Module d’Enseignement à Distance pour l’Architecture Logicielle M.E.D.A.L. Les paradigmes Le modèle entités-associations-propriétés (3) Module d’Enseignement à Distance pour l’Architecture Logicielle Diapositive n° 1 Université de NANTES Alain VAILLY

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Corrigés des exercices M.E.D.A.L. Cours magistral Evaluation Références MEDAL Contexte Exercices Corrigés des exercices Etudes de cas Auto-évaluation Diapositive n° 3 Université de NANTES Alain VAILLY

- le modèle relationnel M.E.D.A.L. informations fonctions PLAN comportements 1) Introduction 2) Notions de base Cours magistral 3) Utilisation et modélisation 4) Normalisation des modèles - le modèle E-A-P 5) Extensions - le modèle relationnel 6) Conclusion - les réseaux de PETRI - les modèles de traitement de Merise Diapositive n° 4 Université de NANTES Alain VAILLY

Cours magistral PLAN M.E.D.A.L. 1) Introduction 2) Notions de base 4) Normalisation des modèles 2.1) Informations et domaines 2.2) Entités et occurrences 2.3) Associations 2.4) Collections et rôles 2.5) Propriétés explicites et implicites 2.6) Cardinalités 4.1) Normalisation des noms 4.2) Normalisation des propriétés 4.3) Normalisation des entités 4.4) Normalisation des cardinalités 4.5) Normalisation des associations 3) Utilisation et modélisation 5) Extensions 3.1) Recueil et structuration 3.2) Interprétation 3.3) Modélisation 3.4) Description des modèles 5.1) Expression des contraintes 5.2) Héritage et agrégation 5.3) Personnalisation des associations 5.4) Association d ’associations 6) Conclusion PLAN Diapositive n° 5 Université de NANTES Alain VAILLY

0) Rappels Déjà vu : Encore à découvrir : M.E.D.A.L. - normalisation, - contraintes, - entité, - extensions, - propriété, - héritage, - association, - agrégation, - identifiant, - personnalisation, - cardinalité, - ... - ... Encore à découvrir : Diapositive n° 6 Université de NANTES Alain VAILLY

M.E.D.A.L. 0) Rappels Pour limiter la dispersion de l’attention des étudiants, les exemples utilisés dans cette présentation se rapportent tous au même contexte, celui d’un marchand de timbres de collection, ayant pour objectifs : - la gestion de son stock, - la gestion de sa clientèle, - la création des catalogues de vente, - le suivi des ventes, Contexte - la production de statistiques. Diapositive n° 7 Université de NANTES Alain VAILLY

La philatélie n’est, ici, qu’un moyen, aucunement un but. M.E.D.A.L. Contexte (2) 0) Rappels AVERTISSEMENT : Les informations contenues dans la « base de données » que nous évoquons ont été choisies sur des critères pédagogiques. La philatélie est passée au second plan. Nous savons, par exemple, parfaitement que les catalogues de vente par correspondance sont beaucoup plus complexes que ceux que nous avons décrit. Notre objectif n’est pas de faire de nos étudiants informaticiens de futurs Théodore Champion, mais de les sensibiliser aux problèmes que l’on doit surmonter lorsque l’on conçoit une base de données. La philatélie n’est, ici, qu’un moyen, aucunement un but. Théodore Champion, marchand parisien mondialement connu, a fourni au début du siècle les plus grands collectionneurs. Sa maison existe encore aujourd’hui, plus de cinquante ans après sa mort. Diapositive n° 8 Université de NANTES Alain VAILLY

