2004 Dakar La réforme hospitalière Bénin Burkina Cameroon Tchad RDC Guinée Côte d’Ivoire Madagascar Mali Mauritanie Niger Rwanda Sénégal Togo Burkina Décembre 2004
Etat des lieux Dans les années 90 le Burkina adopte le scénario de développement en 3 phases de l’OMS avec 3 niveaux : périphérique, intermédiaire,national. Avec l’initiative de Bamako les formations sanitaires bénéficient d’une certaine autonomie. C’est l’époque où : les hôpitaux se voient conférer le statut d’EPA La DMH est créée
Objectifs de la réforme Dans le cadre de la politique sanitaire nationale, la réforme hospitalière vise à atteindre les objectifs généraux suivants : accessibilité géographique et financière des soins hospitaliers, atteindre de meilleures performances manageuriales, développer la complémentarité entre les hôpitaux et les formations sanitaires de base
Problèmes prioritaires Les établissements de santé sont peu intégrés au système national de santé, Le secteur hospitalier public est faiblement aidé tant par les pouvoirs publics que par les bailleurs de fonds internationaux, Recours limité au plateau technique hospitalier, faible fréquentation des hôpitaux, Insuffisance des ressources humaines, Système de référence/contre référence peu opérationnel, Des ressources financières limitées, Un fonctionnement institutionnel balbutiant,
Les étapes de la réforme hospitalière Les années 1996/97 sont les années charnière d’élaboration de la réforme hospitalière, processus qui débouche en Mars 98 sur une projet de loi.
La loi hospitalière Les principes fondateurs : démocratie et décentralisation (implication des élus dans la gestion hospitalière) autonomie administrative et financière, responsabilisation des acteurs coordination et complémentarité, la contractualisation, le couple « planification/contrôle »
La loi hospitalière Les axes fondamentaux de la loi hospitalière : La planification via la carte sanitaire, Le financement des soins hospitaliers L’organisation des soins et le fonctionnement médical, La tutelle hospitalière,