Le réchauffement climatique

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Transcription de la présentation:

Le réchauffement climatique Le système climatique 2. La variabilité du climat 3. Le réchauffement du climat 4. Le climat futur 5. L’équipe Global Change

Le système climatique

Surfaces continentales 1. Le système climatique 1. Les sous-systèmes climatiques Atmosphère Gaz à effet de serre (H2O, CO2, CH4, N2O, CFCs, …) Aérosols Volcanisme Activités humaines Calottes Glaciers Banquises Biosphère Océans Surfaces continentales

1. Le système climatique 2. L’effet de serre -18C +15C

Système Terre = système fermé en équilibre énergétique 1. Le système climatique 3. Équilibre radiatif Energie incidente : le soleil Système Terre = système fermé en équilibre énergétique Rayonnement directionnel Rayonnement terrestre (IR) Transport par océan et atmosphère Rayonnement isotrope

Le Climat est variable dans le temps = Variabilité

Fluctuations climatiques naturelles expliquées 2. La variabilité climatique 1. Échelle du millénaire Fluctuations climatiques naturelles expliquées par les changements des paramètres orbitaux Forçage du climat par les paramètres de Milankovitch Précession Obliquité Excentricité

Mais les paramètres de Milankovitch n’expliquent pas tout: 2. La variabilité climatique 2. Les glaciations Mais les paramètres de Milankovitch n’expliquent pas tout: action du CO2, position des continents,non proportionnalité entre les variations climatiques et les changements d’insolation Périodes Inter-glaciaires Glaciation 2°C -2°C Anomalies de Température -6°C -10°C Carotte glaciaire de Vostok (Antarctique) Aujourd’hui

NAO+ NAO- Fluctuation simultanée et statique 2. La variabilité climatique 3. Echelle de l’année: l’Oscillation Nord Atlantique (NAO) Fluctuation simultanée et statique de la dépression d’Islande et de l’Anticyclone des Açores NAO+ NAO- Les alizés

La Terre se réchauffe

2005 année la plus chaude 1998 la 2ème, 2002 la 3ème, 2003 la 4ème, 3. Le réchauffement planétaire observé 1. Température sur le dernier millénaire 1900 2005 année la plus chaude 1998 la 2ème, 2002 la 3ème, 2003 la 4ème, 2004 la 5ème, 2001 la 6ème Les changements de température sur les 100 dernières années ont été les plus forts et les plus rapides sur le dernier millénaire Température sur le dernier millénaire

HIER, CO2/CH4 et température étaient en équilibre Valeurs actuelles 3. Le réchauffement planétaire observé 2. Relation CO2 et température HIER, CO2/CH4 et température étaient en équilibre Milliers d’années CO2 CH4 °C Aujourd’hui Valeurs actuelles AUJOURD’HUI, augmentation très rapide du CO2 (transitoire)

Glacier d’argentière (Alpes) 3. Le réchauffement planétaire observé 4. Impacts : évolution des glaciers continentaux 1850 Glacier d’argentière (Alpes) 2001

Hausse du niveau de la mer au XXème siècle 3. Le réchauffement planétaire observé 5. Impacts : évolution du niveau de la mer Hausse du niveau de la mer au XXème siècle ~ 30cm/siècle TOPEX-Poseidon/JASON 1850 Conséquence directe du réchauffement des océans (dilatation de l’eau) et dans une moindre mesure, de la fonte des glaciers continentaux ~ 20cm/siècle 2001

Températures minimales Températures maximales 3. Le réchauffement planétaire observé 6. Impacts : températures sur la France Températures minimales Températures maximales Tendances des températures en France entre 1901 et 2000

Écart de la température par rapport à la « normale » 3. Le réchauffement planétaire observé 7. Impacts : Températures sur Toulouse Toulouse en hiver Persistance d’hivers et d’étés plus chauds sur la dernière décennie Toulouse en été Écart de la température par rapport à la « normale »

