance pour que vous l’orientiez vers des ressources pertinentes. 2
Définition : (DOAD 5044-4) La violence familiale s’entend d’un abus de pouvoir au sein d’une relation familiale, de confiance ou de dépendance. Elle comprend de nombreuses formes de comportements violents, comme : les blessures infligées aux animaux de compagnie la violence physique la violence sexuelle l’homicide le harcèlement criminel (harcèlement avec menaces) la violence émotive la violence psychologique la négligence l’exploitation financière la destruction de la propriété Demandez aux participants de définir la violence. Quelle est la différence entre colère et violence? La colère est une émotion comme une autre. C’est une chose que nous ressentons en réaction à un incident ou à une situation. La violence est un comportement choisi, une mesure prise afin d’exprimer une émotion, comme la colère. Indiquez que la définition qui apparaît sur la diapositive est celle qu’utilise actuellement la DOAD 5044-4-Violence en milieu familial, qui constitue la politique officielle des FC en matière de violence familiale. Cette politique est actuellement en cours de mise à jour. Il existe plusieurs définitions de la violence familiale, certaines plus larges que d’autres. Toutefois, pour le moment, la présente définition est celle avec laquelle les participants, en tant que membre des FC, doivent se familiariser. 3
La violence est : constant fréquent Un abus de pouvoir : intense contrôler maintenir l’autre en position d’infériorité imposer certains comportements utilisé pour : Indiquez les trois critères de base utilisés pour distinguer la violence : (référence?) La constance : le cycle de la violence La fréquence : le nombre de fois L’intensité : l’escalade Constance : elle perdure avec le temps. La violence n’est pas une perte de contrôle. Au contraire, c’est un moyen que l’on choisit pour dominer l’autre et pour affirmer son pouvoir sur cette personne. Elle peut se produire entre des partenaires mariés, non mariés, engagés dans une relation ou même simplement dans le cadre d’un rendez-vous, peu importe leur âge. Tous les actes de violence sont commis dans un but particulier. Pourquoi croyez-vous que les gens ont recours à la violence? - besoin de pouvoir et de contrôle - historique familial - divers agents stressants - isolement 4
Mythes et réalités Vrai ou faux?
Une personne sur quatre connaîtra la violence dans les relations intimes au cours de sa vie. VRAI Choisir quelques éléments pertinents dans cette liste La violence familiale n’est pas propre aux FC. Cependant, comme elle existe au sein de la population générale, il est important d’aborder le sujet au sein des FC. Environ 12% des victimes de crimes violents ont été victimes de violence familiale, 83% d'entre eux étaient des femmes. (Référence : Statistique Canada, Rapport sur la violence familiale 2009; http://www.phac-aspc.gc.ca/ncfv-cnivf/pdfs/fv-85-224-XWE-eng.pdf) La violence touche une femme sur trois dans le monde. (Source : United Nations Population Fund, 2010, http://www.unfpa.org/help/sitemap/fr/index.html) Chaque année au Canada, jusqu’à 360 000 enfants sont exposés à la violence familiale (Source : Derrière des portes closes, l’effet de la violence familiale sur les enfants qui en sont témoins, rapport rédigé conjointement par l’Unicef, The Body Shop International et le Secrétaire général des Nations Unies – étude du Secrétaire général des Nations Unies sur la violence contre les enfants, 2006.)
