JÉSUS, LE MAITRE Leçon 9 pour le 30 mai 2015
« Ils étaient ébahis de son enseignement, car sa parole avait de l’autorité » (Luc 4.32). Étude de la semaine : Luc 8.22-25, 4.31-37, 6.20-49, 8.19-21, 10.25-37, Deutéronome 6.5.
Sur quoi Jésus a-t-il autorité ? L’AUTORITE DU MAITRE « Ils étaient ébahis de son enseignement, car sa parole avait de l'autorité. » (Luc 4.32) Sur quoi Jésus a-t-il autorité ? Autorité pour interprété la Bible. Luc 4.21-22 Autorité pour enseigner Luc 4.31-32 Autorité sur les démons Luc 4.36 Autorité pour pardonner les péchés. Luc 5.24 Autorité sur la mort. Luc 7.11-17 Autorité sur la nature Luc 8.22-25 Autorité de plaider pour nous devant Dieu Luc 12.8
Luc 4.21 Alors il se mit à leur dire : « Ce passage de l'Écriture est réalisé, aujourd'hui, pour vous qui m'écoutez. » Luc 4.22 Tous exprimaient leur admiration à l'égard de Jésus et s'étonnaient des paroles merveilleuses qu'il prononçait. Ils disaient : « N'est-ce pas le fils de Joseph ? » Ses concitoyens lui rendaient témoignage, étonnés des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche (Luc 4.22). Un jour, il a apporté l’espérance à une veuve à Naïn en ressuscitant son fils mort (Luc 7.11-17). Toute la ville fut saisie de crainte et s’exclama : Dieu a visité son peuple (v. 16, Colombe). L’autorité de Jésus sur la vie et la mort a enflammé non seulement Naïn, mais la Judée tout entière (v. 16,17). EDS - DIMANCHE 24 mai 2015
En tant que médecin et savant, Luc connaissait le rôle de l’autorité. Il connaissait l’autorité de : - l’éducation grecque. - la loi romaine - l’autorité ecclésiastique Ainsi, Luc comprenait que l’autorité est au cœur de la position d’une personne, du rôle d’une institution, du fonctionnement d’un état, et de la relation entre un maitre et son ou ses disciples. Luc montre à ses lecteurs qu’il y a quelque chose d’inégalé chez Jésus et son autorité. Né dans une maison de charpentier, vivant pendant 30 ans dans la petite ville galiléenne de Nazareth, connu pour rien de bien grand en matière de standards humains, Jésus, par son enseignement et son ministère, s’est mesuré à tout le monde : des dirigeants romains, des intellectuels, des rabbins, des gens ordinaires, des puissances séculaires et religieuses. EDS - DIMANCHE 24 mai 2015
L'ENSEIGNEMENT DU MAÎTRE Dans le livre de Luc 6.20-49 est exposé l’enseignement de Jésus contenu dans le sermon sur la montagne. Le sermon sur la montagne (Matthieu 5-7) est souvent salué dans la littérature comme « l’essence du christianisme. » Luc nous en donne des extraits dans Luc 6.20-49 et ailleurs. Tel qu’il est présenté dans Luc 6.20-49, le sermon commence par quatre bénédictions et quatre malheurs, et il expose les grandes lignes d’autres caractéristiques de la vie chrétienne. (EDS, lundi 25 mai 2015)
Les béatitudes (v. 20-22). « Heureux êtes-vous, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés ! Heureux êtes-vous, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. » La joie du chrétien (v. 23). « Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez de joie, parce que votre récompense est grande dans le ciel. » Divers malheurs contre lesquels nous devons nous prémunir (v. 24-26). Malheur aux riches, à ceux qui sont dans l’abondance, ceux qui rient, ceux qui sont loués par les hommes, parce que leur pensée est fixée sur la terre. L’amour sans limites (v. 27-36). Aimer même nos ennemis ; faire aux autres ce que nous voudrions qu’ils nous fassent ; prêter sans rien attendre en échange ; être miséricordieux.
