Thématique 1 : La seigneurie et les formes d’encadrement local de l’Occident chrétien au XIIIe siècle. Les relations seigneurs – paysans Les cadres locaux.

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Transcription de la présentation:

Thématique 1 : La seigneurie et les formes d’encadrement local de l’Occident chrétien au XIIIe siècle. Les relations seigneurs – paysans Les cadres locaux du monde rural, présents dans tout l’Occident chrétien

Expansion et dynamisme économique de l’Occident chrétien « Civilisation féodale » et chrétienne : uniformisation des cadres et des sociétés Occident chrétien Réaffirmation d’une autorité publique (royaumes, communes, papauté…) « États » Féodalisation de la société et d’une appropriation des pouvoirs régaliens Centralisation embryonnaire plus ou moins contestée, qui s’appuie sur le féodalisme Principautés féodales A l’échelle locale, les cadres s’inscrivent dans la seigneurie, où ils sont en interrelation ; cœur de la croissance agricole Seigneurie Le seigneur exerce une domination sur la terre et les hommes Les communautés sont encadrées au sein de leur village, de leur paroisse, de leurs activités économiques. Village

The illumination for March from the Très Riches Heures du Duc de Berry, taken from Wikimedia Commons and depicting the Château de Lusignan

Deux types de relations au sein de la seigneurie : Des relations horizontales d’association entre les producteurs qui s’organisent de manière communautaire. Des relations verticales de dépendance entre les seigneurs et les producteurs.

Les formes de domination des seigneurs sur les paysans.

Les lieux qui expriment cette domination sociale : La seigneurie un « espace » polarisé autour de deux lieux centraux, le château et l’Église. Les acteurs de cette domination sur les paysans : le seigneur et le clergé local. Image d’une société trifonctionnelle : une réalité sociale « douteuse » mais ancrée dans les représentations. Le château symbolise le pouvoir seigneurial Pouvoir de la noblesse liée à sa fonction militaire, de protection mais aussi de domination sur les hommes et les terres de la seigneurie. Lieu de refuge Symbole du pouvoir politique local, manifestation de la domination de la noblesse dans la société féodale.

La seigneurie = le cadre de la domination sociale : L'affaiblissement des pouvoirs des princes + transmission héréditaire des fiefs conduisent à la formation de nombreuses petites seigneuries indépendantes dont le chef exerce la puissance publique Cadre fondamental de la production et des relations (de domination et d’exploitation) entre les seigneurs et les producteurs qui dépendent d’eux. Triple composante mais domination globale et unique pour les contemporains En contrepartie de la protection et du maintien de l’ordre social

Quelques exceptions à leur domination : Qui sont les seigneurs ? 3 à 8 % de la population, essentiellement appartenant à la noblesse L’Église et le plus souvent les monastères bénédictins et cisterciens (en France, elle possède le plus grand patrimoine foncier en concentrant plus du tiers des terres). Les villes en tant qu’autorités communales sur leur contado Des citadins (bourgeois, marchands …) Quelques exceptions à leur domination : Les terres d’Église bénéficient de l’exemption fiscale mais aussi de l’immunité, ainsi elles échappent au contrôle des seigneurs laïcs. Les alleutiers (condition très minoritaire) qui sont des paysans libres ou des bourgeois, propriétaires du sol qu’ils exploitent. Toutefois, ils sont astreints à des charges liées au ban.

Au XIIIe siècle, le renouveau des campagnes atteint son apogée Le lent processus de croissance agricole qui trouve son apogée au XIIIe siècle.  Les causes et les principales manifestations du renouveau des campagnes. La population européenne est essentiellement rurale (95 % vers l’an mil, 85 % vers 1300). Rares sont les hommes dont l’activité n’est pas lié directement ou non à l’exploitation de la terre.

Il s’appuie sur un essor démographique jamais vu auparavant et par la suite jusqu’à la Révolution industrielle : la population européenne serait passée de 42 à 69 millions d’habitants entre l’an mil et le milieu du XIIIe siècle. Les progrès agricoles sont à l’origine d’une très forte hausse de la production et des rendements agricoles qui se traduit par une amélioration de l’alimentation des populations Disparition des famines entre 1034 et 1315, réduction des moments de pénuries, bien que « l’obsession alimentaire » reste inquiétante pour les contemporains Amélioration des conditions de vie L’intensification de la production agricole s’explique par de nombreux facteurs

Développement de la céréaliculture, plus productive que l’élevage On ne peut pas parler de surpopulation des campagnes, toutefois les campagnes sont densément peuplées vers 1300. Cette croissance incite les paysans à prendre des risques et à s’adonner à une spécialisation agricole Développement de la céréaliculture, plus productive que l’élevage Baisse de la quantité de fumure, perte de fertilité des sols. Une élite minoritaire se spécialise dans les productions à haut rapport (viticulture). Commercialisation dans les marchés urbains et étrangers. Cultures spéculatives (plantes tinctoriales dans le Toulousain) au détriment de la polyculture vivrière traditionnelle

