Arrêt cardiaque extra-hospitalier : à qui faire une coronarographie. C Arrêt cardiaque extra-hospitalier : à qui faire une coronarographie? C. Spaulding Hôpital Cochin Paris
Il n’y a pas de réponse simple à une question difficile
ACEH d’origine coronaire : Position du problème Années 90 : arrêt cardiaque = trouble du rythme 1991 : IDM et cardiologie interventionnelle Aucune étude sur la fréquence des lésions coronaires cause d’ACEH
ACEH : position du problème Fréquence de l ’occlusion coronaire dans l ’ACEH ? Valeur des données cliniques et paracliniques pour prédire une occlusion coronaire ?
ACEH : étude prospective Etude collaborative entre SAMU de Paris et services de cardiologie et réanimation de Cochin ACEH entre 30 et 75 ans Sans cause extra-cardiaque évidente arrêt Quelque soit données cliniques et ECG Coro immédiate puis suivi en réanimation
Septembre 1994 – Août 1996: 1762 appels pour « arrêt cardiaque » Réanimation tentée Réanimation non tentée 910 852 Etat hémodynamique stable 312 Nouvel arrêt pendant transport 126 Transportés vivants à l ’hôpital 186
186 patients transportés vivants à l ’hôpital Inclus Exclus 85 101 Age <30 >75 Autre cause 30 71
CORONAROGRAPHIE (60 pts avec lésions significatives) Lésions coronaires Occlusion coronaire récente 40 (67%) Lésion type II (instable) 18 (30%) Lésion type I 2 (3%) Angioplastie Tentée 37/40 Succès 28/37 (75%)
Valeur prédictive des données recueillies en préhospitalier Modifications électriques après retour en RS: Sus-décalage ST: Occlusion coronaire récente : 70% BBG: Occlusion coronaire récente : 30% Pas de sus-décalage ST ou de BBG: Occlusion coronaire récente : 22% Douleur thoracique, sous-décalage ST, antécédents coronariens : faible valeur prédictive
Facteurs prédictifs de survie Durée sans réanimation courte Absence d’adrénaline au moment de l’arrivée en salle de KT Angioplastie réussie
Conclusions Occlusion coronaire cause fréquente (>50%) d’ACEH Difficile à prédire sur éléments cliniques et paracliniques (ECG) Angioplastie réussie facteur prédictif de survie (?)
Une réaction unanime !!!!
Evaluation neurologique : non fiable pendant les 48 premières heures Spaulding C et al JACC, 2000
Choc après ACR Environ 50% des patients 6 à 8 heures après ACR Dure environ 24 à 48 heures Accompagné par une vasodilatation intense Laurent et al, J Am Coll Cardiol 2002 ;40(12):2110-6
Laurent I et al, J Am Coll Cardiol 2005 (in press)
Insuffisance surenalienne aiguë et arrêt cardiaque Apparaît dans 60% des cas Proportionnel à la durée de la réanimation pour obtenir une hemodynamique satisfaisante Correlé à l’apparition d’un choc Pene F et, Intensive Care Medicine, 2005
Score pronostic A l ’admission: délai sans massage X 5+ âge + durée réa prehospi efficace + 30 si asystolie + 30 si adrénaline + 30 si FEVG < 25% A 24 heures : score admission + créatinine/2 + 80 si myoclonies
SCORE A L ’ADMISSION
SCORE A H 24
Score pronostic : le problème La notion de délai est variable….. Complexe Difficile à appliquer à un cas individuel
En pratique, quand faire une coro après un ACR sans cause extra-cardiaque évidente ? Mis à part l’arrêt qui survient devant le SAMU chez un patient avec DT et ST sus-décalé, il est difficile de baser sa décision sur l’ECG et la clinique Le mieux est de faire la coro avant l’admission en réanimation, si l’infrastructure le permet
En pratique, quand faire une coro après un arrêt cardiaque ? Eliminer une cause non-cardiaque (circonstances, examen clinique, scanner) Soit systématiquement, avec limite d’âge (75 ans) immédiatement après l’admission et avant passage en réa
En pratique, quand faire une coro après un arrêt cardiaque ? Soit on « filtre » sur des éléments pronostics : Premier délai entre ACR et réanimation court, tenir moins compte de la durée de la réa Age Asystolie comme premier rythme enregistré Nécessité d’adrénaline Fonction VG
Spasme et ACEH
The Chain Of Survival Cummins RO et al. Circulation 1991; 83: 1832-47
Défibrillateurs Semi-Automatiques Heartstart3000® (Laerdal) Vivalink ® (Survivalink) Fore Runner® (Heartstream) Lifepack 500 (Physiocontrol)