LA COULEUR
La couleur et la lumière De l'Antiquité (Aristote -384/-322) à la Renaissance: spectre et classification spectrale des couleurs inconnus confusion couleur / lumière couleurs classées du blanc au noir, suivant leur degré de clarté, dans une échelle décroissante:
Expérience de Newton : " Au début de l’an de grâce 1666, je me procurai un prisme de verre pour réaliser la célèbre expérience des couleurs. Ayant à cet effet obscurci ma chambre, et fait un petit trou dans les volets, pour laisser entrer une quantité convenable de soleil, je plaçai mon prisme contre ce trou pour réfracter les rayons sur le mur opposé. Ce fut d’abord très plaisant de contempler les couleurs vives et intenses ainsi produites." classification des couleurs selon leur degré de "réfrangibilité" le "blanc" résultat du mélange de plusieurs couleurs
Règles de mélanges des couleurs (Helmholtz , milieu du 19ème): Mélange soustractif: jaune magenta cyan vert rouge bleu
Mélange additif: Rouge Vert Bleu jaune cyan magenta
Le système Munsell (1905): 3 paramètres pour une couleur La teinte
2. La clarté ou luminosité degré de "clair ou d'obscur" d'une couleur mesurée par comparaison avec une échelle de gris en faisant abstraction de la coloration: 0% blanc 100% noir
3. La saturation couleur saturée: S = 100% maximum de coloration couleur pure, non diluée désaturation "au blanc" ou "au noir"
système de couleurs HSB (Hue Saturation Brightness) http://nte.univ-lyon1.fr/tribollet/SiteCouleurs/CouleursCorrigees/EspaceCouleurs.html#SaturationLuminosite
Représentation en 3D du système de Munsell L'échelle verticale indique 10 niveaux de clarté. Dans un plan horizontal, on dispose, en un cercle chromatique, 10 teintes. Le long de chaque rayon (c.à.d. pour une clarté et une teinte données), la saturation augmente à mesure que l'on s'éloigne de l'axe. Les teintes n'atteignent pas toutes leur saturation maximale au même niveau de clarté; ici, pour la clarté moyenne, c'est le rouge qui atteint sa saturation maximale.
Le diagramme de chromaticité de la Commission Internationale de l'Eclairage (1931) http://www.tsi.enst.fr/tsi/enseignement/ressources/mti/correl_couleur/chromaticity.html http://semsci.u-strasbg.fr/diagramm.htm
La normalisation française 18 appellations chromatiques: Newton blanc, noir, gris usage beige, bordeaux, brun, crème, ivoire, kaki, marron, rose violet, bleu, vert, jaune, rouge + orangé, indigo (2nde édition) 9 qualificatifs:
résultat de l’interaction lumière / matière /œil La perception humaine de la couleur résultat de l’interaction lumière / matière /œil
C’est la combinaison de l’émission spectrale de la source et de la réponse spectrale de l’objet qui définit le rayonnement qui parvient à notre œil. Stimulus physique: S(l)=E(l) R(l) E : émission spectrale de la source R : pourcentage du rayonnement renvoyé par l’objet dans la direction de l’observateur quel que soit le mécanisme
L'œil humain: 2 types de capteurs les bâtonnets, à la périphérie de la rétine: image en niveau de gris vision nocturne les cônes, dans la zone centrale de la rétine: capteurs photométriques et chromatiques vision colorée diurne
Apparition "récente" (< 40millions d’années) Apparition "récente" (< 40millions d’années). Seuls les humains et les primates sont trichromates. Recouvrement important des réponses vert/rouge.
Daltonisme 2 types de cônes
La couleur: une affaire de culture et de vocabulaire
Phase physique : source lumineuse + objet signal lumineux Phase physiologique : signal lumineux influx nerveux Phase cognitive : reconnaissance et analyse par le cerveau : la couleur
Interprétation par le cerveau
Interprétation par le cerveau Les cercles du centre ont le même diamètre Les diagonales sont toutes parallèles, les segments sont horizontaux ou verticaux
Interprétation par le cerveau Les lignes sont toutes horizontales et les parties noires sont toutes de carrés
Interprétation par le cerveau Le triangle blanc n’existe pas
Interprétation par le cerveau Énoncer la couleur du mot et non le mot de la couleur
La couleur des papillons
L'origine de la couleur ?
L'origine de la couleur structurale pigmentaire ou
x 250
x 1000 La surface supérieure d'une écaille iridescente est recouverte de stries formant un réseau régulier (ici 1600 stries / mm)
x 50 000 Chaque strie est constituée d'un empilement de couches de chitine séparées par de l'air. Pour une incidence donnée, il y a interférences constructives pour une longueur d'onde du spectre.
Origine pigmentaire Les ocres (FexOy) Le cinabre (HgS)
(Ca,Na)8,(Al,Si)12,O24,(S,SO4,Cl) Sa couleur bleue est due à l’ion S3- 2,1 eV Ion S3- Le Lapis-lazuli (Ca,Na)8,(Al,Si)12,O24,(S,SO4,Cl) Sa couleur bleue est due à l’ion S3- Ces ions absorbent des photons d’énergie E 2,1 eV qui correspondent à une lumière absorbée de longueur d’onde = hc/E 0,59 µm. Cette absorption dans le jaune donne au pigment la couleur complémentaire, le bleu violet.
O OH La garance, sa racine contient de l’alizarine
Bioptérine Xanthoptérine
1- réfraction de la lumière au passage de structures prismatiques Origine structurale 1- réfraction de la lumière au passage de structures prismatiques Formule de Cauchy: n(l) = A0 + A1l-2 + A2l-4 + ....
2- interférences lumineuses à la surface de films monocouches ou multicouches
3- diffraction par une structure périodique de type réseau Interférences constructives si
4- diffusion par des particules simple
multiple
4-1- diffusion Rayleigh kr << 1 rayonnement dipolaire: Idiff en 1/l4 rayonnement diffusé polarisé rectilignement
onde incidente polarisée
onde incidente non polarisée: le rayonnement diffusé perpendiculairement à la direction de propagation est polarisé rectilignement
4-2- diffusion de Mie kr # 1 mécanisme complexe diffraction diffusion de la lumière vers l'avant, dans un cône: cône "rouge" plus large que cône "bleu"
Les couleurs du ciel
Le bleu du ciel
Le ciel diurne blanc près de l'horizon
Le ciel plus bleu au zénith, juste après le coucher du soleil