Introduction au VIH et sida

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Transcription de la présentation:

Introduction au VIH et sida L'animateur peut utiliser cette diapositive pour introduire la session. L'animateur peut démarrer la session en demandant aux participants de partager à voix haute voix leurs perceptions du VIH et sida. C'est une bonne méthode pour engager les participants dans une démarche participative à l'entame de la session. Module 3

But :Comprendre les informations de base sur le VIH et sida Objectifs Savoir ce qu'est le VIH Comprendre les modes de transmission du VIH Connaître la différence entre le VIH et le sida Ce module se penchera sur la signification du Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) et du Syndrome d'Immuno-Déficience Acquise (sida). L'objet de ce module est de présenter le VIH, en abordant notamment les questions suivantes : Qu'est-ce que c'est ? Comment l'attrape-t-on (transmission) ? Comment se protéger contre le VIH ? Comment le VIH est-il diagnostiqué ? Une fois que la personne a contracté le VIH, qu'arrive-t-il à son organisme ? Quelle est la différence entre le VIH et le sida ?

Virus de l' Immunodéficience Humaine Qu'est-ce que le VIH ? Virus de l' Immunodéficience Humaine Définition du VIH : le VIH est un virus qui attaque le système immunitaire en tuant les globules blancs. Le VIH se transmet d'une personne à une autre à travers les liquides organiques dans lesquels il s'infiltre. Immunodéficience : le système immunitaire est détruit et ne fonctionne plus normalement

Comment connaître son statut sérologique ? Conseils et dépistage volontaires (CDV) : Le patient demande un test de dépistage du VIH dans un centre de santé créé à cet effet Conseil et dépistage à l'initiative du soignant : Test de dépistage du VIH effectué dans le cadre d'un ensemble de tests habituels initiés par le docteur durant une visite Lorsqu'une personne souhaite connaître son statut sérologique, elle subit un test sanguin. Ce test ne permet pas de dépister directement le VIH. Il est effectué sur les anticorps que votre organisme ou votre système immunitaire produit pour combattre le virus. Il faut à l'organisme de 3 à 6 mois après infection pour fabriquer suffisamment d'anticorps permettant au test de dépistage du VIH de détecter l'infection. Bon nombre de patients sont diagnostiqués via un service appelé CDV ou Conseil et dépistage volontaires. Le terme volontaire signifie que la personne faisant l'objet de dépistage a choisi elle-même de se faire tester. D'autres personnes sont diagnostiquées lorsque leur fournisseur de soins le leur conseille - Conseil et dépistage à l'initiative du soignant. Les deux méthodes prodiguent des conseils permettant aux personnes de : Comprendre ce que signifie subir un test de dépistage du VIH (les implications d'un test positif) Bénéficier d'un soutien si elles découvrent qu'elles sont séropositives (soutien affectif et psychologique, orientation et liens vers les services appropriés) Comprendre les modes de transmission du virus afin de réduire ou d'éliminer les risques de contracter ou de transmettre le virus à l'avenir Le dépistage est un test sanguin. Ce test peut être rapide et produire des résultats immédiats. Dans certains cas, la personne doit revenir dans au moins une semaine après la prise de sang. Tout dépend de la politique de l'établissement de santé et/ou du type de dépistage en place.

Diagnostic ELISA : test le plus courant pour détecter les anticorps anti-VIH dans le sang Western Blot Assay : ce test permet de confirmer les résultats positifs obtenus par la méthode ELISA IFA (Indirect fluorescent antibody) : également utilisé pour confirmer les résultats positifs obtenus par la méthode ELISA. Cependant, il est plus cher qu'un test Western blot et n'est pas couramment utilisé. Discutez du "délai" de six mois pendant lequel un individu peut avoir été exposé au virus, mais n'a pas encore fabriqué les anticorps. C'est pendant cette période que la personne subit une "séroconversion".

