Et les guerres puniques Hannibal Et les guerres puniques
biographie d'Hannibal Né à Carthage (Tunisie) en -274 (il est le fils d’Hamilcar) Dans sa jeunesse, Hannibal, chef de guerre carthaginois, s'illustre comme commandant en conquérant une partie de l'Espagne. Il y attaque Sagonte, une colonie romaine et suscite ainsi la colère de Rome, déclenchant la deuxième guerre punique. Hannibal quitte alors l'Espagne pour marcher sur Rome avec ses soldats, montés sur des éléphants. En -218, une année après son départ, le chef de guerre envahit plusieurs provinces romaines et remporte des batailles contre le commandant Scipion. Malgré sa grande victoire sur les Romains à Cannes en -216, Hannibal perd ensuite l'avantage.
Le serment d ’Hannibal Petit il adorait jouer avec de simple bâtons et a la guerre avec ses frères Megen et Asdrubal II. Ce fut peut être ce gout pour la guerre qui fit de lui un grand général. Il a raconté qu’a 9ans il avait supplié son père de l’emmener en Espagne. Celui-ci imposa une condition: il devait prêter le serment de haine éternelle a Rome devant le dieu suprême de la famille:Ba’al Sahmin.
Hannibal
Qu’est-ce qu’une guerre punique? On appelle guerres puniques le conflit qui opposa Carthage à Rome, de 264 à 146 avant J.-C., et qui se termina par la destruction de Carthage. L'emploi de cette expression implique qu'on adopte le point de vue romain, le seul qui soit connu, puisque tous les témoignages émanent d'historiens latins (le principal est Tite-Live) ou de Grecs amis de Rome, comme Polybe qui assista à la destruction de Carthage. Le conflit comprend trois phases actives. La première est une lutte pour la possession de la Sicile. La deuxième est une tentative de revanche menée par une famille carthaginoise, les Barcides. Si Hannibal essaie de briser la « confédération italique » et y parvient presque, Rome reprend le dessus et règle l'affaire en Afrique même. Carthage n'est plus dès lors qu'un État vassal. Enfin, Rome décide un jour, pour des raisons difficilement compréhensibles, de la détruire. Il lui faut alors trois ans pour venir à bout de la résistance désespérée d'un peuple qui démontrera sa vitalité en maintenant sa civilisation pendant plusieurs siècles.
La 1ere guerre punique En en 289 av JC, avec la mort de leur employeur, Agathoclès de Syracuse Tyran puis roi de Syracuse, une partie de ses mercenaires se retrouvent inemployés. Ces mercenaires, les «Mamertins », venaient de Mammertum dans le Bruttium. Ils s'emparent alors de Messine. En 269 av JC, Hiéron II, le nouveau tyran syracusain parvient à les vaincre. Les Mamertins font appel à Rome. Quant à Hiéron, il est soutenu par Carthage déjà présente à l'ouest de la Sicile. Les Carthaginois installent une garnison à Messine. Rome intervient plus tardivement, mais lorsque le consul Appius Claudius Caudex parvient à Rhegium face à Messine, la place est déjà occupée par une force punique. C'est alors que les Mamertins ayant repris Messine offrent la ville aux Romains. Les Carthaginois et leurs alliés reviennent assiéger la ville pendant l'hiver 264-263 av. J.-C.. La guerre éclate. En - 243, les Romains, ayant reconstitué leur flotte, sont prêts à reprendre le combat sur mer. Après plusieurs engagements mineurs en -242, leur nouvelle flotte remporte en -241 au large des îles Aégates une victoire décisive sur les Carthaginois qui met fin au conflit. Les Carthaginois acceptent les termes du traité présenté par les Romains, au terme duquel ils évacuent la Sicile, rendent tous les prisonniers de guerre et s'engagent à payer en 10 ans une indemnité de guerre de 3200 talents d'or. Ainsi prend fin une guerre longue et meurtrière. Les pertes humaines furent considérables (200 000 soldats selon les sources de Polybe, historien romain). La Sicile est complètement dévastée, et devient la province romaine de Sicile, à l'exception de Syracuse qui reste indépendante et alliée de Rome. Paradoxalement, Rome est maintenant la puissance maritime dominante en Méditerranée occidentale.
Légionnaire de la 1ere guerre punique
La 2eme guerre punique Hamilcar Barca, consacra le reste de sa vie à reconstruire la puissance de Carthage en Espagne pour compenser la perte de la Sicile. Son fils Hannibal devint commandant des forces carthaginoises dans cette région en 221 av. J.-C., et, en 219 av. J.-C., il attaqua et prit Sagonte, une cité espagnole alliée de Rome. Cet acte mena à la deuxième guerre punique (218 av. J.-C.-201 av. J.-C. Au printemps 218 av. J.-C., Hannibal conduisit une immense armée composée aussi d'éléphants à travers l'Espagne et la Gaule et lui fit traverser les Alpes pour attaquer les Romains en Italie avant que ceux-ci ne puissent achever leurs préparatifs de guerre. Il s'assura une position solide dans le nord du pays. Dès 216 av. J.-C., il avait remporté deux victoires importantes, au lac Trasimène et à Cannes, et atteint le sud de l'Italie. En dépit de ses demandes pressantes, Hannibal ne reçut pas de renforts ni d'armes de siège en nombre suffisant de Carthage jusqu'en 207 av. J.-C., lorsque son frère Hasdrubal quitta l'Espagne avec une armée pour le rejoindre. Hasdrubal franchit les Alpes, mais fut tué et ses troupes battues à la bataille du Métaure,. Entre-temps, le général romain Publius Cornelius Scipio Africanus, dit Scipion l'Africain, avait écrasé les Carthaginois en Espagne et, en 204 av. J.-C., il débarqua avec une armée en Afrique du Nord. Les Carthaginois rappelèrent Hannibal en Afrique pour les défendre contre Scipion. À la tête d'une armée de recrues mal entraînées, Hannibal fut battu définitivement par Scipion à la bataille de Zama en 202 av. J.-C. Cette bataille marqua la fin de la puissance de Carthage et mit un terme à la deuxième guerre punique.
de la 2eme guerre punique Les conséquences de la 2eme guerre punique pour les carthaginois Les Carthaginois furent forcés de céder l'Espagne et les îles de la Méditerranée encore en leur possession, d'abandonner leur flotte de guerre et de payer une indemnité à Rome.
La traversée des Alpes avec les éléphants
Carte des guerres puniques
La mort d'Hannibal Hannibal avait demandé à l’un de ses généraux d’espionner les romains et grâce à celui-ci, put être prévenu de l’arrivée des romains. Se sachant perdu il prit sa dague et dit qu’il ne se laisserait jamais prendre vivant par les romains. Il aspira le poison contenu dans son arme. Il mourut instantanément et sans douleur. Mort à Bithynie (Tunisie) en -183
Exposé présenté par : Ludivine BEAUPERE 3°B et Amélie TERRADE 3°A