Il y a des normes pour quasiment chaque élément : M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles Normaliser, c’est mettre aux normes. Les normes dont il est question visent à atteindre une certaine qualité des schémas produits. Il y a des normes pour quasiment chaque élément : - normalisation des noms, - normalisation des propriétés, - normalisation des cardinalités, - normalisation des associations. Diapositive n° 9 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. une seule fois 4) Normalisation des modèles 4.1) Normalisation des noms La règle à respecter, à ce niveau, est simple : Pas deux fois le même nom pour le même type d’éléments. CLIENT numéro-client nom-client adresse-règlement date COMMANDE numéro-commande date ASSO2 date ANNEE année Par contre, une tolérance existe dans le cas où deux éléments de type différent ont le même nom. Diapositive n° 10 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.1) Normalisation des noms Le non-respect de cette règle est un indicateur d’inachèvement de la modélisation. Il peut (cela n’est pas obligatoirement le cas) y avoir un regroupement à faire : CLIENT numéro nom adresse-règlement date PROSPECT numéro nom adresse date PERSONNE numéro-personne type (C, P) nom-personne adresse-personne date-personne Les entités CLIENT et PERSONNE sont, en fait, les mêmes. On les regroupe en une seule, appelée PERSONNE. Diapositive n° 11 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. CLIENT numéro-client nom-client date adresse 4) Normalisation des modèles 4.1) Normalisation des noms Il peut aussi y avoir un travail de mise en évidence d’un lien, d’une association, à entreprendre : CLIENT numéro-client nom-client date adresse COMMANDE numéro-commande date adresse EST-PASSEE-PAR 1, 1 COMMANDE numéro-commande date Cette association nouvellement créée permet à COMMANDE d’avoir accès à la propriété enlevée. Diapositive n° 12 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.1) Normalisation des noms Si la suppression de (n - 1) exemplaires des propriétés ayant le même nom dérange, il est toujours possible de satisfaire la règle en rendant les noms uniques : ASSO2 date CLIENT numéro-client nom-client adresse-règlement COMMANDE numéro-commande Diapositive n° 13 Université de NANTES Alain VAILLY

Le contrôle étant essentiellement syntaxique, la norme est respectée ! M.E.D.A.L. une seule fois 4) Normalisation des modèles 4.1) Normalisation des noms Si la suppression de (n - 1) exemplaires des propriétés ayant le même nom dérange, il est toujours possible de satisfaire la règle en rendant les noms uniques : CLIENT numéro-client nom-client adresse-règlement date-cl COMMANDE numéro-commande date-co ASSO2 date-a Le contrôle étant essentiellement syntaxique, la norme est respectée ! Diapositive n° 14 Université de NANTES Alain VAILLY

