Le TAG CONFERENCE ANAES - 2001
État dépressif majeur Au moins pendant 15 jours et 5 signes avec au moins un des 2 signes suivants 1/ Humeur dépressive toute la journée 2/ Perte de l’intérêt, plaisir, projets, élan vital 3/ Troubles du comportement alimentaire (poids) 4/ Troubles du sommeil 5/ Agitation ou ralentissement psychomoteur 6/ Fatigue ou asthénie intense 7/Sentiment de dévalorisation, culpabilité 8/ diminution de la concentration 9/ Idées récurrentes de mort ou suicide Fonctionnement altéré et pas mieux expliqué.
Les troubles anxieux Principaux symptômes TP avec ou sans agoraphobie Répétition de crises, inopinées; peur de la peur d’en avoir Agoraphobie avec ou sans TP Crainte déraisonnable de se retrouver dans une situation où il est difficile de s’échapper ou de trouver du secours; peur de mourir ou peur de la perte de contrôle de soi Les phobies spécifiques Évitement de situations ou d’objet redoutés mais reconnus comme déraisonnable; la confrontation en imagination est difficile La phobie sociale Peur de la confrontation au jugement d’autrui; la pensée publique et la pensée privée TAG ( 4 à 9%) Soucis excessifs liés à des événements ou des situations de la vie quotidienne TOC Idées obsédantes et pensées conjuratoires; compulsion avec comportements répétitifs EDM de 5 à 12%
Le diagnostic différentiel TAG / ADP ANXIETE GENERALISEE ATTAQUE DE PANIQUE progressive brutale moins handicapante plus handicapante manif. soma plus légères, floues, peu identifiables très handicapantes plus fréquentes, 9% moins fréquente, 1% réagit aux BZD , VENFALAXINE réagit aux ATD L’anxiété normale n’est pas perçue comme une souffrance Ce n’est pas un syndrome de sevrage ou ni d’intoxication (café…) Ce n’est pas l’anxiété de morcellement des psychotiques Il n’y a pas tristesse, anhédonie, ralentissement Ce n’est pas l’illogisme des soucis du TOC Ce ne sont pas des ruminations hypocondriaques
Les évaluations A] Échelle de Holmes-Rahe, des événements stressants de vie; elle permet d'apprécier l'intensité du changement. (>300, 80% de risques de tomber gravement malade dans l'année). B] L'autoévaluation du stress, ou l'agenda en 4 colonnes: * la description de l'événement stressant * les pensées liées à la situation * les plans d'action mis en place face à l'agent stresseur * l'intensité du stress ressenti de 0 à 10. D] Le questionnaire de Spielberger - 1983 ou STAI-A et STAI-B: Une autoévaluation qui évalue l'anxiété état (A) et l'anxiété trait (B). Il s'agit de l'anxiété cognitive et non pas comportementale. L'état fait référence à l'intensité et le trait à la fréquence. Puis on utilise un étalonnage en fonction du sexe E] L’échelle Anxiété / Dépression HAD F] Les sensations corporelles, la fiche d’évaluation de COTTRAUX
Les traitements A] Les mesures hygiéno-diététiques (abus, café, activité physique…) B] Les thérapies comportementales C] Pharmacologiques: de grade A :, Buspirone (action psychique) et Venlafaxine LP (28 semaines de traitements) De grade B : hydroxyzine (5 semaines à 3 mois), imipraminiques, paroxétine (3 mois), phytothérapie, les BZD (action somatique; 12 semaines sevrage inclus) D] Les thérapies analytiques Cf ANAES 2001
Les TCC et le TAG Elles facilitent le sevrage des BZD Les techniques : @ la relaxation de Jacobson. @ exposition en imagination @ des techniques de contrôle respiratoire ( une hyperventilation, apnée, étourdissements). Le traitement comportemental vise l'évitement par la désensibilisation et l'exposition. Le traitement cognitif à l'autocontrôle et la gestion du stress.
La triade cognitive de Beck Elle ordonne les pensées qui le concerne (sur lui) , qui intéressent les événements (les autres, le monde), qui traitent le futur. Chez l'anxieux, ce sont les signaux de danger; chez le dépressif, c'est l'autodépréciation. Chez l'anxieux, on travaille sur la vision menaçante du monde externe, sur la vision péjorative du futur, sur la vision défaillante de l'interaction. Chez le paniqueur, essentiellement sur la perte de contrôle.
Les flèches descendantes "Seul le pire peut m'arriver", on étudie la pire conséquence imaginable par le patient. Elle permet de donner un sens à son anxiété. Les thèmes de l'angoissé sont ceux de la vie quotidienne.
Les pensées du TAG ANXIEUX DEPRIME Une image vulnérable de soi « je n’y parviendrai pas » Une image négative de soi « je suis en échec », « je ne vaux rien » Une image menaçante du monde; on ne peut avoir confiance en les autres Une catastrophe l’une après l’autre Une image imprévisible de l’avenir « je dois toujours rester sur mes gardes Une image négative de l’avenir « c’est sans espoir, il n’y a rien à faire »
Épidémiologie chez l ’enfant La prévalence est de 12% en population clinique et de 6 à 13% chez l'enfant de population générale . Le sex ratio est en faveur de la femme (?) . Chez l'enfant et l'adolescent la distribution semble bimodale , un pic à l'enfance et un autre chez l'adulte , différent de l'angoisse de séparation . Les mères déprimées transmettent un risque d'anxiété généralisée ou de dépression par contre les mères anxieuses ne montrent pas de risques évidents. Pf Mouren Siméoni, hôpital Robert debré
Le devenir de l’anxiété généralisée La suite de l’angoisse de séparation ?? crée une anxiété scolaire ?? trouble panique ?? Chez les adolescents, état dépressif majeur et phobies simples. Chez les plus jeunes, angoisse de séparation ou SDHA troubles dépressifs (retrouvé chez 1/4 des patients); la prévalence d’un EDM sur la vie entière est de 30 à 90% abus d'alcool et de tranquillisants (toxicophilie et MG) si on associe l'anxiété généralisée aux troubles des conduites antisociales ou à l'hyperactivité , alors tout se passe comme si il y avait inhibition ou sédation des troubles de conduite et de l'hyperactivité .