Ce que les observations nous apprennent : 3. Le réchauffement planétaire observé 8. Conclusions à partir des observations Ce que les observations nous apprennent : 1. que le climat varie naturellement 2. que le climat se réchauffe de façon importante (0,8°C depuis 1900) et très rapidement depuis environ 30 ans (0,6°C depuis 1975)… 3. que la concentration des gaz à effet de serre augmente de façon importante depuis le début de l’ère industrielle et est explosive depuis environ 30 ans … Nous avons maintenant la certitude que le climat de la Terre change à un rythme jamais enregistré (température, augmentation du niveau de la mer) Nous savons que l’activité humaine est responsable de la modification de la composition chimique de l’atmosphère Il y a d’indiscutables et nouveaux éléments de preuve que l’essentiel du réchauffement observé sur les 50 dernières années est imputable à l’homme (Rapport de l’IPCC 2001). Quid du futur?

Et va continuer a se réchauffer La Terre se réchauffe… Et va continuer a se réchauffer

La prévision météorologique : Demain à Toulouse, la température sera 4. Le réchauffement planétaire prévu 1. Introduction : La prévision numérique La prévision météorologique : Demain à Toulouse, la température sera de 27°, le temps sera ensoleillé avec un risque d’orage fort en soirée Prévoir la course des tempêtes, les fluctuations des méandres du jet dans les prochains jours etc… PREVISION LIMITEE A ENVIRON 15 jours La prévision climatique : 1. Prévision saisonnière : L’été prochain sur la France sera plus froid que la normale et plus arrosé en moyenne 2. Prévision décennale: Dans les années 2050, la température sur la France sera plus chaude entre +1.7°C et +4.5°C et les précipitations annuelles auront diminué de 30 à 40% Prévoir le déclenchement d’El Niño, la phase de la NAO etc… Prévoir l’influence des forçages EXTERIEURS au système climatique lui-même : concentration des gaz à effet de serre

Recours à la modélisation pour prévoir le futur 4. Le réchauffement planétaire prévu 2. La modélisation Recours à la modélisation pour prévoir le futur Un modèle climatique complet qui tient en compte des interactions entre la chaîne du carbone et toutes les composantes climatiques

Confiance dans les modèles 4. Le réchauffement planétaire prévu 3. Les modèles capables de reproduire le climat passé Sans forçage par les gaz à effet de serre, les modèles ne reproduisent pas le réchauffement En introduisant le forçage dû à l’action de l’homme, 80% du réchauffement des 30 dernières années est reproduit, mais pas celui des années 40-50. 1850 En incluant tous les forçages (homme+ solaire+volcans etc), les modèles reproduisent très bien l’évolution des températures sur le dernier siècle Confiance dans les modèles 2001

On prescrit les différents scénarios on poursuit la même évolution 4. Le réchauffement planétaire prévu 4. Les scénarios climatiques : projection dans le futur Recours à la modélisation pour prévoir le futur en fonction des scénarios d’émissions anthropogéniques (IPCC –GIEC- Intergovernmental Panel on Climate Change) On prescrit les différents scénarios dans les modèles. 1850 Scénario pessimiste : on poursuit la même évolution Scénario modéré : espoir Scénario optimiste : faut pas rêver Test avec ARPEGE/OPA (modèle du CERFACS) et le scénario modéré.

4. Le réchauffement planétaire prévu 5. Simulation du réchauffement planétaire moyen

Sans Glace Couverture totale 4. Le réchauffement planétaire prévu 6. Projection de la diminution de la banquise Sans Glace Couverture totale

Différents scénarios et différents modèles … 4. Le réchauffement planétaire prévu 7. Intercomparaison entre les modèles Différents scénarios et différents modèles … 1850

Températures estivales en France 4. Le réchauffement planétaire 8. La perspective de 2040 en été Températures estivales en France 2003