Une personne violente souffre de maladie mentale. FAUX La violence est un crime et non une maladie. La violence s’apprend et peut se désapprendre. Dans la plupart des cas, la personne violente est psychologiquement normale et elle n’est violente qu’à la maison. La violence familiale est trop répandue pour être attribuable à une maladie mentale. L’agresseur peut être une personne apte à fonctionner dans la société et qui est perçue par ses collègues de travail comme travaillante, généreuse et joviale. Si la personne souffrait vraiment de maladie mentale, elle ne pourrait pas limiter son comportement violent à son foyer. 7
La violence familiale est généralement causée par l’abus d’alcool. Faux Choisir quelques éléments parmi les suivants : Dans près de la moitié des relations marquées par la violence, l’auteur des actes de violence avait habituellement bu. Cependant, l’abus d’alcool ne doit pas être considéré comme la cause de la violence familiale. (Source — Canadian Law Review, 2009. http://www.justice.gc.ca/fra/min-dept/pub/phiri-smir/juri-law.html) L’alcool est un élément d’une combinaison de facteurs de risque, dont font également partie la personnalité, les comportements acquis, l’éducation, le fait d’avoir été témoin de violence dans l’enfance, le contexte culturel et social, et dont les recherches ont établi l’association avec la violence familiale. La consommation d’alcool favorise la violence. Cependant, la violence familiale résulte vraiment du désir de l’auteur d'actes de violence d’exercer un pouvoir et le contrôle sur son ou sa partenaire. Les personnes violentes justifient souvent leur comportement en blâmant l’abus d’alcool pour éviter d’assumer la responsabilité de leurs comportements violents. L’alcool réduit les inhibitions et la maîtrise de soi. Cependant, une personne violente sait ce qu’elle fait. (Source — Centre national d’information sur la violence dans la famille (1993). RENSEIGNEMENTS SUR LA VIOLENCE FAMILIALE ET L’ABUS DES SUBSTANCES. http://www.phac-aspc.gc.ca/ncfv-cnivf/violencefamiliale/html/fvsubstance_f.html) Le traitement de l’alcoolisme ne règle pas le problème de violence des personnes qui ont un comportement violent. (Source — DOMESTIC VIOLENCE HANDBOOK for Police and Crown Prosecutors in Alberta, 2008. https://www.solgps.alberta.ca/safe_communities/community_awareness/family_violence/Publications/Domestic%20Violence%20Handbook.pdf) 8
Certaines attitudes incitent les agresseurs à faire preuve de violence. Vrai Il n’y a aucune excuse pour maltraiter quelqu’un. L’auteur d'actes de violence est souvent très dépendant sur le plan affectif dans ses relations, accepte la croyance traditionnelle voulant que l’expression de ses émotions soit un signe de faiblesse, et ne fait pas confiance aux autres. Souvent, l’agressivité est perçue par l’auteur d'actes de violence comme le seul moyen acceptable de résoudre un conflit. Les auteurs d’actes de violence ont également une très faible estime de soi et sont très angoissés. Dans bien des cas, l’auteur d'actes de violence a été maltraité ou a été témoin de violence familiale dans son enfance. (Source — Justice Canada. (2007). Violence familiale : Fiche d’information du ministère de la Justice du Canada. http://www.justice.gc.ca/fr/ps/fm/familyvfs.html) 9
Les victimes de violence aiment se faire battre. FAUX Personne n’aime être maltraité. De nombreuses raisons expliquent pourquoi une personne maltraitée ne quitte pas son bourreau. Honte Peur de ruiner la carrière du conjoint ou de la conjointe (dans les FC) Perte de revenu Perte du foyer et de la communauté des FC Dépendance Perte de l’estime de soi Isolement Famille ou pressions sociales Amour 10
Il n’y a aucune excuse à la violence. Les quelques dernières diapositives nous ont montré des déformations, des mythes et de fausses croyances courantes en ce qui a trait à la violence familiale. 11
La violence n’est pas toujours physique … … mais elle fait toujours mal! Comme nous l’avons dit précédemment, il y a de nombreux types de violence. La violence n’est peut-être pas toujours physique, mais elle fait toujours mal. 12