Diagnostic infantile Test PCR (Polymerase Chain Reaction) : appelé test d'amplification de l'acide nucléique ou "TAN". Les tests PCR permettent de détecter la matière génétique du VIH lui-même et peuvent identifier le VIH dans le sang dans les deux ou trois semaines suivant l'infection. Les tests PCR se présentent sou deux formes : PCR d'ADN et PCR d'ARN. Les bébés nés de mères séropositives sont généralement dépistés à l'aide d'un test PCR d'ADN, car ils conservent les anticorps de leur mère pendant plusieurs mois, rendant le test de détection des anticorps imprécis. Source : www.avert.org

Quelle est la différence entre le VIH et le sida ? Diagnostic de l'infection à VIH : Dépistage sanguin du VIH – résultat positif SIDA = Syndrome d'Immuno-Déficience Acquise Diagnostic du sida : Dépistage sanguin du VIH - test positif Numération CD4 en dessous de 200 Critères du stade clinique 4 VIH = Virus de l'Immunodéficience Humaine : le système immunitaire est défaillant et ne fonctionne plus normalement. SIDA = Syndrome d'Immuno-Déficience Acquise : le système immunitaire fonctionne à un niveau extrêmement faible. C'est à ce stade que la personne tombe malade.

Qu'est-ce que le sida ? Le sida est le stade final et le plus grave de la maladie du VIH, provoquant gravement la détérioration du système immunitaire. Le sida commence lorsqu'une personne infectée par le VIH a une numération CD4 inférieure à 200. Les cellules CD4 sont également appelées "lymphocytes T" ou "cellules auxiliaires". Elles constituent un type de cellules immunitaires. Le sida est également défini par de nombreuses infections opportunistes et cancers qui se produisent en présence de l'infection par le VIH (stade IV OMS). Source : New York Times Health Guide

Les cellules CD4 (lymphocytes T auxiliaires) permettent de définir le sida Les cellules CD4 sont des globules blancs. Elles constituent une sorte de lymphocytes T auxiliaires et sont la cible privilégiée du VIH CD4<200 cellules/mm3 et séropositif = sida CD4>200 et séropositif = VIH Séropositif sain - la numération CD4 varie entre 500 et 1500 cellules/mm3 Les cellules CD4 sont comptées par millilitre cube de sang. La numération CD4 normale chez les adultes varient entre 500 et 1500 cellules par millilitre cube (ml3) de sang. Chez les personnes vivant avec le VIH, la numération CD4 diminue généralement à mesure que leur charge virale augmente. Ces chiffres représentant le seuil de la numération CD4 varient. De nombreux pays commencent le traitement lorsque la numération CD4 baisse à 250 et à 350 pour les femmes enceintes/mères allaitantes. ADAPTATION : recherchez le seuil de numération CD4 pour l'accès au traitement dans votre pays. 9

Ceci est un diagramme illustrant la relation entre la charge virale et la numération CD4. Plus la numération CD4 baisse, plus la charge virale augmente. Source : http://www.hivtraining.ucsd.edu/Powerpoint/ARVTHERAPYINDEVELOPINGCOUNTRIES.ppt#268,2,Slide 2

Exemple de signes mineurs : Critères du stade clinique 4 pour les adultes non enceintes et non allaitantes 2 signes majeurs & 2 signes mineurs (en l'absence d'autre explication) Signes majeurs : Perte de poids > 10 % du poids du corps Diarrhée > 1 mois Fièvre > 1 mois Exemple de signes mineurs : Ganglions lymphatiques amplifiés en grand nombre Toux persistante pendant plus d'un mois Candidose buccale et de la gorge zonas récurrents Boutons de fièvre chroniques et aigus partout (HSV1) Perte de mémoire Perte de la capacité intellectuelle L'OMS a changé dans le passé le nombre de signes majeurs et mineurs qu'elle utilise dans ses critères. Vérifiez que les chiffres sont toujours conformes aux critères de l'OMS au moment de la formation. Remarque : Les normes sont différentes, qu'il s'agisse des femmes enceintes ou mères allaitantes, des nourrissons et des enfants. 11