Réchauffement climatique Implications politiques du réchauffement climatique 27. Impacts écologiques Impacts Sanitaires Mortalité liée au climat Épidémies infectieuses Maladie liée à la qualité de l’air Impacts sur l’agriculture Rendement des récoltes Besoins d’irrigation Réchauffement climatique Température Précipitation Accroissement du niveau de la mer Impacts sur les forêts Composition des forêts Étendue géographique des forêts Santé et productivité des forêts Impacts sur les ressources en eau Alimentation en eau Qualité de l’eau Impacts sur les zones costières Érosion des plages Inondation des zones costières Coûts supplémentaires pour protéger les communautés costières Espèces et zones naturelles Disparition d’espèces et d’écosystèmes

Tendance du rendement du maïs en fonction de réchauffement moyen Implications politiques du réchauffement climatique 28. Impacts sur les rendements agricoles Tendance du rendement du maïs en fonction de réchauffement moyen Merci à E. Cloppet (Météo-France)

Aujourd’hui Dans un siècle Implications politiques du réchauffement climatique 29. La maladie de l’encre du chêne Afin d’illustrer ceci, voici une étude réalisée par M.Bergot au sein de la division d’Agrométéorologie, sur l’impact d’un changement climatique sur la maladie de l’encre du Chêne rouge, causée par le parasite P.cinnamomi. Responsable de la forte mortalité du chêne rouge dans le pays basque et le sud-Ouest P. cinnamomi, originaire de la zone tropicale, est très sensible au gel. C’est pourquoi un réchauffement est à priori un facteur aggravant pour l’épidémie. Sur les cartes, les zones en rouge sont les zones de plus fort risque (faible fréquence d’obtention d’une faible note de survie). Voici le type d’élément de réponse que peut apporter la modélisation. Aujourd’hui Dans un siècle Merci à E. Cloppet (Météo-France)

Perte d’un mois d’enneigement Implications politiques du réchauffement climatique 30. Impacts sur les activités touristiques Les Alpes à 1500 m Perte d’un mois d’enneigement De 5 mois a 4 mois dans les Alpes du Nord De 3 mois a 2 mois dans les Alpes du Sud et les Pyrénées

Personnes menacées par une augmentation de 44 cm Implications politiques du réchauffement climatique 31. Augmentation du niveau de la mer Personnes menacées par une augmentation de 44 cm (prévision pour 2080)

Implications politiques du réchauffement climatique 32. Divers exemples En moyenne, recul des habitats de 6km vers le nord tous les 10 ans Destruction de l’habitat Mort au delà d’un réchauffement local de 3oC En montagne montée de 1 à 4m de certaines espèces végétales Floraison & nidification précoce

Adaptation Adaptation Réduction Réchauffement climatique Implications politiques du réchauffement climatique 33. Physique et socio-économie Réchauffement climatique Augmentation de la température Augmentation du niveau de la mer Changement des régimes de pluies Inondations Impact sur l’homme et sur les systèmes naturels Ressources en nourriture et eau Écosystème et biodiversité Habitat humain Santé Adaptation Adaptation Émissions et concentrations Gaz à effet de serre Aérosols Développement socio-économique Croissance économique Technologie Population Gouvernement Réduction

El Niño Implications politiques du réchauffement climatique 34. Coût financier (El Ninõ 1997) El Niño

Limiter les émissions de gaz à effets de serre Implications politiques du réchauffement climatique 35. Actions gouvernementales Limiter les émissions de gaz à effets de serre Initiatives locales : Encourager le développement et l’utilisation de technologies moins polluantes Initiative internationale : Protocole de Kyoto 38 pays industrialisés s'obligent ainsi à abaisser leurs émissions de gaz à effet de serre entre 2008 et 2012 à des niveaux inférieurs de 5,2 % à ceux de 1990. Le principe posé par le protocole de Kyoto a la simplicité de la rigueur : l'accord ne peut entrer en vigueur qu'après avoir été ratifié par au moins 55 pays, dont les émissions combinées représentent 55 % du total des émissions de 1990 par les pays développés. Actuellement, 128 pays représentant 61,6% des émissions mondiales sont signataires du protocole. Le Protocole de Kyoto est entré en vigueur le 16 février 2005 et permet de rendre ces engagements quantitatifs juridiquement contraignants.

