LE TEST CALORIQUE EN CABINET DE VILLE RESULTATS JP. DIARD G. FREYSS
HYPOTHESE Le test calorique est fait en oto-neurologie pour un nombre important de causes. Cette population est hétérogène et nous voulons montrer le caractère essentiel de cet examen. Tous les patients ont subi un test calorique. Une notion statistique apparaît: La porte d’entrée Dans une étude statistique de ce genre, il faudra bien séparer le diagnostic final de la plainte du patient souvent multiple ou de formulation particulière. Il peut alors s’insérer des biais importants.
MATERIEL METHODES L’étude a été menée du 21/9/2000 au 10/11/2007 sur 1416 patients a l’HPOP de TRAPPES.
REPARTITION DG EFFECTIF % SR H/F MOY.AGE MIN MAX RAS 120 8 45/75 42 11 88 VPPB 280 20 106/174 54 15 103 NEVRITE 173 12 77/96 47 10 90 NEURINOMES ET T FCP 17 1 8/9 55 33 74 SB 3 29/26 49 87 SURDITES 230 16 122/108 50 7 PF 41 2 20/21 78 SAI 127 9 52/75 48 94 MENIERE 43 22/21 69 MIGRAINE 60 4 13/47 39 62 DIVERS 206 82/124 51 13 BILOS 3/2 68 81 OMISSIONS 13/41 86 Les problèmes commencent a apparaître ici : Ras signifie qu’aucune anomalie n’a été rapportées aux plaintes des patients et aucun diagnostic n’est possible. SAI signifie que la plainte de vertige a été retenue mais n’a pas abouti a un daignostic, souvent car le patient n’a pas présenté ses examens complémentaires. Dans surdité les patients qui ont été étiquetés neurinome ménière ont été sortis de ce compte. C’est donc une doléance qui justifie le calorique par ceux qui n’y sont plus.
DIVERS ORL ACOUPHENES 7 CERUMEN 1 DELAYED VERTIGO FRACTURE PETREUSE MALFORMATION CAI OSTEOME FRONTAL OTITE 2 POSTOPERATOIRE VERTIGE ALTERNO BARIQUE SINUSITE TOTAL 19 On peut être surpris de trouver un diagnostic de cérumen ou d’ostéome mais c’est le diagnostic restant après bilan complet. Le lien de causalité entre le diagnostic final et la doléance labyrinthique n’est pas obligatoire!!!
DIVERS NEURO ALZHEIMER ET DEMENCES 8 ANEVRISMES MULTIPLES 1 ANGOISSE 6 ARNOLD CHIARI AVC CEPHALEES 4 COMITIALITE 2 DEPRESSION 9 ETHYLISME FATIGUE HYDROCEPHALIE INSOMNIE MYOPATHIE LYME META MEDICAMENTEUX NEUROPSY PERIPHERIQUE EXCLU 92 NEUROPATHIES PERIPHERIQUES 3 RECKLINGHAUSEN SD SUBJECTIF DES TC 17 SEP SD CEREBELLEUX WALLENBERG TOTAL 170 Nous notons (sur ma statistique) le nombre important de causes dites psychologiques. On peut se laisser aller à les additionner aux RAS et SAI décrites précédemment. On voit que le nombre de doléances labyrinthiques non élucidées ou a note psychogène est assez important.
DIVERS CARDIO ARYTHMIE 1 HYPOTENSION 2 HYPERTENSION TOTAL 4 Il est parfois utile d’avoir une vision de médecine générale en labyrinthologie…
DIVERS FIN ENDOCRINOLOGIE RHUMATHOLOGIE GASTRO ENTEROLOGIE BASEDOW 1 BASEDOW 1 DIABETE 4 THYROIDITE RHUMATHOLOGIE CERVICALGIES DERMATOLOGIE ERYTHEME NOUEUX BK SCLERODERMIE GASTRO ENTEROLOGIE GASTROENTERITE 2 PANCREATITE ULCERE GASTRIQUE OPHTALMOLOGIE DMLA TOTAL 14 IDEM
CALORIQUE ET IMAGERIE DG EFFECTIF SCANN IRM PEA PEA+IRM IRM + SCAN total 1416 264 (18%) 316 (22%) 479(33%) 162 (11) 44 3% RAS 120 9 ( 7%) 4 (3%) 23 (19%) 2 (1%) VPPB 280 34 (12%) 35 ( 12%) 52 (18%) 18 (6%) 5 (1%) NEVRITE 173 33 (19%) 47 (27%) 64 (37%) 24 (14%) 12 (6%) NEURINOMES ET T FCP 17 2(11%) 15 (88%) 10 (58%) 8 (47%) SB 55 16 (29%) 17 (30%) 24 (43%) 6 (11%) 1 (2%) SURDITES 230 61 (26%) 44 (19%) 124(54%) 27(11%) 7 (3%) PF 41 5 (12%) 11 (26%) 8 (19%) 3 (7%) SAI 127 13 (10%) 25 (19%) 34 (26%) 10 (8%) 1 MENIERE 43 7 (16%) 20 (46%) 31 (72%) 14 (32%) MIGRAINE 60 20 (33%) 8(13%) 23 (38%) 2 (3%) DIVERS 206 54 (26%) 77 (37%) 64 (31%) 40 (19%) 11 (5%) BILOS 10 2 (20%) 6 (60%) 4 (40%) 1 (10%) OMISSIONS 54 8 (14%) 7 (12%) 4 (7%) Faut il être large dans le recours à l’imagerie dans les explorations labyrinthiques?? La hantise est bien sur le dépistage des affections neurologiques. Le rendement peut alors être estimé comme faible….
COMMENTAIRES LES PEA DIMINUENT DE MOITIE LES IRM IMAGERIE ++ SURDITES MAIS EST-CE NECESSAIRE ACTUELLEMENT? IMAGERIE ++ SURDITES BILOS CAR SUJETS AGES RECHERCHE AVC Le PEA reste une bonne technique mais il demande pour sa réalisation une demi heure. La prescription d’une IRM ne requiert que trente secondes au praticien…. L’irm test le tronc cérébral + le reste de l’encéphale.
CONCLUSION Ce qui est notable, c’est non le diagnostic mais celle de porte d’entrée. Le diagnostic final est variable : Calorique fait pour hypoacousie Calorique fait pour neurinome Nombre de diagnostics multiples ou intriqués Composante psychologique variable ou dominante.