Comment contracte-t-on le VIH ? Quels sont les modes de transmission ? 1. Voie sexuelle 2. Voie sanguine 3. Transmission de la Mère à l'Enfant On peut contracter le VIH de plusieurs manières. Une personne peut contracter le VIH par le biais de rapports sexuels avec une personne séropositive, d'une transfusion de sang contaminé, de l'utilisation de la même aiguille utilisée par une personne séropositive pendant une injection de drogues ...Une mère séropositive peut transmettre le virus à son bébé pendant la grossesse, l'accouchement ou l'allaitement. Note destinée à l'animateur : Le mode de transmission le plus courant varie en fonction de la zone où se déroule cette présentation. Si vous êtes dans un pays où la prévalence du VIH est élevée (> 5 %), le mode de transmission "sexuel" serait le plus répandu. Si vous effectuez cette présentation dans un pays où la prévalence du VIH est faible, la voie sanguine (partage d'aiguilles entre consommateurs de drogues) ou sexuelle pourrait être le mode de transmission le plus courant. Dans certains pays à faible prévalence du VIH, la transmission par voie sanguine peut être plus fréquente que la transmission par voie sexuelle. Quel est le mode le plus répandu dans votre pays ? Le plus rapide ?

Quelle est la durée de vie d'un VIH hors de l'organisme ? Hors du corps humain, le VIH ne survit pas longtemps. S'il est "nu" – c'est-à-dire s'il n'est pas dans une cellule humaine (sanguine par exemple), le VIH meurt dans les 10 à 30 secondes suivant son exposition à l'air et à la lumière. Toutefois, s'il est "protégé" à l'intérieur des cellules sanguines, il peut survivre beaucoup plus longtemps. Il est important de préciser que le VIH se transmet d'une personne à une autre dans les liquides organiques. Un VIH en dehors de ces liquides meurt rapidement. C'est la raison pour laquelle les personnes séropositives ne peuvent pas transmettre le virus à quelqu'un d'autre par les contacts quotidiens, notamment les étreintes et les embrassades. On ne peut pas le contracter en touchant une personne vivant le VIH, en consommant des repas préparés par les porteurs du VIH ou en buvant dans le même verre. Le virus peut se transmettre par les moyens suivants ... (voir diapositive suivante)

Transmission sexuelle du VIH Facteurs à risque : IST, coït anal, charge virale élevée, plusieurs partenaires sexuels simultanés, facteurs socioéconomiques, genre, partenaire homme non circoncis Protection : AFP Abstinence Fidélité Préservatifs Facteurs à risque Il a été démontré que les gens sont plus exposés au risque d'attraper le VIH s'ils sont sexuellement actifs avec une personne infectée par le VIH et qu'ils ont en même temps des IST (Infections sexuellement transmises). Les IST peuvent provoquer une irritation et détruire la peau ou d'autres obstacles physiques qui empêchent le virus du VIH de pénétrer dans l'organisme. La présence d'une ou de plusieurs IST augmente la probabilité d'une personne de contracter le VIH. Tout comme les IST, le coït anal augmente la probabilité d'une personne de contracter le VIH parce que l'acte sexuel anal provoque plus d'irritation que l'acte normal ou détruit la peau ou d'autres obstacles physiques. Les vaisseaux sanguins sont également plus nombreux dans l'anus, ce qui donne au VIH un accès direct à l'organisme. La charge virale fait simplement référence à la quantité de virus ou de VIH présente dans le corps. Si une personne a une charge virale élevée (soit beaucoup de virus) et a des rapports sexuels avec une personne, il y a de fortes chances que le virus trouve sa voie à travers les obstacles physiques de l'organisme pour atteindre ce partenaire. Le traitement médical contre le VIH, également appelé thérapie antirétrovirale (TARV) permet de baisser la charge virale d'une personne. Le genre devient un facteur quand une femme n'a pas suffisamment de pouvoir pour plaider sa cause et assurer sa protection. Des études récentes ont montré que la circoncision a un effet protecteur considérable sur la transmission du VIH lors de rapports sexuels vaginaux. Les gens peuvent assurer leur propre protection contre la transmission sexuelle du VIH en adoptant l'un des trois comportement ou méthodes suivants : Abstinence - ne pas avoir de relations sexuelles, ce qui protège la personne contre l'infection par contact sexuel. Fidélité (Soyons fidèles) - avoir des rapports sexuels avec une seule personne qui, elle-même, n'en a pas avec une autre (relation monogame). Au début de leur relation, les deux personnes doivent être séronégatives. Préservatifs - s'ils sont portés correctement et à chaque rapport sexuel, les préservatifs peuvent considérablement réduire le risque de contraction du VIH. Les préservatifs constituent un obstacle physique entre les liquides porteurs du virus et les personnes ayant des relations sexuelles. CRS fournit des informations complètes et précises sur les préservatifs, mais s'abstient de les promouvoir, de les distribuer ou de les acheter. Certains pays encouragent la méthode « R » ou Report (de la première expérience sexuelle ou « début de l'activité sexuelle »).