+ 4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4.1) Normalisation des noms Cette norme est mise en œuvre par tous les outils d’aide existant. La raison en est qu’ils utilisent tous un dictionnaire de données (souvent appelé référentiel) et que l’unicité est vérifiée au niveau de celui-ci. schéma dictionnaire + Lorsque que l’outil propose un nom externe et un nom interne, l’unicité porte sur ce dernier. Il est donc possible de trouver des schémas en apparence faux. Diapositive n° 15 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.1) Normalisation des noms ASSO2 date CLIENT numéro-client nom-client adresse-règlement COMMANDE numéro-commande élément contenant CLIENT COMMANDE ASSO2 nom interne DATECL DATECO DATEA nom externe date Pour le dictionnaire, il n’y a aucune ambiguïté. Ce schéma est normalisé. Il n’y a pas deux propriétés ayant le même nom. Diapositive n° 16 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.1) Normalisation des noms ASSO2 date CLIENT numéro-client nom-client adresse-règlement COMMANDE numéro-commande élément contenant CLIENT COMMANDE ASSO2 nom externe date Pour le dictionnaire, il y a ambiguïté. Ce schéma n’est pas normalisé. Il y a (au moins) deux propriétés ayant le même nom. Diapositive n° 17 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.1) Normalisation des noms Certains logiciels imposent, en plus, quelques règles visant à améliorer la lisibilité du schéma : - chaque entité a pour nom un nom commun singulier. (ex : CLIENT, COMMANDE, TIMBRE…) - chaque association a pour nom un groupe verbal. (ex : EST-PASSEE-PAR, GARANTIT…) - chaque propriété a un nom composé de deux mots, le second étant obligatoirement celui de l’entité ou de l’association « dans » lequel il est. - pas de nom qu’on ne peut trouver dans un dictionnaire (ex : XY, ASSO1, ASSO2…) Diapositive n° 18 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.2) Normalisation des propriétés Plusieurs contrôles peuvent être opérés sur les propriétés. Il y a d’abord la vérification de l’unicité des noms (cf. paragraphe précédent). Il y a ensuite un travail de détection/correction de propriétés : - ayant des noms non significatifs, - redondantes, - calculées, - mal localisées. Diapositive n° 19 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. propr1 XYZ Occurrences de E2 4) Normalisation des modèles 4.2) Normalisation des propriétés La redondance des propriétés doit être éliminée des schémas. Sa persistance fait courir à la base de données un risque majeur, celui de l’incohérence. S’il y a, en effet, à deux endroits différents la même information, lors de la mise-à-jour il ne faudra pas oublier une occurrence. E1 prop1 E2 prop1 propr1 XYZ Occurrences de E1 Val (prop1) := ZGH Diapositive n° 20 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. propr1 XYZ Occurrences de E2 4) Normalisation des modèles 4.2) Normalisation des propriétés La redondance des propriétés doit être éliminée des schémas. Sa persistance fait courir à la base de données un risque majeur, celui de l’incohérence. S’il y a, en effet, à deux endroits différents la même information, lors de la mise-à-jour il ne faudra pas oublier une occurrence. E1 prop1 E2 prop1 propr1 ZGH Occurrences de E1 Val (prop1) := ZGH Diapositive n° 21 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. propr1 ZGH Occurrences de E2 4) Normalisation des modèles 4.2) Normalisation des propriétés La redondance des propriétés doit être éliminée des schémas. Sa persistance fait courir à la base de données un risque majeur, celui de l’incohérence. S’il y a, en effet, à deux endroits différents la même information, lors de la mise-à-jour il ne faudra pas oublier une occurrence. E1 prop1 E2 prop1 propr1 ZGH Occurrences de E1 Val (prop1) := ZGH Diapositive n° 22 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.2) Normalisation des propriétés Plus généralement, on doit « traquer » les propriétés polysèmes, homonymes ou autres synonymes. plusieurs noms (éventuellement) se prononçant et s ’écrivant de la même façon, et ayant chacun un sens différent plusieurs nom ayant le même sens (ex : libellé, description...) nom unique ayant plusieurs sens (ex : quantité) Diapositive n° 23 Université de NANTES Alain VAILLY

info4 := f (info1, info2, info3) M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.2) Normalisation des propriétés info4 := f (info1, info2, info3) L’ordinateur est d’abord un super-calculateur. Il a, par contre, un point faible. Il se « déplace » lentement. Il calcule donc beaucoup plus rapidement qu’il ne tourne les pages de sa mémoire. On aura donc tendance à ne pas mémoriser les informations calculées, mais les informations brutes. faux ! Si les propriétés info1, info2, info3 sont disséminées, le calcul sera rapide, mais les temps d’accès seront plus longs. info1 info3 info2 Faut-il alors mémoriser info4 ? NON Diapositive n° 24 Université de NANTES Alain VAILLY

info4 := f (info1, info2, info3) M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.2) Normalisation des propriétés info4 := f (info1, info2, info3) La vraie raison qui justifie la non-mémorisation d’une information calculée réside dans le risque d’incohérence encouru lors d’une modification d’une valeur brute. Supposons que l’on ait, malgré tout, enregistré info4 et que la valeur de info3 change. info4 info1 info3 info2 Diapositive n° 25 Université de NANTES Alain VAILLY

info4 := f (info1, info2, info3) M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.2) Normalisation des propriétés info4 := f (info1, info2, info3) La vraie raison qui justifie la non-mémorisation d’une information calculée réside dans le risque d’incohérence encourue lors d’une modification d’une valeur brute. Supposons que l’on ait, malgré tout, enregistré info4 et que la valeur de info3 change. info4 info1 info3bis Si la modification n’est pas répercutée sur info4, il y a incohérence. Le re-calcul systématique supprime ce risque. info2 Diapositive n° 26 Université de NANTES Alain VAILLY