Implications politiques du réchauffement climatique 36. Ratification

Limiter les émissions de gaz à effets de serre Implications politiques du réchauffement climatique 37. Actions gouvernementales Limiter les émissions de gaz à effets de serre Initiatives locales : Encourager le développement et l’utilisation de technologies moins polluantes Initiative internationale : Protocole de Kyoto 38 pays industrialisés s'obligent ainsi à abaisser leurs émissions de gaz à effet de serre entre 2008 et 2012 à des niveaux inférieurs de 5,2 % à ceux de 1990. Le principe posé par le protocole de Kyoto a la simplicité de la rigueur : l'accord ne peut entrer en vigueur qu'après avoir été ratifié par au moins 55 pays, dont les émissions combinées représentent 55 % du total des émissions de 1990 par les pays développés. Actuellement, 128 pays représentant 61,6% des émissions mondiales sont signataires du protocole. Le Protocole de Kyoto est entré en vigueur le 16 février 2005 et permet de rendre ces engagements quantitatifs juridiquement contraignants. Les États-Unis et l’Australie ne l’ont pas ratifié. Les estimations de l’Agence Internationale de l’Énergie (rapport 2004) annoncent une augmentation de 39% en 2010 par rapport à 1990 des rejets de CO2. Premier instrument juridique représentatif des engagements de la communauté internationale. Protocole de Montréal sur les CFCs (1987)

Protocole de Montréal sur les CFCs (1987) Implications politiques du réchauffement climatique 38. Protocole de Montréal Protocole de Montréal sur les CFCs (1987)

Modifier nos comportements individuels Implications politiques du réchauffement climatique 39. Actions locales Modifier nos comportements individuels Maison : Réduire la température, Ne pas laisser les appareils en veille, Utiliser des ampoules basse consommation , Isoler toits et murs, Installer des panneaux solaires (aide ADEME), Recyclez (bacs bleus, compost individuel, …). Transports : Utiliser les transports en commun, vélo, roller, Bien gonfler les pneus de votre voiture, Préférer le train à l ’avion ou à la voiture. Courses : Acheter près de chez vous, Privilégiez les produits de saison, Privilégiez les produits peu emballés, Prenez un cabas, évitez les sacs plastiques. Bureau : Éteignez les lumières quand vous quittez, Limiter la consommation de papier (recto-verso). Sensibiliser les personnes autours de vous.

L’équipe Global Change

Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change 41. Plan de la présentation Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change Variabilité climatique Prévision saisonnière Assimilation de données

Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change 42. Variabilité climatique Améliorer la compréhension des processus physiques responsables des principaux modes de variabilité climatique, tels que l'Oscillation Nord Atlantique (NAO),la circulation thermohaline dans l'Atlantique (AMOC), le phénomène El Niño Oscillation Australe (ENSO) et les réponses de la NAO, de l'AMOC et de l'ENSO au changement climatique. Détecter, attribuer et décrire le changement climatique d'origine anthropique aux échelles globales et régionales (avec deux zones d'intérêt prioritaires, l'Europe et l'Afrique de l'Ouest) à l'aide de modèles atmosphériques à haute résolution et de jeux de données observées homogènes sur de longues périodes. Estimer les impacts du changement climatique d'origine anthropique à l'échelle régionale en s'intéressant prioritairement aux modifications de la distribution des événements extrêmes et des propriétés du cycle hydrologique (toujours sur deux zones privilégiées, l'Europe et l'Afrique de l'Ouest) et quantifier les incertitudes sur les projections climatiques futures. Estimer le risque de changement climatique rapide, avec en particulier l'affaiblissement éventuel de la circulation thermohaline et ses conséquences sur le climat Européen.