Transmission sanguine : Transfusion de sang contaminé et pratiques médicales impliquant des aiguilles Partage d'aiguilles chez les usagers de drogues et scarification Plus rapide ! Le moyen le plus rapide ou de contracter le VIH est de lui ouvrir une voie pour s'introduire directement dans le sang. C'est ce que font les personnes qui utilisent des aiguilles pour prendre de la drogue et passent ces mêmes aiguilles à d'autres personnes. Le VIH ne vit pas longtemps hors du corps humain mais, dans le sérum ou le liquide sanguin, sa durée de vie est plus longue. Le VIH peut vivre longtemps dans une aiguille utilisée. Etant donné que le VIH est microscopique ou invisible à l'oeil nu, une petite quantité de liquide peut rester dans une aiguille déjà utilisée, mais invisible pour la personne qui l'utilise. La scarification, le "piercing", la circoncision rituelle/non hygiénique (masculine ou féminine) et le tatouage peuvent transmettre le VIH d'une personne infectée à d'autres. L'OMS estime que 5 à 10 % des infections à VIH dans le monde sont dues à des pratiques médicales risquées (OMS, 2002) ; ONUSIDA estime que seulement 2,5 % des infections sont causées par l'utilisation de mêmes aiguilles pour injecter des drogues.

Transmission de la Mère à l’Enfant Environ 30 % des enfants nés de mères séropositives deviendront séropositifs si aucune mesure n'est prise pour empêcher la transmission. La transmission peut avoir lieu dans l'utérus (pendant la grossesse), à la naissance (pendant l'accouchement) ou pendant l'allaitement (10 à 15 % de plus). Ce sujet sera abordé en détail dans un autre module. L'animateur doit insister sur le fait que la transmission est réduit lorsque les mères sont sous traitement aux antirétroviraux ou subissent d'autres interventions dans le cadre d'un programme PTME. Le traitement aux ARV (TARV) peut réduire de manière spectaculaire la probabilité de la transmission du VIH de la mère à son bébé. Aux Etats-Unis par exemple, le risque de transmission est inférieur à 1 % si la mère sait dès le début de sa grossesse qu'elle est séropositive et qu'elle suit les conseils/prescriptions du médecin. Dans certains pays, on utilise l'expression Transmission Parent-Enfant, pour nous rappeler que ce sont les DEUX parents qui sont responsables et réduire la tendance à blâmer les mères.

Quelle est l'origine du VIH ? Il est généralement admis que le VIH est le résultat de la transmission de l'animal à l'homme d'un virus de l'immuno-déficience simienne. Il existe 2 types de VIH : Espèces Virulence Facilité d'acquisition Prévalence Origine supposée VIH-1 Elevée Mondiale Chimpanzé ordinaire VIH-2 Plus faible Faible Afrique de l'ouest Sooty Mangabey Il est généralement admis que le VIH est le résultat de la transmission de l'animal à l'homme d'un virus de l'immuno-déficience simienne. Le VIH-1, rétrovirus responsable de la pandémie du sida, est étroitement lié à un virus de l'immunodéficience simienne (VIS), qui infecte les chimpanzés. Le VIH-2, qui est répandu en Afrique de l'ouest et s'est propagé en l'Europe et en Inde, est pratiquement impossible à distinguer d'un VIS qui infecte les singes mangabey sooty. La source animale d'une nouvelle infection n'est pas propre au VIH. La peste bubonique en Europe provient des rongeurs. La grippe est venue aux hommes via les porcs. Une fois le VIH établi dans le corps humain, il a vite adopté des habitudes et comportements humains.