Juger les autres (v. 37-42) Ne pas juger ou condamner, parce que nous sommes autant pécheurs que ceux que nous jugeons. Le fruit du chrétien (v. 43-45). Le comportement du croyant l’identifie tel qu’il est. Écouter et faire (v. 46-49). Nous devons nous approprier du message et le vivre dans la pratique. Sinon, nous allons construire sur un terrain glissant.
CEUX QUI SUIVENT LE MAÎTRE Mais Jésus dit à tous : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. » (Luc 8.21) Sans minimiser en aucune manière les liens et les obligations qui existent entre les parents et les enfants, ou les frères et les sœurs au sein d’une même famille, Jésus voyait au-delà de la chair et du sang et plaçait ces deux familles sur l’autel de Dieu comme des membres de toute famille dans les cieux et sur la terre (Éphésiens 3.15). Pour Jésus, le véritable test de la « famille », ce n’est pas le lien du sang, mais c’est lorsque l’on fait la volonté de Dieu. (EDS, mardi 26 mai 2015)
La famille de Dieu est composée de tous ceux qui désirent suivre Jésus La famille de Dieu est composée de tous ceux qui désirent suivre Jésus. Elle est basée sur l’amour pur et désintéressé. Tous les hommes et les femmes qui composent cette famille sont d’égale valeur devant Dieu. Chaque mur de séparation est cassé. Personne n’est plus coupable que l’autre, parce que tous sont pécheurs repentis (Luc 5. 27-32). Maîtres et serviteurs sont traités comme des égaux (Luc 7.1-10). Sont acceptés les rejetés de la société ; des êtres sains et des malades sont appelés de la même façon (Luc 14.15-24). Il n’y a pas de barrières raciales ni de nationalismes (Luc 17.11-19).
DES QUESTIONS POUR LE MAÎTRE « Un maître de la loi intervint alors. Pour tendre un piège à Jésus, il lui demanda : « Maître, que dois-je faire pour recevoir la vie éternelle ? » Jésus lui dit : « Qu’est-il écrit dans notre loi ? Qu’est-ce que tu y lis ? » (Luc 10.25-26)
En général, on posait des questions à Jésus afin de le piéger dans une faute. Dans ces occasions, il avait l'habitude de répondre avec une nouvelle question afin de les conduire à la vérité (Marc 11.27-33 ; 12.14-17). À cette occasion, l'interprète a répondu en utilisant le même texte qui a été écrit sur les boîtes qui servent à prier chaque jour : Deutéronome 6.5 et Lévitique 19.18. La vie éternelle est liée à l'amour : l'amour envers Dieu et l’amour envers le prochain. Comme il semblait ridicule de répondre lui-même à sa propre question, il a voulu se justifier en demandant à Jésus d’éclaircir le terme "prochain". Qui est réellement digne d'être aimé ?
En tant que spécialiste de la loi, cet homme connaissait certainement la réponse à cette question. Lévitique 19.18, qui donne le deuxième grand commandement, définit le « prochain » comme un « compatriote. » Ainsi, au lieu de donner une réponse immédiate à la question de l’homme ou d’entrer dans un débat théologique avec lui et ceux qui observaient la scène, Jésus fait prendre de la hauteur à ce spécialiste et à ses auditeurs. (EDS, jeudi 28 mai 2015)
LA LEÇON D’AMOUR « Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé aux mains des bandits ? Il répondit : C'est celui qui a montré de la compassion envers lui. Jésus lui dit : Va, et toi aussi, fais de même. » (Luc 10.36-37)
La parabole du bon Samaritain (Luc 10 La parabole du bon Samaritain (Luc 10.30-35), nous enseigne que tous les êtres humains sont des enfants de Dieu et méritent d'être aimés et traités de manière égale. Tous sont nos "prochains". Le prêtre et le Lévite se sont demandés : « Que va-t-il m’arriver si je m’arrête pour aider cet homme ? » Le Samaritain s’est demandé : « Que va-t-il arriver à cet homme si je ne lui viens pas en aide ? »