Impact du changement climatique sur le potentiel éolien en France

à comment relier : un problème de régionalisation Impact du changement climatique sur le potentiel éolien 1. Contexte un problème de régionalisation • potentiel éolien → information locale nécessaire • changement climatique → information globale disponible comment relier : à

Impact du changement climatique sur le potentiel éolien 2. La méthode Dans un contexte d’étude d’impact du changement climatique, différentes méthodes de régionalisation ont été développées: - utilisation de Modèles de Climat Régional (RGM) forcés par les sorties des Modèles de Circulation Générale (GCM) - utilisation de méthodes statistiques de désagrégation d’échelle on utilise une méthode de désagrégation d'échelle basée sur une classification en types de temps

Impact du changement climatique sur le potentiel éolien 2. La méthode Etat climatique de grande échelle (prédicteurs) pression atmosphérique, géopotentiel, vent en altitude Caractéristiques géographiques locales relief, végétation Etat climatique local (prédictandes) vent à 10m, précipitation Définition d’un modèle statistique qui relie les variables de grandes échelles aux variables locales peu coûteux en temps de calcul fournit des informations à l’échelle d’une station de mesure + la relation prédicteur/prédictande est supposée valide pour le climat futur -

On détermine les centres de chaque type de temps Impact du changement climatique sur le potentiel éolien 2. La méthode Dans un espace réduit, on classifie les jours de la période d'apprentissage en utilisant les variables de grandes échelles Groupe de jours aux caractéristiques de grandes échelles communes, appelés Types de Temps Pour un jour quelconque, les distances aux centres des types de temps sont supposées être un bon prédicteur du vent à 10m On détermine les centres de chaque type de temps Régression linéaire multiple U10(jourk) = f(distances jourk/centres) Calcul des distances jours/centres

Période d’apprentissage : 1974-2002 Impact du changement climatique sur le potentiel éolien 3. Les données Période d’apprentissage : 1974-2002 predictandes : U10m moyennes journalières observées 78 stations en France (MeteoFrance) prédicteurs : U850hPa moyennes journalières observées Climat futur : 2070-2099 U850hPa moyennes journalières ARPEGE Période de contrôle : 1960-1989 U850hPa moyennes journalières ARPEGE

Pression au niveau de la mer Impact du changement climatique sur le potentiel éolien 4. Les types de temps U10m Pression au niveau de la mer

Impact du changement climatique sur le potentiel éolien 5. Aujourd'hui Hier, 31 mai 2006 ?

+ 5.3 % - 5.3 % Climat présent 1960-1989 Climat futur 2070-2099 Impact du changement climatique sur le potentiel éolien 6. Le climat futur - 5.3 % + 5.3 % Climat présent 1960-1989 Climat futur 2070-2099

Impact du changement climatique sur le potentiel éolien 6. Le climat futur Différence entre les moyennes de U102070-2099 et de U101960-1989 à chaque station et pour différentes périodes (en %)

Climate Information Digest (Avril 2006) Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change 53. Prévision climatique Climate Information Digest (Avril 2006) Burundi : sécheresse  120 décès et 1 500 000 personnes en danger Afrique de l’Est : sécheresse  8 000 000 de personnes ont besoin de l’aide alimentaire Burkina Faso : méningite  784 décès Timor : inondations  1 200 maisons détruites Kirghizistan : neige et avalanches  1 815 maisons, 63 écoles et hôpitaux et 17 fermes détuites Pologne, Rep. Tchèque, Slovaquie, Allemagne, Hongrie, Roumanie, Serbie et Monténégro : inondations  14 jours d’inondations (Allianz : 15 M€ ; Hanover Re : plusieurs dizaines de M€) USA (Hawaii) : précipitations  7 décès et 50 M$ de perte USA (Grandes plaines) : incendies  11 décès et augmentation de 300% Colombie : précipitations  76 décès, 8 disparus, 8 000 familles affectées, 232 maisons détruites et 3 800 endommagées.

Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change 54. Prévision pour mai-juin-juillet 2006

Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change 55. Méthode statistique 3 mois Perturbation des vents + Perturbation des vents - 1+ 2+ 3+ 4+ 1- 2- 3- 4- Perturbation SST - Perturbation des observations - Perturbation SST + Perturbation des observations + Analyse 3D-Var Modèle couplé

Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change 56. Optimisation des méthodes

Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change 57. Assimilation de données

Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change 58. Données disponibles

OPA-IFS(Cy28r1) - Control OPA-IFS(Cy28r1) – 3DVAR Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change 59. L’événement El-Ninõ 1997-98 OPA-IFS(Cy28r1) - Control OPA-IFS(Cy28r1) – 3DVAR HOPE-IFS(Cy23r4) - OI

OPA-IFS(Cy28r1) - Control OPA-IFS(Cy28r1) – 3DVAR Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change 60. L’événement El-Ninõ 1997-98 OPA-IFS(Cy28r1) - Control OPA-IFS(Cy28r1) – 3DVAR HOPE-IFS(Cy23r4) - OI

OPA-IFS(Cy28r1) - Control OPA-IFS(Cy28r1) – 3DVAR Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change 61. L’événement El-Ninõ 1997-98 OPA-IFS(Cy28r1) - Control OPA-IFS(Cy28r1) – 3DVAR HOPE-IFS(Cy23r4) - OI

OPA-IFS(Cy28r1) - Control OPA-IFS(Cy28r1) – 3DVAR Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change 62. L’événement El-Ninõ 1997-98 OPA-IFS(Cy28r1) - Control OPA-IFS(Cy28r1) – 3DVAR HOPE-IFS(Cy23r4) - OI

OPA-IFS(Cy28r1) - Control OPA-IFS(Cy28r1) – 3DVAR Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change 63. L’événement El-Ninõ 1997-98 OPA-IFS(Cy28r1) - Control OPA-IFS(Cy28r1) – 3DVAR HOPE-IFS(Cy23r4) - OI

Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change 64. Bouée

Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change 65. Bouée

Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change 66. Bouée

Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change 67. Bouée

The end Le travail de l’équipe Climate Modelling and Global Change

Implications politiques du réchauffement climatique 69. Mise en œuvre du protocole de Kyoto - le permis d'émission (cette disposition permet de vendre ou d'acheter des droits à émettre entre pays industrialisés). En effet, ce système revient à créer un marché où s'échangent des droits d'émissions : les pays qui auront su développer une technologie permettant de réduire leurs propres émissions pourront alors vendre un permis (il s'agit en pratique de quotas), équivalent à cette réduction, aux pays demandeurs en droits d'émissions supplémentaires. Les États Unis, en échange de la ratification du protocole, avaient développé cet instrument original du droit du l'environnement, les permis négociables, qui permet à un instrument du libéralisme économique d'être la main invisible et salvatrice au problème du réchauffement climatique. Un tel mécanisme marchand a déjà été établi aux États-Unis pour les émissions de SO2 (Dioxyde de Soufre). la mise en œuvre conjointe (MOC) : elle permet, entre pays développés de procéder à des investissements visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre en dehors de leur territoire national et de bénéficier des crédits d'émission générés par les réductions ainsi obtenues. Ce genre d'opérations peut se réaliser par le biais de centrales solaires ou des éoliennes ou bien encore grâce à des plantations contribuant à absorber le CO2 (constitution de puits de carbone). - le mécanisme de développement propre (MDP) : il est similaire au dispositif précédent, à la différence que les investissements sont effectués par un pays développé dans un pays en développement. Les pays industrialisés pourront obtenir des crédits d'émissions s'ils financent des projets de réduction d'émissions dans les pays en développement. L'effort de réduction des émissions de GES n'est pas effectué dans le pays développé, mais dans un PED; ce qui permet de remplir l'objectif de réduction à un moindre coût. Lors de la conférence de La Haye, le Canada a proposé que l'énergie nucléaire soit incluse dans ce mécanisme, car l'électricité produite à partir du nucléaire est une source d'énergie qui produit peu de GES. Mais cette proposition, bien que soutenue par la France, est restée en l'état.

