Le transfert des connaissances via l’Occident.
Sommaire. Les mathématiques indiennes Le monde arabo-musulman Les causes du développement. Les conséquences de ce développement. L’âge d’or des sciences arabes. L’apport des sciences arabes. Les découvertes. Les savants arabes. Les matières et les disciplines. La transmission.
Les mathématiques indiennes. Les mathématiques indiennes, ont pu parvenir jusqu’au monde arabe grâce a une abondance de manuscrit, mais surtout une transmission orale du savoir. Les premiers textes mathématiques indiens, apparaissent dans les textes qui expliquent comment effectuer des sacrifices. Au XIe siècle, le poète et astronome persan Al-Burini voyage en Inde et célèbre alors dans le monde arabe le savoir mathématique et astronomique. De nombreux savants se succèdent, et inventent de nombreux théorèmes et traités. Jusqu’en XVII, la transmission était orale mais elle devient écrite. Nous comptons plus de 13 millions de manuscrit, avant que le papier se propage en Inde on écrivait sur des pierres, des écorces et autres.
Le monde arabo-musulman Les causes du développement: Les influences extérieures: les arabes se sont trouvés en contact avec la civilisation indienne, à l'est mais aussi les chinois. Les encouragements : Les dirigeants musulmans ont encouragé la recherche scientifique et la diffusion du savoir. La construction d’écoles et d’hôpitaux : Bagdad devint la capitale de son époque. Des écoles et des bibliothèques furent construites. Les tout premiers hôpitaux furent ouverts. La langue arabe : un facteur commun : La langue arabe, commune à tout l'empire, a également été un facteur déterminant dans la diffusion des connaissances et de l'élan scientifique. La traduction : La traduction des textes latins et grecs fut encouragée et les savants qui venaient à Bagdad.
Le monde arabo-musulman Les conséquences de ce développement: La transmission du savoir : L’héritage de l’époque de l’age d’or des sciences arabes marque encore notre quotidien. A une certaine époque, la civilisation arabo-musulmane a excellé dans plusieurs domaines. L’essor du savoir arabe : Cette culture scientifique a pris son essor à Damas, puis à Bagdad. Les conséquences de l’utilisation de la langue arabe : La langue arabe jouera un rôle essentiel comme outil de cette culture.
L’âge d’or des sciences arabes. L’apport des sciences arabes. Lorsque l’on réfléchit à la découverte des savants arabes sur le développement scientifique de l’Europe automatiquement deux domaines nous viennent à l’esprit : les mathématiques et l’astronomie. La civilisation arabo-musulmane nous a appris le système de la numération qui est maintenant utilisé dans le monde entier et il a aussi transmis le chiffre zéro inventé par les indiens. Les astronomes arabes ont créé des instruments qui leurs ont permis d’accomplir des mesures par rapport aux observations du ciel, le plus connu est l’astrolabe ; mais il y existe d’autres.
L’astrolabe: L’astrolabe: calcul de l'heure le jour par l'observation du soleil ou pendant la nuit par l'observation des étoiles.
L’âge d’or des sciences arabes. Les savants arabes: Les savants arabes sont nombreux, ils ont écrits de nombreux traités et de nombreux théorèmes, tous leurs travaux nous ont été transmis et nous avons employé leurs découvertes.
L’âge d’or des sciences arabes. Al Khawarizmi : grand mathématicien fondateur de l’algèbre fondateur de l’algorithme adopta l’utilisation du zéro
L’âge d’or des sciences arabes. Abu Musa Djabir al-Sufi (721-815): Alchimiste arabe. -l’assemblement du soufre et du mercure -origine des quatre qualités (le sec et l'humide, le froid et le chaud.)
L’âge d’or des sciences arabes. Al Kindi (801-866): Savant et philosophe -traité d'optique géométrique. -Traducteur d'Aristote -il créé une relation entre la philosophie et la religion.
L’âge d’or des sciences arabes. Ahmad al-Biruni (973-1050): -Astronome, mathématicien et botaniste. -Auteur de 180 ouvrages. -Descriptions sur la faune et de la flore.
L’âge d’or des sciences arabes. Ibn Sîna (980-1037): -Philosophe et médecin -Le plus connu des médecins arabes. -Sa grande encyclopédie médicale, le Canon de la médecine, une des plus grande œuvre.
