5 étapes en matière de redevabilité Formation Concernant le Guide Suffisamment Bon [insérer le lieu], [insérer la date]
1. Faire participer les populations à chaque étape Il est important d’impliquer autant de parties prenantes que possible dans un projet, notamment les donateurs, les autorités locales, et d’autres ONG. Mais les codes, les principes, les normes et les énoncés de mission humanitaires soulignent que les femmes, les hommes et les enfants touchés par la situation d'urgence doivent venir en premier. La redevabilité signifie leur fournir des informations opportunes et adéquates au sujet d'une organisation et ses activités proposées. Enfin, et ce n’est pas le moins important, l’utilisation de l'approche « suffisamment bon» signifie le choix d’outils sûrs, rapides et faciles à utiliser dans le contexte dans lequel vous travaillez. Les questions permettant d’aider à vérifier si un outil est «suffisamment bon» comprennent ce qui suit: S’assurer qu'ils ont la possibilité d'exprimer leurs opinions, d’influencer la conception du projet, de dire quels sont les résultats qu'ils veulent voir, et de juger les résultats que le projet réalise. Les évaluations montrent que l’implication des populations améliore l'impact du projet. Les travailleurs humanitaires disent que la responsabilité est aussi un droit et une valeur fondamentaux. Il est important de faire participer autant de parties prenantes que possible dans un projet, notamment les bailleurs, les fonctionnaires de l’administration locale, et d'autres ONG. Mais les femmes, les hommes, et les enfants affectés par l'urgence doivent venir en premier
2. Déterminer le profil de personnes affectées Déterminer un profil de base de la population pour aider à décider de ceux qui ont le plus besoin de votre aide. Les femmes et les hommes seront différemment touchés par l'urgence. Le risque pour certains sera plus important que pour d'autres, à cause de leur âge, invalidité, appartenance ethnique, statut social ou religion. Les données de base au sujet de la population sont essentielles pour vous aider à commencer à prendre des décisions au sujet de votre intervention. Les organismes qui interviennent sans commencer par évaluer qui est affecté et comment peuvent procurer une aide est inutile, inadéquate, ou manquer d’atteindre les populations les plus vulnérables. Certaines personnes seront plus à risque que d'autres, à cause de leur âge, invalidité, appartenance ethnique, statut social ou religion.
3. Identifier les changements que les gens veulent voir Les populations affectées par une situation d’urgence sont les meilleurs juges de leurs propres intérêts. Les changements qu'elles veulent voir sont des indicateurs importants de la différence qu’un projet est susceptible de faire et de l’impact qu’il aura. Quand des bénéficiaires sont habilités à identifier ces changements et à contribuer à la prise de décision, l'impact du projet est susceptible d'être plus important. Inversement, quand les populations ne sont pas impliquées, une réponse peut rater sa cible, laisser de coté les groupes vulnérables, gaspiller l'argent, et ajouter à la souffrance. Il est plus probable que des personnes qui ont été impliquées dans la conception d'un projet sentent qu’il est leur et prennent des responsabilités en ce qui le concerne. Cela est particulièrement important quand les ONG fournissent de l’équipement, par exemple des pompes à eau et des latrines, qui nécessitent une maintenance à long terme par la communauté. Les populations affectées par une situation d’urgence sont les meilleurs juges de leurs propres intérêts.
4. Suivre les changements 4. Suivre les changements. Faire en sorte que la rétroaction soit un processus à double-sens Garder une trace des biens et des services fournis afin de savoir comment les activités du projet fonctionnent. Mais solliciter également les commentaires, y compris les plaintes, des personnes touchées par la situation d'urgence, pour voir si le projet réalise les changements qu’ils veulent voir. Faire que la rétroaction soit un processus à double-sens. Rendre compte aux bénéficiaires aux bénéficiaires des progrès par rapport aux indicateurs et aux questions qu’ils soulèvent. Le suivi des changements et la mise en place d’une rétroaction à double-sens sont essentiels pour: • Prendre des décisions et apporter des améliorations • Le recensement des lacunes, des nouveaux besoins, et des problèmes possibles • Donner au personnel de l’appui et une réponse dans son travail • Veiller à ce que l'argent soit bien utilisé • Tenir la communauté et les autres parties prenantes informées et impliquées • Faire preuve de redevabilité Les commentaires peuvent être positifs ou négatifs, mais les plaintes signifient que des choses pourraient ne pas avoir fonctionné correctement. Un mécanisme de plaintes et de réponse est nécessaire à l'impact, à la responsabilité et à l'apprentissage. Il est essentiel pour l’identification des actes de corruption, d'abus ou d'exploitation. Faire en sorte que la rétroaction soit un processus à double-sens. Rendre compte aux bénéficiaires des progrès par rapport aux indicateurs […] Solliciter les commentaires, y compris les plaintes, des personnes touchées par la situation d'urgence, pour voir si le projet réalise les changements qu’ils veulent voir.
5. Utiliser la rétroaction pour améliorer l'impact du projet Le suivi, la rétroaction et le rapportage peuvent aider les équipes sur le terrain à apprendre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas au cours du projet. Les erreurs peuvent avoir des conséquences graves pour les personnes touchées par une situation d'urgence. Partager les leçons et prendre des mesures dans le cours du projet signifie que les bonnes pratiques peuvent être reproduites et les pratiques qui ne sont pas si bonnes, rectifiées le plus tôt possible. Les erreurs peuvent avoir des conséquences graves pour les personnes touchées par une situation d’urgence. Partager des leçons et prendre des mesures en cours de projet signifient que les bonnes pratiques peuvent être reproduites et les pratiques pas si bonnes, rectifiées.