Jésus décrit le ministère du Samaritain avec force détails : il a pitié, il va vers l’homme, il bande ses plaies, il verse de l’huile et du vin, il le transporte jusqu’à une auberge, il paie d’avance son séjour, et il promet de payer le reste quand il reviendra. Tous ces éléments du ministère du Samaritain définissent ce qu’est le véritable amour : il est illimité. Le fait, également, qu’il ait fait tout cela à un homme qui était peut-être un Juif révèle que le véritable amour ne connait pas de frontière. (EDS, jeudi 28 mai 2015)
La Bible nous enseigne clairement les racines de la vraie religion : Deutéronome 10:12-13. « Maintenant, Israël, que demande de toi le SEIGNEUR, ton Dieu, si ce n'est que tu craignes le SEIGNEUR, ton Dieu, en suivant toutes ses voies, en aimant et en servant le SEIGNEUR, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme, en observant les commandements du SEIGNEUR et ses prescriptions, tels que je les institue pour toi aujourd'hui, afin que tu sois heureux ? » Michée 6.8 « Il t'a fait connaître, ô humain, ce qui est bon ; et qu'est-ce que le SEIGNEUR réclame de toi, si ce n'est que tu agisses selon l'équité, que tu aimes la fidélité, et que tu marches modestement avec ton Dieu ? » Jacques 1.27 « La religion pure et sans souillure devant celui qui est Dieu et Père consiste à prendre soin des orphelins et des veuves dans leur détresse, et à se garder de toute tâche du monde. »
«Dans l’histoire du bon Samaritain, Jésus s’est peint lui-même, ainsi que sa mission. Satan avait trompé, meurtri, dépouillé, ruiné l’homme, et il le laissait périr; mais le Sauveur a eu pitié de notre misère. Il a quitté sa gloire pour venir à notre secours. Il nous a trouvés mourants et il a entrepris de nous sauver. Il a pansé nos blessures. (E. G. White, Jésus-Christ, “Le bon Samaritain”, ch. 54, p. 499)
“Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres.” «Il nous a couverts du vêtement de sa justice. Il nous a ouvert un sûr refuge, et il a pourvu à tous nos besoins. Il est mort pour nous racheter. Et c’est en donnant son propre exemple qu’il a pu dire à ses disciples: “Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres.” “Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.” (Jean 15.17 et 13.34) (E. G. White, Jésus-Christ, “Le bon Samaritain”, ch. 54, p. 499)
Quelle forme de simplicité permet de dire que Dieu est important ? Ce récit fait comprendre que si vous vous souciez de quelqu’un, vous faites de vous-même son prochain. Donc, d’après cette histoire, comment devons-nous nous comporter les uns envers les autres ? Combien êtes-vous prêts à donner pour aider votre « prochain » ? (2015, 29 mai | Jésus dans l’évangile de Luc, n° 9 | www.adventiste.org/bible
Comment regardons-nous les étrangers ? Les Samaritains, en tant qu’étrangers, ne sont pas considérés comme des « prochains ». Comment regardons-nous les étrangers ? Avons-nous aussi du mal à devenir leur prochain ? (2015, 29 mai | Jésus dans l’évangile de Luc, n° 9 | www.adventiste.org/bible
Le prêtre et le Lévite étaient en route pour aller servir le Seigneur. Comment trouver le juste équilibre entre les soins envers le prochain et la fidélité à Dieu ? Si vous devez prendre une part active au service de culte du Sabbat, oseriez-vous vous arrêter en chemin pour aider quelqu’un? (2015, 29 mai | Jésus dans l’évangile de Luc, n° 9 | www.adventiste.org/bible
9 Voici ce que je demande à Dieu dans ma prière : que votre amour grandisse de plus en plus, qu'il soit enrichi de vraie connaissance et de compréhension parfaite, 10 pour que vous soyez capables de discerner ce qui est bien. Ainsi, vous serez purs et irréprochables au jour de la venue du Christ. 11 Vous serez riches des actions justes produites en vous par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu. Philippiens 1.9-11 Amen !