info4 := f (info1, info2, info3) M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.2) Normalisation des propriétés info4 := f (info1, info2, info3) La vraie raison qui justifie la non-mémorisation d’une information calculée réside dans le risque d’incohérence encourue lors d’une modification d’une valeur brute. Supposons que l’on ait, malgré tout, enregistré info4 et que la valeur de info3 change. info4bis info1 info3bis Si la modification n’est pas répercutée sur info4, il y a incohérence. Le re-calcul systématique supprime ce risque. info2 Diapositive n° 27 Université de NANTES Alain VAILLY

= 4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4.2) Normalisation des propriétés Le dernier contrôle porte sur la localisation des propriétés et plus précisément sur le cas d’une association porteuse d’information(s) de type fonction totale : RUBRIQUE1 nom-rubrique1 EST-INCLUSE-DANS date 1, 1 = Une telle association ne peut garder les informations qu’elle porte. Celles-ci sont aspirées par l’entité. Diapositive n° 28 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.2) Normalisation des propriétés Le dernier contrôle porte sur la localisation des propriétés et plus précisément sur le cas d’une association porteuse d’information(s) de type fonction totale : EST-INCLUSE-DANS 1, 1 RUBRIQUE1 nom-rubrique1 date Une telle association ne peut garder les informations qu’elle porte. Celles-ci sont aspirées par l’entité. Diapositive n° 29 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.2) Normalisation des propriétés La raison principale de cette norme tient à la notion de contenant, de conteneur, et au fait qu’à terme il ne doit plus en rester qu’un seul. Les propriétés aspirées peuvent être soit dans l’entité, soit dans l’association. Dans la mesure où l’on veut réduire le nombre de conteneurs, alors on procède au déplacement. RUBRIQUE1 nom-rubrique1 EST-INCLUSE-DANS date 1, 1 EST-INCLUSE-DANS 1, 1 RUBRIQUE1 nom-rubrique1 date 2 conteneurs 1 conteneur Diapositive n° 30 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. RUBRIQUE1 nom-rubrique1 EST-INCLUSE-DANS date 1, 1 4) Normalisation des modèles 4.2) Normalisation des propriétés RUBRIQUE1 EST-INCLUSE-DANS nom-rubrique1 nom-rubrique1 date ALPHA ALPHA date1 BETA GAMMA date2 GAMMA BETA date3 DELTA BETA date1 nom-rubrique1 ALPHA GAMMA BETA date date1 date2 date3 RUBRIQUE1 EST-INCLUSE-DANS 1, 1 RUBRIQUE1 nom-rubrique1 date Diapositive n° 31 Université de NANTES Alain VAILLY

X 4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4.3) Normalisation des entités Il y a peu de choses à vérifier relativement aux entités. Une règle doit absolument être respectée, celle ci-dessous, concernant les identifiants. Toutes les entités doivent avoir un identifiant. X CLIENT numéro-client nom-client adresse-règlement date CLIENT numéro -client nom-client adresse-règlement date Cela est, en général, contrôlé par les outils d’aide. Diapositive n° 32 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.3) Normalisation des entités Il est nécessaire de passer en revue les schémas et d’analyser soigneusement les entités réduites aux seules propriétés identifiantes. Celles-ci pouvant souvent être récupérées (parmi les propriétés identifiantes des associations dans lequelles ces entités sont impliquées), il faut se poser la question de la survie de ces entités. 1) peut-on l’avoir ailleurs ? ANNEE année 2) sert-elle de point d’accès ? Diapositive n° 33 Université de NANTES Alain VAILLY

