Séverine GOBRON Richard MULLER ACCIDENMOTO LES MOYENS D’ALERTE téléphone LES N° 15 -17 - 18 -112 Borne CB PROTEGER SUR AUTOROUTE 1: Allumer ses feux de détresse dès le ralentissement . 2: Se garer avec prudence sur la bande d’arrêt d’urgence. 3: Mettre les passagers à l’abri. 4: Se diriger immédiatement vers la borne d’appel d’urgence la plus proche. 5: Interdire de fumer . 6: conserver la fluidité du trafic. PROTEGER SUR ROUTE 1: Allumer ses feux de détresse. 2: Se garer avec prudence. 3: Mettre les passagers à l’abri. 4: baliser l’accident. 5: Interdire de fumer. LES LIMITATIONS DE VITESSE Autoroute: 130 Route à 2 voies: 110 Route: 90 Agglomération: 50 DÈTRESSES VITALES CHEZ UN MOTARD CASQUÈ Le motard est conscient: ordonnez lui de ne pas bouger et maintenez lui la tête. Motard inconscient casqué: appelez à l’aide, si c’est un casque intégral:retirez et libérez les voies aériennes, évaluez la respiration : si la victime respire, mettez la en PLS et si elle ne ventile pas, alertez les secours et commencez une RCP. LA MOTO : DES RISQUES REELS: Les carrefours:57% des accidents, 14% des tués. Les sorties de routes:15% des accidents, 10% des tués. Les collisions arrières: 18% des accidents, 52% des tués . Les collisions frontales:10% des accidents, 24% des tués . Et aussi l’alcool, le non port du casque, les passagers de plus de 14 ans sur les scooters et mobylettes, les essais de motos prêtées… Il y a généralement plusieurs facteurs dans un accident. SIGNES D’UNE ATTEINTE TRAUMATIQUE: Déformation, douleur, impotence, plaie, troubles nerveux, hématome, fourmillement, circonstances de l’accident. TYPES:Fracture, entorse, luxation. IMMOBILISATIONS: Toute victime avec suspicion d’une atteinte traumatique principalement du dos doit être immobilisée dans la position trouvée sauf en cas de dégagement d’urgence ou si elle est inconsciente, car elle devra être mise en PLS. DES PRÉCISIONS VITALES Lieu précis de l’accident (N°de la voie, point KM). Le nombre et le type de véhicules impliqués. Le nombre, l ’état et la situation des victimes. L’existence de facteurs aggravants (incendie, carburant sur la chaussée, route bloquée, odeur suspecte, véhicule tombé à l’eau…) LE PORT DU CASQUE La réglementation: absence de port du casque homologué: amende de plus de 100 € et retrait d’1 point . En cas d’accident, responsabilité engagée en matière d’assurance. Le choix:Essayez-le, placez-le correctement:il ne doit pas comprimer les oreilles, l’avant doit se placer au raz des sourcils. N’achetez que le casque homologué qui porte l’estampille NF ou E . L’utilisation:Attachez toujours votre casque, ne rajoutez pas d’autocollant ou de peinture, lavez-le à l’eau savonneuse. Ne pas retirer ou masquer les éléments réfléchissants. Il est déconseillé de prêter son casque, cela peut le déformer et ne jamais le percer. Le renouvellement: remplacez-le après tout choc même s’il ne paraît pas abîmé, n’achetez pas un casque d’occasion, changez-le régulièrement (environ tous les 5 ans) Attention, si votre casque porte l’étiquette NF rouge et noire, remplacez-le sans tarder, il est très vieux et interdit à la vente. Pour les casques conformes à la réglementation européenne n°22, n’achetez que les casques R 22 marqués E, dont le N° d’homologation commence par 04 et comportant les éléments réfléchissants réglementaires. L’ ÈQUIPEMENT DU MOTARD Avec le casque parfaitement sanglé en toute circonstance, les gants, blouson, chaussures hautes ou bottes protégent contre les éraflures, ou les brûlures lors d’une chute et aussi des intempéries. Les vêtements de couleur claire ou munis de dispositifs réfléchissants permettent d’être vus. Médicaments: Attention aux précautions d’emploi! Fatigue:Raideurs dans la nuque, douleurs dans le dos, picotements dans les yeux, bâillements :FAIRE UNE PAUSE ! LES RISQUES ROUTIERS (8000 morts/an) Alcool: maxi toléré:0,5 g/litre de sang (1 accident .mortel / 3) GESTES DE PREMIERS SECOURS: Laissez les victimes dans les véhicules, sauf en cas d’incendie ou autre risque. La victime est inconsciente, mettez-la en PLS.Elle se plaint du dos, du cou ou de la tête:maintenez sa tête. Elle présente une plaie ou se plaint de la poitrine: position demi-assise. En cas d’hémorragie (parfois invisible sous le blouson d’un motard), comprimez sur la plaie ou à distance.En cas de plaie à l’abdomen:allongez la victime jambe relevées Couvrez la victime, parlez-lui et réconfortez-la. Demandez aux badauds de vous aider…ou de s’éloigner. ÈQUIPEMENTS DE SECURITÈ: 1 boite d’ampoules de rechange 1 bombe anti-crevaison et si possible, 1 trousse de secours et 1 gilet réfléchissant (visible à 300 m de nuit !). MOTARD INCONSCIENT LE RETRAIT DU CASQUE EST UN GESTE DELICAT Il est cependant indispensable de retirer un casque de type intégral chez une victime inconsciente pour évaluer correctement sa respiration et éviter qu’elle ne s’étouffe par d’éventuels vomissements. Le retrait du casque se fait généralement à 2 secouristes: Cela est systématique afin d’effectuer le bilan et la surveillance de la victime. La tête doit être maintenue dans l’axe, basculée en arrière (LVA), les vêtements dégagés au niveau du cou. Le maintien de la tête n’est jamais relâché et, après cette manœuvre, un collier cervical doit être posé par des équipiers secouristes. NE BOUGER PAS LA TÊTE DE LA VICTIME Le retrait du casque peut être fait seul: Placez vous en trépied à coté de la victime, relevez la visière et détachez la mentonnière. Placez vous alors à genou derrière la victime. Positionnez vos coudes au sol , saisissez le casque et tirez doucement celui-ci dans l’axe. Maintenez l’équilibre du casque qui repose par sa partie arrière sur le sol .Glissez votre main droite sur le bord du casque, la gauche maintient la nuque. Retirez le casque, déposez la tête au sol délicatement et replacez vous sur le coté pour libérer les voies aériennes et le mettre en PLS si il respire. FAIRE UN BILAN VITAL ET FONCTIONNEL DE LA VICTIME: Rechercher la conscience, les saignements éventuels. Interroger:perte de conscience au moment de l’accident ou après un intervalle de temps, la victime est-elle désorientée, les réponses sont-elles cohérentes, a-elle soif, est-elle angoissée? Palper:perçoit-elle un léger pincement du dos de la main? Observer: la motricité, peut-elle bouger les doigts, les orteils serrer les deux mains, la pâleur, les sueurs, les cyanoses? Écouter: plaintes, bruits,sifflements, ronflements. LES HEMORRAGIES INTERNES Le sang s’écoule à l’intérieur du corps et se reconnaît à l’aspect du blessé: pâleur, froideur, pouls rapide, mal frappé, plainte(soif, angoisse, froid). Elles peuvent être localisées:au bassin (fracture) perte de 2 l de sang en quelques heures, à la cuisse (fracture du fémur) perte de 1,5 l de sang en quelques heures. ALERTER, SURVEILLER, COUVRIR Mlle GOBRON S. ADC MULLER R.