Types de violence : Violence émotive Violence psychologique Négligence Exploitation financière Destruction de la propriété (ou des biens) Blessures infligées à des animaux de compagnie Violence physique Violence sexuelle Homicide Harcèlement criminel (harcèlement avec menaces)
Violence physique : Pousser ou frapper quelqu’un Lancer ou briser des objets Frapper le mur Donner un coup de pied dans une porte Maltraiter un animal Une violence qui implique des actions… Demandez des exemples de violence physique. La forme de violence la plus connue et la plus facile à déceler est celle qui se voit. 14
Violence verbale : Crier, insulter, réprimander pour des choses sans importance Proférer des menaces Critiquer Humilier Une violence qui s’entend… Demandez des exemples de violence verbale La violence avec les mots. 15
Exploitation financière : Priver la personne d’argent Contrôler l’accès de la personne à l’argent Empêcher la personne de travailler Laisser la personne dans l’ignorance en ce qui concerne le revenu familial ou la manière dont il est dépensé Une violence qui entraîne la dépendance… Demandez des exemples d’exploitation financière. Le contrôle des finances 16
Violence sexuelle : Viol conjugal Vengeance par le refus de contacts physiques ou de marques d’affection Dégradation sexuelle Harcèlement Une violence qui touche l’intimité… Demandez des exemples de violence sexuelle Le viol conjugal : avoir des relations sexuelles dans une atmosphère de peur ou sans consentement Ce sujet est encore tabou. 17
D'où est-ce que la violence familiale vient? Il y a de nombreux facteurs de risque qui ne sont pas aisément modifiables. Détresse conjugale, consommation d’alcool, historique de la violence familiale dans les périodes préalables au déploiement. Bien que certains problèmes concernant la méthodologie des études empêchent de tirer des conclusions déterminantes, certains facteurs de risque que l’on croit associés à la violence familiale dans les communautés militaires semblent apparaître de façon constante dans la recherche. VRI -- violence dans les relations intimes Les facteurs de risque désignés de la VRI ne sont pas faciles à modifier, sont enracinés dans les valeurs et les attitudes de l’ensemble de la communauté dans laquelle les militaires sont recrutés et ces derniers y sont généralement initiés dans l’enfance. (Moloughney, 2007) Peu importe d’où elle vient, quiconque choisit la violence est seul et entièrement responsable de ses attitudes, comportements, affirmations et actions. 18
D'où est-ce que la violence familiale vient? Les croyances sociales et culturelles selon lesquelles chercher de l’aide sous la forme de services peut nuire à la réussite professionnelle. Modèles de prestation de service inopportuns. 19
Escalade de la violence … 20 Violence psychologique à violence verbale Violence verbale à exploitation financière Exploitation financière à violence sexuelle Violence sexuelle à violence physique Homicide ou suicide Les abus sont de plus en plus graves, au fil du temps. Le facteur intensité (tolérance). La situation ne fait qu’empirer. Chez la plupart des couples, les abus sont de plus en plus graves, au fil du temps. L’escalade peut se produire rapidement ou elle peut s’échelonner sur plusieurs mois, voire plusieurs années. Les agresseurs ont recours à la violence physique lorsqu’ils pensent qu’il n’y a pas d’autre moyen pour faire du mal à leurs victimes ou pour les blesser. C’est alors qu’ils infligent des lésions corporelles. 20
Le cycle de la violence : Montée de la tension Incident particulièrement violent Justification et blâme « Lune de miel » La violence se déroule en quatre phases : Montée de la tension : L'agresseur, incapable d’exprimer ses émotions ou ses frustrations, devient de plus en plus tendu. Cette tension conduit à la phase préalable à la crise où l'agresseur renforce ses demandes en augmentant son contrôle sur le survivant de la violence. Inconfort, frustration et tension s’installent dans la vie de tous les jours de l'agresseur. La tension monte aussi entre les partenaires dans la relation. Incident particulière violent : c’est la phase de l’explosion. C’est là que se produit le comportement violent. Ici, la violence atteint son sommet. Pendant cette phase, les cinq types de violence sont susceptibles d’être utilisés. L’escalade de la violence