Que fait réellement le VIH dans le corps ? Le VIH pénètre dans les lymphocytes T auxiliaires (cellules CD4) qui jouent le rôle de "chefs d'armée". Il se multiplie jusqu'à ce que la lymphocyte T explose et meurt, libérant plus de virus dans le sang. Une fois la transmission survenue et le virus présent dans le corps ... voici ce qui se produit.

L'armée des cellules combattantes ne sait pas quoi faire sans général et arrête de combattre la maladie Les lymphocytes T auxiliaires, également appelés cellules CD4 constituent les cellules du système immunitaire permettant à l'organisme de combattre les infections. Les lymphocyte T auxiliaires sont particulièrement importantes, car elles contrôlent les actions des autres cellules immunitaires pour parer à l'infection. Sans elles, votre organisme ne peut combattre les infections. Armées et prêtes au départ (haut de la diapo), elles deviennent désemparées et sans assistance (bas de la diapo).

Est-ce que toute personne infectée par le VIH finit par mourir du sida ? Non, depuis que les médicaments (antirétroviraux) sont accessibles à plus de gens. Aujourd'hui, les patients peuvent être stabilisées grâce aux ARV et avoir une vie normale et productive pendant plusieurs années. Beaucoup de personnes infectées vivent assez longtemps pour mourir d'autres causes telles que la crise cardiaque ou l'infarctus.

Exercice Consulter l'exercice 1 du module 3.

Comment le sida conduit-il à la mort Le SIDA ne tue pas, mais il conduit à des infections opportunistes qui peuvent entraîner la mort. Les personnes vivant avec le sida peuvent mourir plus vite que qu'une autre personne, parce que leur corps ne peut pas lutter contre ces maladies. Par exemple : Tuberculose Paludisme Cancers Le sida est un ensemble de maladies qui n'auraient jamais pu attaquer une personne séronégative avec la même force. Dans le but de comprendre l'impact du sida, il est utile de s'assurer que les certificats de décès comportent la mention : Surinfection TB et infection à VIH (par exemple).

Si quelqu'un est séropositif et ne reçoit pas de traitement…. En moyenne, combien d'années une personne infectée par le VIH vit-elle avant de progresser vers le sida ? Pour les adultes, la durée moyenne sans maladie grave est de 5 à 8 ans Pour les enfants séropositifs infectés à la naissance, 70 % sont en vie à 6 ans et 50 % à 9 ans si les ARV ne sont pas disponibles Même si la moyenne de progression est de 5 à 8 ans chez les adultes, la durée réelle peut varier considérablement d'une personne à une autre compte tenu d'un certain nombre de facteurs. Certaines personnes vivent avec le VIH depuis 20 ans sans progression vers le sida. D'autres ont été infectés par le VIH et ont progressé ver la maladie en seulement quelques années. Les variables qui influent sur le rythme de progression comprennent le type de virus (des recherches sont actuellement en cours sur le super virus dont on pense qu'il a une durée de progression très rapide), l'état nutritionnel de la personne vivant avec le VIH et d'autres conditions de santé. PROGRESSION DE LA MALADIE DU VIH CHEZ LES ENFANTS Selon AIDSInfo, les chercheurs ont observé deux présentations générales de la maladie chez les enfants infectés par le VIH. Environ 20 % des enfants développent une maladie grave dans la première année de vie et la plupart d'entre eux meurent à l'âge de 4 ans. La maladie semble avoir un rythme de progression plus lent chez les 80 % restants. Bon nombre de ces enfants peuvent ne pas développer les plus graves symptômes du sida jusqu'à l'entrée à l'école ou même l'adolescence. Un rapport d'un grand registre européen des enfants infectés par le VIH a indiqué que la moitié des enfants ayant contracté le VIH avant la naissance sont restés en vie à l'âge de neuf ans. Une autre étude de 42 enfants infectés par le VIH avant la naissance, ayant survécu au-delà de 9 ans, a découvert qu'un quart des enfants étaient asymptomatiques avec un système immunitaire relativement intact. Les facteurs responsables de la grande variation observée dans le rythme de progression de la maladie chez les enfants infectés par le VIH constituent une priorité des efforts de recherche sur le sida pédiatrique du NIAID. Les recherches ont constaté que les facteurs maternels, notamment la quantité de vitamine A et la numération de cellules CD4 + T durant la grossesse, ainsi que la charge virale infantile et la numération de cellules CD4 + T dans les premiers mois de vie, permettent d'identifier les nourrissons exposés au risque de progression rapide de la maladie et pouvant bénéficier d'une thérapie agressive précoce. (http://aidsinfo.nih.gov)

