Liens entre captures, comportement et hydrologie présenté par P. Prouzet IFREMER-LHA Rôles de l’effet conjugué des débits et des coefficients de marée ainsi que de l’action de la pénétration de la lumière dans l’eau et de la température sur la migration des civelles
Données expérimentales Site d’étude 1- Pont de l ’autoroute 2 - Pont d ’Urt
Matériels de prélèvement et de positionnement
embarcation principale Passerelle du Val d’Adour Vue du Val d’Adour embarcation principale Écran traceur de route Écran sondeur Passerelle du Val d’Adour GPS
Vue du tamis poussé en surface Vue du tamis poussé par l’embarcation secondaire et tracté par le navire principal
Vue d’un écran du traceur de route au niveau de l’Ile de Lahonce. Station avec 3 transects Route navire
Vue d’une image sondeur positionnée en vertical Image fond échos poissons
Dénombrement des civelles dans le trait de tamis Visualisation du développement de la pigmentation Stade 5B présenté
Mesures physico-chimiques 1 2 3,1 4,1 5,1 6,1 7,2 8,2 9,2 7,5 8,5 9,5 10,5 11,5 12,5 13,5 10 15 20 25 30 35 Salinité (g/l) Température (°C) Profondeur (m) Situation : débit et coefficient faible à 5 km de l’embouchure (soufre) 5 Eau douce Eau de mer
discontinuités bathymétriques Identification des discontinuités bathymétriques
(28 janvier 97 – débit : 361 m3/s – coefficient de marée : 72) Simulation des vitesses de courant en conditions de débit et de coefficient de marée moyens en fonction du temps (28 janvier 97 – débit : 361 m3/s – coefficient de marée : 72)
Principales constatations obtenues Évolution longitudinale des densités Localisation des civelles dans la veine d’eau Blocages hydrologiques du flux Influence de la température de l’eau Correspondances entre pics de captures en zones maritime et fluviale.
Engraissement du flux de civelles de l’aval vers l’amont par recrutement des groupes d’individus dispersés dans l ’estuaire au moment de la renverse des marées Évolution longitudinale des densités
Quand la quantité de lumière est forte dans la colonne d ’eau la civelle a tendance à migrer préférentiellement au fond. Localisation des civelles dans la veine d’eau
Localisation des civelles dans la veine d’eau Classement des sorties en fonction de la nébulosité et de la phase lunaire. Localisation des civelles dans la veine d’eau
Localisation des civelles dans la veine d’eau Action lunaire Mais pas de la marée Localisation des civelles dans la veine d’eau
Blocages hydrologiques du flux
Blocages hydrologiques du flux
Blocages hydrologiques du flux Simulation par le modèle hydrologique d’une condition de blocage des civelles Blocages hydrologiques du flux
Influence de la température de l’eau Généralement la température de l ’eau reste supérieure aux températures de blocage Influence de la température de l’eau
D ’après M.-N. de Casamajor, 1998 Vision schématique de l’impact de l’environnement sur le comportement migratoire Conditions hydrodynamiques Conditions environnementales Comportement migratoire Blocage hydrodynamique = Arrêt de la migration Turbidité forte = pas d ’influence de la luminosité nocturne Vitesse du courant supérieure à 0,2m/s FLUX Équilibre des masses d’eau = Passage du flux Turbidité élevée = faible influence de la luminosité nocturne. Densités variables suivant les conditions des jours précédents Propagation de la marée dynamique = Passage du flux Turbidité faible = forte influence de la luminosité nocturne sur la répartition verticale Vitesse de déplacement rapide vers l ’amont Aval Amont Bas estuaire de 10 à 22 km D ’après M.-N. de Casamajor, 1998
Correspondances entre pics de captures en zones maritime et fluviale.
Correspondances entre pics de captures en zones maritime et fluviale.
Correspondances entre pics de captures en zones maritime et fluviale.
Correspondances entre pics de captures en zones maritime et fluviale. Les pics de captures en zone maritime sont toujours suivis de pics de captures en zone fluviale. Généralement moins de 2 à 3 jours suffisent pour détecter le pic migratoire en amont. L’inverse n’est pas vrai. Ce qui semble montrer qu’il peut y avoir concentration du flux selon d’autres facteurs en zone fluviale. La concentration du flux en estuaire est sous la dépendance de situation de blocages hydrologiques. Cela n’est pas totalement le cas en zone fluviale. Ce flux constitué de groupes d’individus se disperse dans l’estuaire en fonction de la vitesse de migration de ces groupes. Ceux-ci s’enfouissent à la renverse de marée, puis sont recrutés successivement à la prochaine marée montante. C’est cela qui explique l’accroissement des densités dans l’estuaire.