peut être décelée pendant cette phase. La justification et le blâme : L'agresseur justifie sa violence en mettant la faute sur les attitudes, comportements, valeurs et commentaires de son partenaire. Le survivant de la violence se sent souvent coupable et se culpabilise de la violence de son partenaire. L'agresseur blâme le survivant de la violence et trouve des excuses à sa violence. La lune de miel/accalmie : Excuses, regrets, cadeaux, témoignages d’amour. Même les relations les plus violentes débutent souvent par une relation romantique sous le signe de l’amour. De nombreux abuseurs sont gentils, attentifs et très amoureux et donnent l’impression à leurs futures victimes qu’elles sont uniques et aimées. C’est la période pendant laquelle un changement est espéré. 21
Cycle de la violence Plus le cycle se répète, plus les incidents violents gagnent en fréquence et en gravité. Selon les statistiques des refuges, une femme subit en moyenne 37 agressions physiques avant de déposer une plainte. Pourquoi le cycle se répète-t-il? - peur et honte - ignorance de l’aide disponible - espoir et amour - isolement - absence de solutions de rechange 22
L’agresseur : Un portrait Enfant ayant survécu à la violence ou en ayant été témoin Adhésion aux rôles sexuels traditionnels Rigidité et impulsion Rejet du blâme sur les autres Isolement social Enfant qui a été maltraité ou a été témoin de violence : 80 % des personnes qui infligent des mauvais traitements ont besoin d’être fortes, d’avoir le contrôle, d’avoir du succès, d’être agressives. Cela vient de la croyance selon laquelle l’expression des émotions est un signe de faiblesse. L’auteur d'actes de violence a le pouvoir, est le chef du ménage. Rigidité : Les auteurs d’actes de violence savent ce qu’ils font; ils n’ont pas perdu le contrôle. Ils planifient leurs agressions. Ils manifestent peu de remords. Ils cherchent à susciter la peur chez leur partenaire pour se sentir supérieurs et éprouver un sentiment de valeur personnelle. Impulsivité : C’est ainsi que les auteurs d’actes de violence choisissent de résoudre leurs conflits, de relâcher leur stress et de reprendre le contrôle de la situation. Ils ne tiennent pas compte des conséquences de leur comportement. Pour résoudre les problèmes, ils pensent qu’ils doivent être agressifs; c’est la seule façon de se gagner le respect des autres. Rejeter le blâme sur les autres : Les auteurs de sévices n’ont aucune responsabilité, blâment les autres, ne croient pas avoir de problème et minimisent le sérieux de la situation. Isolement social : Les auteurs de sévices doivent régler leurs problèmes eux-mêmes; demander de l’aide est un signe de faiblesse. Ils ne font pas confiance aux autres et ont des amitiés superficielles. Alberta Justice Communications (2008). DOMESTIC VIOLENCE HANDBOOK for Police and Crown Prosecutors in Alberta, https://www.solgps.alberta.ca/safe_communities/community_awareness/family_violence/Publications/Domestic%20Violence%20Handbook.pdf Raisons sous-jacentes : Dépendance émotionnelle Faible estime de soi Besoin de se sentir en sécurité, de contrôler 23
La victime de la violence : Un portrait Enfant ayant survécu à la violence ou en ayant été témoin Adhésion aux rôles sexuels traditionnels Tendance à justifier, à minimiser Isolement social Estime de soi faible Raisons sous-jacentes : Amour et espoir Culpabilité et honte Pressions familiales et sociales Dépendance et peur Enfant survivant ou témoin de la violence : Apprend la soumission. Adhésion aux rôles sexuels traditionnels : Responsable de prendre soin de la famille et de son bien-être (prend l’entière responsabilité de leurs besoins émotionnels). Les larmes sont acceptables. Le survivant de la violence tend à porter le blâme lorsque les choses vont mal. Tendance à justifier, à minimiser : Nie ou minimise la fréquence et la gravité de la violence. La personne agit ainsi afin de cacher ses sentiments de honte, de peur et de gêne. Elle ne sait pas ce qu’est la violence. Elle se sente coupable et responsable des actes de violence de l'agresseur. Elle s’attend à faire l’impossible, à être parfaite. À son esprit, la personne maltraitée est la seule à avoir un problème. Isolement social : Réseau social limité ou inexistant. Perte d’intérêt pour les autres à cause des menaces de l'agresseur. Faible estime de soi : Perte de confiance en soi. Se sent impuissant à changer la situation. Devient passif et apathique. 24