Implications politiques du réchauffement climatique 70. Puits de carbone 1°) le CO2 est absorbé par les plantes vertes qui, grâce à la chlorophylle et à la lumière du soleil, le transforment en cellulose ; 2°) cette transformation (photosynthèse) est à la base de la chaîne du vivant; 3°) le bouclage du cycle s’opère via la respiration et la décomposition des organismes morts, qui libèrent le carbone contenu dans la matière organique (sous forme de CO2 ou de méthane). Or, il y a gaz carbonique et gaz carbonique. Schématiquement, brûler du bois libère du CO2 qui aurait été libéré de toute manière à la mort de l’arbre (ou lors de la mise en décharge des produits de transformation du bois). La quantité de carbone en circulation dans la biosphère n’augmente pas. Par contre, brûler du mazout, du charbon ou du gaz naturel libère du carbone que la nature a emprisonné dans les profondeurs de l’écorce terrestre (c’est pourquoi on parle de combustibles " fossiles "). De nouvelles quantités de carbone entrent alors dans le cycle. Comme les plantes (et les sols, et les océans) ne peuvent pas l’absorber complètement, une partie de ce carbone s’accumule dans l’atmosphère (sous forme de CO2 principalement), augmentant l’effet de serre.

Implications politiques du réchauffement climatique 71. Mise en œuvre conjointe La " mise en oeuvre conjointe " permet à deux pays développés signataires du protocole d’atteindre leurs objectifs de réduction des émissions à travers un investissement commun. En Europe, par exemple, les entreprises de l’Ouest qui réalisent à l’Est des investissements augmentant l’efficacité énergétique des grandes installations de combustion (beaucoup de ces installations sont peu performantes) peuvent adapter en proportion leur propre niveau d’émission. Il leur suffit de " prouver " que les émissions auraient été plus importantes si l’investissement n’avait pas été réalisé. A cet égard, la substitution au charbon du gaz naturel comme source de production d’électricité ouvre de vastes possibilités aux compagnies étrangères et aux gouvernements. Des bureaux d’étude se spécialisent dans l’identification de ces opportunités.C’est ainsi que la norvégienne Point Carbon inscrit la Roumanie en tête de son hit-parade : " Aucun pays n’est mieux placé pour accueillir les projets de mises en œuvre conjointes ", se réjouit-elle. L’effet pervers est que ces investissements à l’Est (qui auraient eu lieu de toute manière, dans le cadre de l’accaparement de la " Nouvelle Europe " par le capital occidental) permettent aux grands groupes industriels de l’Ouest de ne pas procéder, dans leurs installations plus modernes, à d’autres adaptations technologiques (plus compliquées et plus coûteuses) indispensables pour lutter contre l’effet de serre.

Implications politiques du réchauffement climatique 72. Mécanisme de développement propre Le " mécanisme de développement propre " permet à un État développé de faire dans un pays du Sud un investissement qui réduit les émissions (ou augmente les absorptions), et d’adapter son propre niveau d’émission en conséquence. C’est dans ce cadre que l’UE multiplie les efforts pour vendre des technologies propres aux Pays du Sud. Mieux : des entreprises polluantes achètent des terres dans le tiers-monde, plantent des arbres à croissance rapide et acquièrent ainsi les crédits de carbone correspondant au CO2 qu’elles rejettent en brûlant des combustibles fossiles au Nord. Au sein de l’Union Européenne, les Pays-Bas sont les champions de cette pratique néocoloniale, suivis par la Finlande, l’Autriche et la Suède. Mais le big business américain n’est pas en reste : avec ou sans Kyoto, les entreprises sont conscientes de l’inéluctabilité de mesures contre le changement climatique. Elles veulent se positionner pour les négociations climatiques futures, prendre leur part du marché et améliorer leur image de marque auprès des consommateurs. A cet égard, quoi de mieux que de participer à des projets de reforestation dans le tiers-monde ? Il suffit de cacher les effets pervers, qui sont nombreux : ces " plantations industrielles d’arbres "(ce ne sont pas des " forêts " !) accélèrent l’exode rural et le déclin des cultures vivrières, accentuent la dépendance à l’exportation et la recolonisation, nuisent aux écosystèmes et à la biodiversité... Sans oublier que le " mécanisme de développement propre " ne réduit pas la pollution au Nord - il permet de la poursuivre, au contraire, avec son cortège de nuisances pour la santé et l’environnement.