La formulation ci-contre est meilleure. M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.4) Normalisation des cardinalités Les cardinalités mini et maxi appartiennent à l’ensemble {0, 1, n}. Toutes les valeurs en dehors de celui-ci sont à proscrire. Mettre un maximum de 3 limitera à 3 le nombre de liaisons et ce sur la totalité de la vie de l’occurrence de E1. ASSO 0, 3 E1 ASSO 0, n E1 (n ≤ 3) La formulation ci-contre est meilleure. Diapositive n° 34 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.4) Normalisation des cardinalités ASSO 0, 3 E1 Pas plus de 3 ==> structure de taille fixée à 3 éléments … si, un jour, cela passe à 5 … il faut tout refaire. Diapositive n° 35 Université de NANTES Alain VAILLY

Trois « choses » sont à vérifier, concernant les associations : M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.5) Normalisation des associations Trois « choses » sont à vérifier, concernant les associations : ASSO 1, 1 E1 E2 1, 1 ASSO1 -, - E1 E2 E3 - , - ASSO2 ASSO3 fantômes ASSO -, n E1 1, 1 E2 E3 - , n décomposables redondantes Diapositive n° 36 Université de NANTES Alain VAILLY

card (E1) = card (E2) = card (E3) = card (E4) M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.5) Normalisation des associations Une association fantôme est une association dans laquelle tous les couples de cardinalités (mini, maxi) sont à (1, 1). 1, 1 ASSO E1 E2 E3 E4 Chaque occurrence de chaque entité appartenant à la collection de l’association est impliquée une et une seule fois. card (E1) = card (E2) = card (E3) = card (E4) Diapositive n° 37 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.5) Normalisation des associations Une telle structure se simplifie. 1, 1 ASSO E1 E2 E3 E4 E1-2-3-4 ident-E1 ident-E2 ident-E3 ident-E4 prop-E1 prop-E2 prop-E3 prop-E4 Il y a 4 clés potentielles. Il faut en choisir une. Diapositive n° 38 Université de NANTES Alain VAILLY

X 4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. départ 4.5) Normalisation des associations départ Il y a redondance de chemins si pour chaque occurrence de l’entité de départ, que l’on parte sur la gauche ou sur la droite, on arrive à la même occurrence de l’entité d’arrivée. 1, 1 ASSO1 -, - E1 E2 E3 - , - ASSO2 ASSO3 X Si on est dans cette situation, on va supprimer le plus court chemin (le plus « pauvre »). arrivée Diapositive n° 39 Université de NANTES Alain VAILLY

NB : pour passer cette partie Approfondissement, cliquer sur la loupe. M.E.D.A.L. NB : pour passer cette partie Approfondissement, cliquer sur la loupe. 4) Normalisation des modèles 4.5) Normalisation des associations Soient : - Ei l’ensemble des occurrences de l’entité Ei, - X le chemin de gauche, - Y le chemin de droite. départ 1, 1 ASSO1 -, - E1 E2 E3 - , - ASSO2 ASSO3 a  E1, X (a) = Y (a) arrivée Diapositive n° 40 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. NB : pour passer cette partie Approfondissement, cliquer sur la loupe. 4) Normalisation des modèles 4.5) Normalisation des associations Soit Ai l’ensemble des occurrences de l’association ASSOi. départ 1, 1 ASSO1 -, - E1 E2 E3 - , - ASSO2 ASSO3 A1 : {x  E1, y  E2, tq ASSO1 (x) = y} X : ASSO3 o ASSO1 Y : ASSO2 a  E1, ASSO3 (ASSO1 (a)) = ASSO2 (a) arrivée Diapositive n° 41 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.5) Normalisation des associations 1, 1 CORRESPOND-A -, - REGLEMENT FACTURE CLIENT - , - PAYE EST-RECUE-PAR Si tous les clients règlent eux-même leurs factures, il y a redondance. On doit donc enlever PAYE (le plus court chemin). Cette combinaison de cardinalités est une condition nécessaire pour qu’il y ait redondance. Diapositive n° 42 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.5) Normalisation des associations Il y a deux cas de décomposition d’associations n-aires, avec n > 2. La première concerne une association analogue à celle ci-contre, dans laquelle il y a au moins un couple de cardinalités (1,1) ou (0, 1). ASSO -, n E1 1, 1 E2 E3 - , n Diapositive n° 43 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.5) Normalisation des associations La règle est simple : ASSO -, n E1 E2 E3 - , n décomposable ASSO -, n E1 -, 1 E2 E3 - , n NON décomposable Diapositive n° 44 Université de NANTES Alain VAILLY