Impact de la violence sur la victime Impact physique : Blessures ou cicatrices physiques visibles Perte d’appétit Troubles du sommeil Divers problèmes de santé, y compris maux de tête, problèmes d’estomac, problèmes respiratoires et fatigue. 25
Impact de la violence sur la victime Impact psychologique : Peur, tristesse, honte, culpabilité, sentiment d’impuissance Perte d’estime de soi et de confiance en soi Stress, anxiété, perte d’identité personnelle Dépendance, isolement, dépression Rupture des relations avec les êtres chers Suicide References: Alberta Justice Communications (2008). DOMESTIC VIOLENCE HANDBOOK for Police and Crown Prosecutors in Alberta, https://www.solgps.alberta.ca/safe_communities/community_awareness/family_violence/Publications/Domestic%20Violence%20Handbook.pdf Canadian Law Review, 2009. http://www.justice.gc.ca/fra/min-dept/pub/phiri-smir/juri-law.html Justice Canada. (2007). Violence familiale : Fiche d’information du ministère de la Justice du Canada. http://www.justice.gc.ca/fr/ps/fm/familyvfs.html Statistique Canada, Rapport sur la violence familiale 2009; http://www.phac-aspc.gc.ca/ncfv-cnivf/pdfs/fv-85-224-XWE-eng.pdf 26
Impact sur les enfants Impact physique : Traumatisme neurologique Problèmes de poids, maux d’estomac Troubles du sommeil, migraines Problèmes respiratoires, problèmes de peau Mauvaise santé générale References: Alberta Justice Communications (2008). DOMESTIC VIOLENCE HANDBOOK for Police and Crown Prosecutors in Alberta, https://www.solgps.alberta.ca/safe_communities/community_awareness/family_violence/Publications/Domestic%20Violence%20Handbook.pdf Canadian Law Review, 2009. http://www.justice.gc.ca/fra/min-dept/pub/phiri-smir/juri-law.html Justice Canada. (2007). Violence familiale : Fiche d’information du ministère de la Justice du Canada. http://www.justice.gc.ca/fr/ps/fm/familyvfs.html Statistique Canada, Rapport sur la violence familiale 2009; http://www.phac-aspc.gc.ca/ncfv-cnivf/pdfs/fv-85-224-XWE-eng.pdf 27
Impact sur les enfants Impact sur le comportement : Retards de développement, inadaptation à l’école (p. ex. difficultés d’apprentissage, de fréquentation, mauvaises notes) Timidité, repli sur soi, peur des étrangers Difficulté à socialiser avec des amis ou à faire confiance aux autres Comportement agressif ou antisocial Délinquance, consommation de drogues Dépression, suicide References: Alberta Justice Communications (2008). DOMESTIC VIOLENCE HANDBOOK for Police and Crown Prosecutors in Alberta, https://www.solgps.alberta.ca/safe_communities/community_awareness/family_violence/Publications/Domestic%20Violence%20Handbook.pdf Canadian Law Review, 2009. http://www.justice.gc.ca/fra/min-dept/pub/phiri-smir/juri-law.html Justice Canada. (2007). Violence familiale : Fiche d’information du ministère de la Justice du Canada. http://www.justice.gc.ca/fr/ps/fm/familyvfs.html Statistique Canada, Rapport sur la violence familiale 2009; http://www.phac-aspc.gc.ca/ncfv-cnivf/pdfs/fv-85-224-XWE-eng.pdf 28
Impact sur les enfants Impact psychologique : Faible estime de soi, problèmes d’identité, méfiance Anxiété, stress, nervosité Problèmes d’attention et de concentration Peur, tristesse, confusion, culpabilité References: Alberta Justice Communications (2008). DOMESTIC VIOLENCE HANDBOOK for Police and Crown Prosecutors in Alberta, https://www.solgps.alberta.ca/safe_communities/community_awareness/family_violence/Publications/Domestic%20Violence%20Handbook.pdf Canadian Law Review, 2009. http://www.justice.gc.ca/fra/min-dept/pub/phiri-smir/juri-law.html Justice Canada. (2007). Violence familiale : Fiche d’information du ministère de la Justice du Canada. http://www.justice.gc.ca/fr/ps/fm/familyvfs.html Statistique Canada, Rapport sur la violence familiale 2009; http://www.phac-aspc.gc.ca/ncfv-cnivf/pdfs/fv-85-224-XWE-eng.pdf 29
