Soccer Balls made for Children by Children? Child labor in Pakistan Les sous-traitants Point de vue défendu par Lyse Corminboeuf, Nicole Hensch, Jennifer Kuehne et Virginie Meylan
Sialkot, Pakistan Site ravagé par les guerres indopakistanaises (fuite des entrepreneurs indous). Population active majoritairement non qualifiée (fabrication de produits de sports et de tapis, teinturerie de cuire et équipements chirurgicaux). Fabrication à domicile: ce sont des femmes et des enfants en raison des limitations religieuses.
Origine du scandale Coupe d’Europe de Football Plainte des ONG pakistanaises. Environ 7’000 enfants, âgés entre 5 et 14 ans, travaillaient dans la manufacture de ballons de football.
Mesures prises et limites (1997) Traité d’Atlanta: accord pour éliminer le travail des enfants dans toute l’industrie du ballon de football au Pakistan. BIT et le programme IPEC: libération en 18 mois de l’esclavage. Code de conduite de la FIFA: ne plus utiliser le logo sur des ballons qui violent les principes du droit du travail.
Argumentation Minimisation des risques liés au travail (ex: entreprises chimiques, prostitution) Inefficacité du commerce équitable (ex: Talond Sport)
Argumentation (suite) Différence de culture « Je n’ai pas les moyens de laisser aller ma fille à l’école nous sommes les deux principales sources de revenu de la famille. J’ai quatre enfants plus jeunes à nourrir. » Citation d’une femme pakistanaise. « A l’Ouest, l’emploi d’enfants est vu comme une attitude cruelle et contraire aux droits de l’homme. Dans la société pakistanaise, il est perçu comme un acte volontaire pour aider les parents à subvenir aux besoins. Les enfants sont un substitut de la sécurité sociale. Exiger de mettre un terme du jour au lendemain à leur utilisation revient à nous demander de sauter du dixième étage d’un immeuble. » Musahid Hussain Ministre de l’information et Musahid Hussain Ministre de l’information et porte-parole du gouvernement pakistanais
Argumentation (suite) Conséquences nulles des contrôles de Reebok « La plupart des enfants en Asie travaillent dans des échoppes sur le bord des routes à la vue de tous. Je ne conçois donc pas que Reebok ne les voit pas. » « La plupart des enfants en Asie travaillent dans des échoppes sur le bord des routes à la vue de tous. Je ne conçois donc pas que Reebok ne les voit pas. » Mary Britt Klong, secrétaire générale d’une organisation Mary Britt Klong, secrétaire générale d’une organisation suédoise contre l’exploitation des enfants en Asie Pression de Reebok: Sur la demande Sur les contrats (court terme) Sur les coûts
Questions ouvertes Qui sont les vrais responsables? L’élimination du travail des enfants améliore-t-elle réellement leur situation?
Questions ?