… son application aussi simple : M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.5) Normalisation des associations ASSOa -, n E1 -, 1 E2 E3 - , n ASSOb … son application aussi simple : APRES AVANT ASSO -, n E1 -, 1 E2 E3 - , n Diapositive n° 45 Université de NANTES Alain VAILLY

Ca marche aussi avec plus de 3 pattes ... M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.5) Normalisation des associations ASSOa -, n E1-4 1, 1 E2 E3 - , n ASSOb ASSO -, n E1 1, 1 E2 E3 - , n E4 APRES AVANT Ca marche aussi avec plus de 3 pattes ... Diapositive n° 46 Université de NANTES Alain VAILLY

Il est toujours possible de transformer une association en entité. M.E.D.A.L. -, n E1 1, 1 E2 E3 - , n E4 ASSO 4) Normalisation des modèles 4.5) Normalisation des associations ASSO -, n E1 1, 1 E2 E3 - , n E4 AVANT Il est toujours possible de transformer une association en entité. Diapositive n° 47 Université de NANTES Alain VAILLY

Il est toujours possible de transformer une association en entité. M.E.D.A.L. -, n E1 1, 1 E2 E3 - , n E4 ASSO 4) Normalisation des modèles 4.5) Normalisation des associations Toute cette partie est simplifiable (on peut tout réunir en une seule entité). Il est toujours possible de transformer une association en entité. Diapositive n° 48 Université de NANTES Alain VAILLY

Il est toujours possible de transformer une association en entité. M.E.D.A.L. -, n E1 1, 1 E2 E3 - , n E4 ASSO 4) Normalisation des modèles 4.5) Normalisation des associations ASSOa -, n E1-4 1, 1 E2 E3 - , n ASSOb Il est toujours possible de transformer une association en entité. Diapositive n° 49 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.5) Normalisation des associations ASSOa -, n E1-4 1, 1 E2 E3 - , n ASSOb APRES ASSOa -, n E1-4 1, 1 E2 E3 - , n ASSOb CQFD ! Diapositive n° 50 Université de NANTES Alain VAILLY

4) Normalisation des modèles M.E.D.A.L. 4) Normalisation des modèles 4.5) Normalisation des associations L’autre cas de décomposition est celui d’une association n-aire porteuse d’une contrainte d’intégrité fonctionnelle (CIF) impliquant n-1 entités. Cette notion de CIF n’ayant pas encore été abordée (elle le sera dans le prochain paragraphe), cette décomposition ne sera pas décrite ici. Diapositive n° 51 Université de NANTES Alain VAILLY

Entracte (ter) A suivre : M.E.D.A.L. - héritage, - agrégation, - contraintes ensemblistes, - contraintes procédurales, - association d’associations, - personnalisation d’associations, - ... Entracte (ter) Diapositive n° 52 Université de NANTES Alain VAILLY

Pour compléter la formation ... M.E.D.A.L. Bibliographie (sommaire) la référence :-) P. ANDRE, A. VAILLY, « Conception des systèmes d’information ; Panorama des méthodes et des techniques », Editions Ellipses, janvier 2001, ISBN 2-7298-0479-X D. NANCI, B. ESPINASSE, « Ingéniérie des systèmes d’information : Merise ; deuxième génération », 4e édition, Editions Vuilbert, 2001, ISBN 2-7117-8674-9 Pour compléter la formation ... Diapositive n° 53 Université de NANTES Alain VAILLY