Impact sur l’agresseur Dépression Perte d’estime de soi Problèmes juridiques Problèmes au travail Possibilité de riposte par le survivant de la violence Continuité de la violence References: Alberta Justice Communications (2008). DOMESTIC VIOLENCE HANDBOOK for Police and Crown Prosecutors in Alberta, https://www.solgps.alberta.ca/safe_communities/community_awareness/family_violence/Publications/Domestic%20Violence%20Handbook.pdf Canadian Law Review, 2009. http://www.justice.gc.ca/fra/min-dept/pub/phiri-smir/juri-law.html Justice Canada. (2007). Violence familiale : Fiche d’information du ministère de la Justice du Canada. http://www.justice.gc.ca/fr/ps/fm/familyvfs.html Statistique Canada, Rapport sur la violence familiale 2009; http://www.phac-aspc.gc.ca/ncfv-cnivf/pdfs/fv-85-224-XWE-eng.pdf 30
Facteurs ayant une incidence sur l’impact Durée des mauvais traitements Intensité de la violence Relation entre le survivant et l’agresseur References: Alberta Justice Communications (2008). DOMESTIC VIOLENCE HANDBOOK for Police and Crown Prosecutors in Alberta, https://www.solgps.alberta.ca/safe_communities/community_awareness/family_violence/Publications/Domestic%20Violence%20Handbook.pdf Canadian Law Review, 2009. http://www.justice.gc.ca/fra/min-dept/pub/phiri-smir/juri-law.html Justice Canada. (2007). Violence familiale : Fiche d’information du ministère de la Justice du Canada. http://www.justice.gc.ca/fr/ps/fm/familyvfs.html Statistique Canada, Rapport sur la violence familiale 2009; http://www.phac-aspc.gc.ca/ncfv-cnivf/pdfs/fv-85-224-XWE-eng.pdf 31
Comment pouvez-vous aider? Prenez position! Appelez! Apportez votre soutien Se référer D’autres façons de s’impliquer? En cas d’urgence médicale ou lorsque le bien-être et la sécurité des personnes impliquées est en danger, il n’y a qu’un choix à faire : appeler la police militaire ou, à défaut, les services d’urgence de la base. Différentes manières d’aider : se porter volontaire, aider la personne (par exemple, surveiller les enfants), écouter, soutenir, être présent. Vous ne pouvez pas agir au nom du survivant de la violence. Le survivant de la violence doit le faire pour lui-même. 32
Lorsqu’une victime décide de partir … Respectez sa décision Assurez-vous que la personne comprend les risques Soutenez la personne Veillez à ce qu’elle soit en sécurité Mettez-la en contact avec les ressources à sa disposition La recherche a démontré que la période suivant immédiatement une séparation est le moment le plus dangereux pour le survivant de la violence. 33
Lorsqu’une victime décide de rester… Respectez sa décision Dites-lui que vous êtes là s’il/si elle a besoin de vous Trouvez un moyen de rester en contact Élaborez ensemble un plan de sécurité Parlez-lui des ressources à sa disposition Ce qu’il ne faut pas faire : Juger la situation : « Je n’accepterais jamais cela. » Interpréter la situation : « Il/elle est sans doute fatigué(e) et stressé(e). » Consoler et encourager : « Ça va passer »; « Ça arrive à tout le monde »; « Donne-toi du temps. » Offrir des solutions : « Pourquoi ne le/la quittes-tu pas? » 34
Pourquoi la déclarer? Pour créer un climat favorable à la détection précoce et à l’intervention immédiate. Les membres des FC qui occupent des postes professionnels ou cliniques ont le devoir d’informer. Les membres des FC et les civils du MDN ont une obligation morale d’informer. Dans le but d’assurer la sécurité de ceux qui sont touchés par la violence et pour empêcher que d’autres enfants soient directement ou indirectement victimes de violence, maintenant ou plus tard, nous devons prendre position et briser le cycle du silence. Les membres des FC qui occupent des postes de supervision se doivent de connaître leurs rôles et responsabilités (décrits dans la DOAD 5044-4 Violence en milieu familial), les exigences du DMCARM et la Directive du CEMD sur la violence familiale. Les professionnels et ceux qui occupent des postes dans les soins de santé ou dans l’enseignement doivent connaître les exigences et leurs devoirs provinciaux d’informer s’ils connaissent une personne à risque de se blesser ou de blesser les autres. Comme membre de la société en général, nous avons tous une obligation morale de briser la loi du silence et d’aller vers ceux qui sont en danger. 35