Lente dégradation vers le milieu du 13e siècle. Réduction des surplus consommables (variations météorologiques, récoltes médiocres), disettes fréquentes au moment de la soudure, pénuries agricoles, cherté des prix en ville, malnutrition chronique (qui peut expliquer le fléchissement de la croissance démographique dès les années 1280). Parcellisation des terres liée à la croissance démographique. Ypres : 10 % de la population meurt en 1316 parce que la ville n’a pu s’approvisionner en céréales. Diminution de la rente seigneuriale : coût de la gestion s’accroît alors que les montants des loyers restent les mêmes, fixés par la coutume ou par écrit. Renforcement du contrôle des villes sur les campagnes (surtout en Italie et en Angleterre)

Au XIIIe siècle, le renouveau des campagnes atteint son apogée Les paysans, producteurs souvent dépendants et socialement très hiérarchisés.

Les paysans d’un seigneur dépendent tous d’un seigneur mais leurs conditions juridiques et sociales diffèrent. Le servage n’est pas la forme d’exploitation principale du féodalisme Paysans libres sont appelés les vilains (ils restent dépendants du seigneur) Libres et non-libres = multitude de statuts en fonction du type de dépendance juridique et sociale. Limitations propres aux serfs Chevage Mainmorte Formariage Les paysans d’un seigneur dépendent tous du seigneur mais leurs conditions diffèrent. Tous les paysans ne sont pas des serfs. Duby a montré que les serfs (paysans non-libres appartenant à un seigneur) ne concernent en Europe occidentale que 10 à 20 % de la population rurale (mais plus localement les serfs représentent les 2/3 des paysans dans le sud de la France, en Allemagne et en Italie centrale). Le servage n’est donc pas la situation prédominante d’exploitation du féodalisme. Le servage ne doit pas être confondu avec l’esclavage. Les villageois sont en fait qualifiés de vilains quelque soit leur activité R. Fossier a montré que ce terme ne désigne pas un statut juridique particulier distinguant libre et non-libre. Ce terme évoque tous les habitants d’une seigneurie, et insiste sur leur stabilité et donc leur dépendance envers leur seigneur. Le plus couramment ils sont assimilés aux paysans libres mais dépendants. Certains traits et obligations permettent de distinguer les libres des non-libres bien que les situations intermédiaires sont innombrables. Le serf est soumis à certaines limitations : Il doit payer le chevage (tribut rachetant la servitude) La mainmorte (étant incapable de posséder la terre, le seigneur prélève une partie de l’héritage transmis) Le formariage (taxé à payer en cas de mariage avec un ressortissant d’une autre seigneurie) Les serfs n’ont pas forcément des conditions de vie plus dramatiques que les libres. Les serfs peuvent être les relais de l’autorité du seigneur comme c’est le cas dans l’Empire avec les ministériaux, qui sont des serfs chasés par leur seigneur pour contrôler la terre et les hommes localement.

Forte hiérarchisation sociale Les agents du seigneurs (ministérial, meunier, garde-chasse) qui perçoivent les redevances pour leur seigneur et imposent ses droits. Certains ministériaux sont chasés. Laboureurs = riches paysans qui possèdent leurs outils de production (attelage, charrue) → hausse rendements → hausse vente → hausse revenu → capacité accrue d’investir ou de prêter → accroissement des terre … Une minorité de paysans enrichis profite de la croissance agricole, de la gestion de fonctions dans la seigneurie ou le village pour s’intégrer à la bourgeoisie urbaine ou à la petite noblesse. Tous les paysans n’ont pas pu profiter de l’enrichissement général lié à la croissance agricole. Moins liés à la monétarisation de l’économie ce qui les empêchent de racheter leurs corvées Prisonnier du cercle vicieux de l’agriculture extensive et vivrière. Marginalisation sociale

Les formes de mise en valeur de la terre : Pour la réserve : du faire-valoir direct (monastère), transformation en tenures, affermage. Pour les tenures : anciennes formes de contrats, métayage, organisation communautaire du terroir. Tendance à favoriser les contrats avec des redevances proportionnelles à la rentabilité de l’exploitation. Contrat de complant (un exemple de contrat de défrichement). Exemple de Thierry d’Hireçon, savant « agriculteur » ou gestionnaire de ces propriétés en Artois dans les débuts du XIVe siècle.

