Notion d’Anatomie pour l’initiateur J. Macé – T. Rioux – F. Castel

La constitution du corps humain

Le système osseux Les os doivent être capables de supporter toutes les forces qui s’exercent sur eux dans les directions les plus variées. La partie externe de l’os (A & 1) appelée écorce constituée de tissu osseux compact enveloppant une masse de tissu osseux spongieux (B & 2). Selon la forme, on peut différencier les os longs, courts et plats. (ex: os long = humérus, os court = l’astragale, os plat = pariétal). Dans les os longs on retrouve la partie compact qui prédomine en partie centrale (4) diaphyse alors que le tissu spongieux occupe surtout les extrémités (5) épiphyses. Vers la partie centrale des os, où ,dans les os longs, se forme une véritable cavité (11) le canal médullaire. (coupe a de la diaphyse) Des canaux (Havers 9) renferment des vaisseaux irrigant l’os. La moelle osseuse (12) apparaît dans la coupe b du tissu spongieux.

Les différentes articulations Articulation en forme de sutures : crâne Les amphiarthroses : (B) avec en (1) la surface articulaire très adhérentes et recouvertes de cartilage ; elles sont réunies soit par un ligament interosseux, fibreux ou fibrocartilagineux (2) soit par des ligaments périphériques (3). Les diarthrose : (ex : épaule) Les surfaces articulaires peuvent glisser facilement l’une sur l’autre grâce à la présence d’une mince couche de cartilage qui les recouvre (4) et d’un liquide lubrifiant (la synovie) qui est sécrété par une membrane mince : la membrane synoviale (5). La membrane synoviale peut se trouver renforcée par des faisceaux de tissu fibreux qui forment la capsule articulaire (6) ; d’autres ligaments peuvent renforcer la capsule (7) . Au niveau de certaines diarthroses, dont les surfaces articulaires ne s’adaptent pas exactement, se trouve le ménisque (8) qui permet la concordance des surfaces.

L’ouie L’oreille peut être divisée en oreille externe (1), oreille moyenne (2) et oreille interne (3) Le fond du conduit auditif est fermé par le tympan (11) La face interne de la membrane donne en effet sur la caisse du tympan (12), cavité de l’os temporal dans laquelle se trouve une chaîne de trois osselets : marteau (13), lequel adhère au tympan, l’enclume (14) et l’étrier (15) s’insérant, par sa base, à la fenêtre ovale (16).

Les muscles Le tissu musculaire est formé d’innombrables cellules allongées, appelées fibres musculaires (1) dans lesquelles on peu reconnaître de nombreux noyaux (2). Dans tous les muscles du squelette, les fibres musculaires sont groupées en petits faisceaux, les faisceaux primaires, réunis à leur tour en faisceaux secondaires et ceux-ci en faisceaux tertiaires (3). Ces différentes unités sont entourées par des gaines de tissu conjonctif reliées à la gaine conjonctivale appelée périmysium (4). L’espace compris entre deux membranes Z est le sarcomère, qui représente l’unité fondamentale de la fibrille musculaire striée. La forme de chaque muscle est en rapport avec sa fonction; il existe des muscles plats, cylindriques, fusiformes (biceps), annulaires, penniformes (au niveau du tronc), semi-penniformes, digastriques (avec un tendon intermédiaire).

L’appareil circulatoire C’est le système des vases communicants qui permet au sang de circuler dans tout l’organisme. Chez l’homme, l’appareil circulatoire est constitué de deux parties : la grande et la petite circulation ; la première pourvoit à la vascularisation de tout le corps, la deuxième assure uniquement l’irrigation fonctionnelle des poumons. Les vaisseaux qui transportent le sang à la périphérie sont les artères ; ceux qui le ramènent au coeur sont les veines. Dans la grande circulation, les artères contiennent du sang oxygéné ou artériel, alors que dans la petite circulation les artères convoient aux poumons du sang veineux qui, après avoir été oxygéné dans les alvéoles, retourne au coeur par les veines pulmonaires. L’ensemble d’une contraction (systole) et de la période de dilatation (diastole) qui lui succède prend le nom de de cycle ou révolution cardiaque.

L’appareil circulatoire : la vascularisation selon l’effort

Le système lymphatique Le système lymphatique appartient aussi à l’appareil circulatoire. C’est lui qui draine vers les grandes veines de la grande circulation la lymphe produite au niveau des tissus interstitiels. Par la lymphe (liquide très voisin du plasma mais moins riche en protéines), les lymphocytes fabriqués dans les ganglions, ainsi que certains produits spécifiques fournis par différents organes (ex : les graisses absorbées au niveau de l’intestin) arrivent dans la circulation générale. Les ganglions ont un rôle dans la défense de l’organisme en jouant un rôle de filtre des éléments qu sont présents dans la circulation lymphatique. Les groupes ganglionnaires les plus important (9-10-11-12-13-14).

L’appareil respiratoire L’appareil respiratoire se différencie en voies respiratoires aériennes supérieures et poumons ; les premières sont constituées par le nez, le larynx, la trachée et les bronches souches. Les deux poumons sont contenus dans la cavité thoracique, séparés par un espace médian, le médiastin (1), qui contient l’oesophage, la trachée et le coeur. Le poumon droit (2), plus volumineux est divisé en trois parties distinctes, les lobes (3) ; le poumon gauche (4) est, lui, constitué de deux lobes. Les fentes qui séparent les lobes sont appelées scissures (5). A la fin de l’inspiration, les poumons sont si légers qu’ils pourraient flotter sur de l’eau. Alvéoles (6) – Bronches souches (9) – Bronches lobaires (10) – La plèvre (15).

Les capacités respiratoires

L’appareil digestif A la suite du pharynx, le tube digestif se continue par l’oesophage (1), qui après avoir parcouru le médiastin, traverse le diaphragme ‘2) par l’orifice oesophagien (3) avant de s’ouvrir dans l’estomac (4).

L’assimilation

L’apport énergétique

Le système nerveux Le système nerveux de l’homme se différencie en deux réseaux bien distincts. L’un est appelé le système nerveux de la vie de relation ; l’autre est celui de la vie végétative ou organique (nutrition, sécrétion).