Stratégie nationale de prévention et de sensibilisation Campagne de prévention et de sensibilisation en matière de violence familiale « Prenez position contre la violence familiale » DOAD 5044-4 Directive du CEMD aux commandants – Chapitre 23 sur la prévention de la violence familiale La campagne nationale annuelle, « Luttez contre contre la violence familiale », qui aura lieu en octobre, est le résultat d’une collaboration entre la QV, la PSF et la DSFM. Elle propose des affiches, des dépliants et des séances de sensibilisation. Cette campagne est standardisée à l’échelle nationale, mais chaque base/escadre adapte les activités de manière à répondre à ses besoins propres. La DOAD 5044-4, Violence en milieu familial, est la politique qui fournit des directives en matière de violence familiale dans les FC. Chaque année, des membres des équipes d’aide aux victimes de crise familiale (coordonnateurs de la prévention et de l’intervention des CRFM, policiers militaires, travailleurs sociaux et promoteurs de la santé) se rencontrent dans le cadre d’une formation afin de s’assurer que leurs habiletés et leurs outils sont toujours d’actualité. Énergiser les forces, le programme de promotion de la santé des FC, offre un certain nombre de programmes standardisés à l’échelle nationale qui peuvent indirectement prévenir la violence familiale. Il s’agit, notamment, de Gérer les moments de colère, du Cours préparatoire sur les relations, et Sensibilisation aux problèmes liés à l’alcool et aux autres drogues. 36
Stratégie nationale de prévention et de sensibilisation Les équipes d’aide aux victimes de crise familiale et leur formation annuelle Programmes Énergiser les Forces Réseau des Centres de ressources des familles militaires
Ressources d’intervention au sein des FC Équipes d’aide aux victimes de crise familiale Services psychosociaux Police militaire Aumôniers Médecins militaires Demander aux participants quelles ressources d’intervention sont disponibles dans leur communauté. Équipes d’aide aux victimes de crise familiale : Coordonnent l’intervention et la prévention en matière de violence familiale. (inscrire le numéro de téléphone du chef de l’équipe ou les coordonnées de la personne-ressource) Centre de résolution des conflits : Service de résolution de conflits à la disposition de tout le personnel du MDN; conseils et avis pour régler les conflits en milieu de travail et fournir de l’éducation. Inscrire les numéros de téléphone locaux. Ligne sans frais : 1-888-589-1750 www.cmp-cpm.forces.gc.ca/adr-marc/ Programme d’aide aux employés (PAE) : Renseignements confidentiels, soutien et service d’orientation pour les employés civils aux prises avec des difficultés personnelles. Numéros des agents locaux Programme de promotion de la santé Énergiser les Forces : Approche de santé de la population visant à réduire l’incidence et la prévalence de la violence familiale en fonction de la Charte d’Ottawa. Exposés et renseignements sur divers sujets de santé. Inscrire l’adresse du site national et les coordonnées locales. http://www.forces.gc.ca/health-sante/ps/hpp-pps/default-eng.asp Centres de ressources pour les familles des militaires (CRFM) : Évaluation et recommandations, soutien en cas de crise, interventions à court terme. Ligne d’information sans frais, 24 heures par jour : 1-800-353-3329; www.forcedelafamille.ca Régime d’assurance-revenu militaire (RARM) : http://www.sisip.com/fr/index.asp; Services de planification financière et de counseling. 1-800-267-6681 Anciens combattants Canada : www.vac-acc.gc.ca – 1-800-268-7708
Ressources d’intervention en dehors des FC Centres de ressources des familles militaires PAMFC, 1-800-268-7708 Refuges, centres d’aides aux victimes de viol Aide juridique Travailleurs sociaux Psychologues Membres du clergé En dehors des FC Programme d’aide aux membres des Forces canadiennes (PAMFC) : service gratuit et confidentiel pour les membres des FC et les membres de leur famille pour remédier à leurs problèmes personnel ou professionnels. Service à court terme (8 séances, maximum). Service bilingue, 24 heures par jour : 1-800-268-7708 http://www.forces.gc.ca/health-sante/ps/map-pam/default-fra.asp Jeunesse, j’écoute : Chaque jour, les intervenants de Jeunesse, j’écoute répondent aux appels et aux questions en ligne à l’échelle du pays. Quel que soit le problème ou la préoccupation, nos intervenants sont là pour offrir un appui immédiat et chaleureux, des renseignements, des recommandations aux enfants qui leur tendent la main. http://jeunessejecoute.ca/Teens/Home.aspx?lang=fr-ca; Service offert 24 heures par jour : 1-800-668-6868 Shelternet.ca : « Ce site Web a été créé pour donner une information fiable aux femmes violentées au Canada. Veuillez consulter l'information ou jeter un coup d'œil sur nos sections spéciales où on aborde des sujets comme qu’est-ce que la violence, trouver une maison d’hébergement, la violence et les enfants. » www.shelternet.ca