Si une personne est séropositive et reçoit un traitement.... Il n'y a pas de limite concernant le nombre d'années que cette personne peut vivre. Il existe actuellement des PVVIH infectées depuis le début des années 1980 et qui sont encore en vie et en bonne santé. Il n'y a pas de limite concernant le nombre d'années que cette personne peut vivre. Il existe actuellement des PVVIH infectées depuis le début des années 1980 et qui sont encore en vie et en bonne santé. L'on estime que le VIH est presque une "maladie chronique", comme le diabète. Lorsque les soins médicaux et le traitement nécessaires sont disponibles, les PVVIH y adhèrent.

Progression du VIH et sida, sans traitement Séronégatif Séroconversion Séropositif, Asymptomatique Sida Mort Infection au VIH Une fois que la personne contracte le VIH, il faut du temps pour que son organisme identifie le virus et fabrique les anticorps pour le combattre. Cette fabrication des anticorps peut durer 6 mois (au plus) avant qu'un test ne prouve votre séropositivité. La raison est que le test ne recherche pas le virus, mais les anticorps que l'organisme produit lorsqu'il identifie le VIH comme un étranger. Durant cette première période d'infection, le virus s'introduit dans des cellules spécifiques (lymphocytes T auxiliaires) pour se multiplier et tuer les cellules. Cette période est appelée séroconversion. Souvent, les gens ont des symptômes similaires à celle d'une grippe. Au bout de quelque mois, ces symptômes disparaissent et, tant que la personne ne subit pas un dépistage, elle ne saura pas qu'elle a le VIH. Les personnes vivant avec le VIH traversent une période "asymptomatique" où elles ne présentent pas de symptômes de la maladie. Sans traitement antirétroviral, la plupart des personnes commencent à tomber malade entre 5 à 8 ans après la contraction du VIH. Les virus se seront multipliés et auront tué la plupart des cellules du système immunitaire. Cette situation expose le corps aux infections, car il n'a plus les lymphocytes T auxiliaires pour demander au système immunitaire de fonctionner correctement. La personne progresse alors vers le sida, qui conduit souvent à cause des infections opportunistes. REMARQUE : Comme pour tout individu tout au long de sa vie, ces personnes ont une trajectoire de vie de la naissance à la mort. Le présentateur doit veiller à ne pas donner aux participants l'impression que toutes les personnes qui ont le VIH meurent prématurément par rapport aux personnes qui n'ont pas le virus. Le traitement (TARV) a radicalement changé la durée de vie d'une personne vivant avec le VIH.

Interventions Mort Séronégatif Séropositif, Asymptomatique Sida Séroconversion L'objectif de cette diapositive est de montrer aux participants qu'il existe plusieurs méthodes d'intervention pour améliorer la qualité de vie et prolonger la durée de vie d'une personne vivant avec le VIH. Assistance nutritionnelle Soutien aux familles Prévention TARV ; Observance Traitement des IO ; SAD Soutien psychosocial ; Prévention ; Alternatives économiques ; Sécurité alimentaire