L’âge d’or des sciences arabes. Ibn Ruchd (1126-1198): Médecin, il détermine la fonction de la rétine.
L’âge d’or des sciences arabes. Quelques grandes découvertes: La mesure du temps (horlogeries variées) Repérage dans l’espace (la navigation et la création de cartes géographiques), Dispositifs mécaniques et optiques. La chimie La médecine L’architecture
L’âge d’or des sciences arabes. Les disciplines et les matières: Le monde arabe a largement contribué à l’essor de certains domaines. Voici les domaines les plus importants:
L’âge d’or des sciences arabes. Les mathématiques: L'Histoire des mathématiques, qualifie l'expression mathématiques arabes comme l’une des époques les plus importantes du développement de cette science. Les sciences arabes, et en premier plan, les mathématiques, s'exercent à travers les califats islamiques, établis en Moyen-Orient. Les mathématiciens arabes ont littéralement inventé l’algèbre et furent les premiers à imaginer les différents procédés permettant la résolution des équations. Les noms de certains mathématiciens ont été latinisés, nous pouvons prendre l’exemple de al-jabr qui a donné le mot algèbre que nous employons de nos jours.
L’âge d’or des sciences arabes. L’astronomie : Au départ l’astronomie est appliquée pour résoudre les différentes questions se rapportant a la pratique religieuse : détermination de l’heure des prières quotidiennes, quadrants, globes célestes.
L’âge d’or des sciences arabes. La cartographie : La cartographie est liée au besoin de se repérer dans l’espace, il existe une différenciation entre la géographie mathématique, traitée par les astronomes et la géographie descriptive faite à partir des observations sur le terrain. Une des nécessités de la religion musulmane implique de trouver la direction de La Mecque.
L’âge d’or des sciences arabes. La médecine : S’appuyant sur des connaissances grecques, persanes et indiennes elle se développe largement grâce à de grandes figures telles que Ibn Sîna et de grandes découvertes. La médecine de l’époque cherche à la fois à conserver la bonne santé et bien sur à soigner. Des hôpitaux se développent ainsi que des lieux de formations. Les œuvres sont essentiellement des manuscrits, des miniatures montrant des médecins en action.
L’âge d’or des sciences arabes. La chimie : La chimie est employée dans de multiples domaines de vie quotidienne, de la production artisanale d’activités liés à l’artillerie militaire.
L’âge d’or des sciences arabes. La transmission: Plusieurs facteurs sont à l’origine de la transmission de la science arabe:
L’âge d’or des sciences arabes. La langue arabe: La langue arabe, est la langue des savoir. Cette langue commune apporte prospérité à l’empire Islamique et elle permet le commerce international.
L’âge d’or des sciences arabes. Les échanges entres scientifiques: Vers le XII siècle, de jeunes Européens sont allés dans les pays de l'Islam et à leur tour se sont appropriés la science arabe et les techniques arabes. De plus de nombreux scientifiques comme -Gérard de Crémane -Pedro el Venerable -Daniel de Morley se sont rendus à Tolède et ils ont ramené beaucoup de savoirs découvert là-bas.
L’âge d’or des sciences arabes. Un amas de connaissances: Comme pour les mathématiques, les recherches des astronomes arabes se sont d'abord concentré à la compilation des données indiennes, perses et grecques. Des Indiens, ils ont appris à utiliser la position des astres pour s'orienter, notamment de Vénus et de Mercure. Des Perses, ils héritèrent d'un nombre considérable de tables astronomiques. Après traduction en arabe, ces tables qui sont les premières bases de l'astronomie modernes ont été à tort attribuées par les Européens.
L’âge d’or des sciences arabes. Autres facteurs: La transmission se fait également par la fuite des réfugiés Ottomans en 1453, qui ont emporté leurs manuscrits anciens avec eux. Mais aussi grâce à la traduction. Les traductions arabes ou chrétienne d’Aristote sont peu à peu abandonnées au profit de traductions nouvelles à partir du grec. On redécouvre ainsi les œuvres complètes de Platon (428-348 av. J.-C). La renaissance humaniste est alors en route. C’est grâce a la traduction que l'évolution des mathématiques en Europe a été importante.