Initiative communautaire à (inscrire le nom de votre base/escadre) Campagne de prévention et de sensibilisation des FC en matière de violence familiale (dates et activités) Équipes d’aide aux victimes de crise familiale Ordres permanents Programmes Énergiser les Forces CRFM local Annoncez les dates de la campagne et toutes les activités prévues à l’échelle locale. Si vous ne l’avez pas encore fait, nommez les personnes qui font partie de l’équipe locale d’aide en cas de crise familiale et mentionnez les activités auxquelles elle a pris part jusqu’ici. Si votre base/escadre a élaboré un ordre permanent, des procédures normales de fonctionnement ou un protocole d’entente sur l’intervention en cas de violence familiale, vous pourriez vous assurer que les participants les connaissent.
Conclusion : La violence dans les FC existe et on peut en trouver… partout dans toutes les classes de la société dans tous les groupes d’âge dans toutes les cultures dans tous les rangs
Prenez position! Appelez!
Diapositives optionnelles Ces diapositives donnent des précisions sur les divers programmes de promotion de la santé d’Énergiser les Forces. Libre au présentateur de les utiliser ou non.
Programme de prévention et de sensibilisation aux problèmes liés à l’alcool et aux autres drogues But : accroître la sensibilisation prévenir l’abus d’alcool et d’autres drogues Étant donné que de nombreuses incidences de violence familiale sont exacerbées par l’abus d’alcool et d’autres drogues, ce programme peut être vu comme faisant partie de l’ensemble de la stratégie de prévention de la violence familiale. Douze modules sur divers sujets liés à la prévention des problèmes d’alcool et de drogues, y compris :
Gérer les moments de colère Prévention Non destiné aux personnes contre lesquelles des accusations ont déjà été déposées Non destiné aux personnes déjà impliquées dans des situations de violence 8 modules de 3 heures Exercices en grands groupes, en petits groupes, à deux et individuels Exercice de stratégies de prise en charge Ce programme est offert dans le cadre du programme de promotion de la santé des FC Énergiser les Forces. Le programme « Gérer les moments de colère» a pour but d’empêcher les explosions de colère impulsives ainsi que l’escalade de la colère. Ainsi, espérons-le, il peut prévenir indirectement la violence familiale. Modules Séance d'orientation sur la GMC et attentes Comprendre la colère Auto-évaluation - Quelle est ma relation avec la colère? Croyances et déclencheurs Comment gérer notre colère face aux situations qui la déclenchent? Gestion des conflits avec autrui Récapitulation et mise en pratique des techniques apprises Spiritualité et pardon Prévention de la récurrence des vieux comportements
Cours préparatoire sur les relations Programme de prévention des difficultés et d’amélioration des relations Conçu pour prévenir la rupture des relations Quatorze modules Douze heures Modèle de prestation flexible Ce programme fait partie d’Énergiser les Forces, la stratégie de promotion de la santé des FC. Il vise à prévenir le développement des problèmes pouvant conduire à une rupture des relations. Il ne s’agit pas d’un programme de prévention de la violence, mais, indirectement, il pourrait être avantageux. Modules Reconnaître les signes avant coureurs Se parler calmement sans se disputer Ce que tu as entendu n'est pas ce que j’ai dit Savoir bien composer avec divers problèmes et situations Connaître les attentes de chacun Résolution de problèmes Jouer ensemble Préserver et protéger l'amitié Maîtriser les conflits Les croyances fondamentales Sens et sensualité Pardon Engagement