L’« encellulement » des paysans dans un cadre de vie toujours communautaire A partir du XIIe siècle, on observe une tendance à la fixation du parcellaire et à la stabilisation du réseau des chemins, qui dessinent le paysage des campagnes jusqu’au XIXe siècle (incastellamento, encellulement). Selon Robert Fossier, le village médiéval se caractérise par « un groupement compact de maisons fixes mais aussi … une organisation cohérente du terroir environnant et surtout l’apparition d’une prise de conscience communautaire sans laquelle il n’y a pas de villageois mais seulement des habitants » La seigneurie, l’encellulement et la naissance du village sont trois versants d’un même phénomène. Le village … La paroisse … La famille … Les formes d’association … « Partout le paysan, comme ses maîtres, n’est jamais seul : la famille, la seigneurie, la paroisse, la communauté villageoise se superposent et interfèrent pour guider les gestes et les pensées » (Menant) 

Les structures d’encadrement rural L’homme médiéval subit ou « participe à une série de groupes et de cercles englobants, à la fois protecteurs et contraignants, avec lesquels il compose mais sans lesquels ils ne sauraient vivre » (Dumézil) L’individu est soumis à de nombreux contrôles qui modèlent ces comportements mais qui lui assurent protection et assurance. L’individu au Moyen Age existe très difficilement sans le groupe (au XIIIe siècle, multiplication des signes d’individuation). La famille constitue le premier cadre de regroupement des hommes (parentés, mariage chrétien, patronyme, commémoration) Elle s’intègre dans le village, qui est la cellule de base de la vie communautaire (mise en valeur du terroir, fêtes religieuses). Chaque village appartient ou correspond à une paroisse, par laquelle l’Église contrôle et encadre les pratiques sociales et cultuelles des fidèles (sacrements reçus par l’intermédiaire du prêtre, confession, dîme, cimetière et église, fabrique, contrôle du temps). Chaque individu appartient à une seigneurie, et est soumis à un certain nombre de redevances et obligations. Les travailleurs laïcs se groupent dans des confréries, autour d’un saint patron (religiosité laïque, cotisations, secours mutuel, enterrement) La communauté peut obtenir une charte de franchise qui la libère de certaines contraintes seigneuriales (syndic, autonomie judiciaire, abonnement des redevances seigneuriales) ATTENTION : IL NE FAUT PAS Y VOIR UNE FORME TOTALITAIRE MAIS TOTALISANTE.

Bilan : Plus une structure dominant-dominé qui ressort des cadres politiques, économiques et sociaux qu’un système trifonctionnel. Bien que Robert Fossier considère les liens de vassalité comme des « épiphénomènes négligeables », les liens vassaliques établissent essentiellement le contrôle de la terre et structurent les relations au sein de l’ordre noble.

Seigneurie Des relations horizontales d’association entre les producteurs qui s’organisent de manière communautaire. La mise en œuvre de l’assolement triennal oblige à une gestion communautaire du terroir Les villageois peuvent se réunir et chercher à obtenir des franchises, des accords stipulant les libertés obtenues du seigneur moyennant finance (autogestion des affaires paysannes, défense des droits et des usages communautaires, répartition de l’impôt, justice).

La seigneurie banale La seigneurie foncière La seigneurie personnelle Droits liés à un pouvoir de commandement sur les hommes (pouvoir militaire (protection, judiciaire) Le bannum Droit de justice (amendes, gibet) Banalités Taxes sur les marchandises : péages, marchés. Obligations en échange de sa protection : entretien des murailles de la seigneurie, service de l’ost, de la chevauchée, droit de gîte (souvent remplacés par une taxe ; cas de fryd anglais). Corvées. Droit de juger, contraindre et prélever La seigneurie foncière Propriétaire éminent de la terre : Réserves Tenures Les paysans tenanciers lui louent la terre moyennant un certain nombre de redevances (cens, champart, taille). Prélever des taxes de mutations en cas de vente de la tenure, lods et ventes. Corvées. Ne pas y voir exclusivement une relation d’oppression car si ce système seigneurial n’avait pas connu une certaine popularité il n’aurait pu perdurer aussi longtemps = la contrainte ne suffit pas !!! La seigneurie personnelle Les hommes sous sa dépendance sont des non-libres  Importance du servage Les hommes sont attachés à la terre qu’ils exploitent Reconnaissance du servage par une taxe recognitive, le chevage.

Croissance démographique Main d’œuvre abondante Progrès de l’alimentation Augmentation de la surface cultivée Augmentation de la production = progrès agricoles, enrichissement Progrès techniques Augmentation des besoins (marchés) Seigneurs

Optimum climatique entre 900 et 1250 Augmentation des surfaces cultivables : grands défrichements (essartage) Intensification des rendements : Une meilleure préparation de la terre : l’assolement triennal avec jachère, fumure (quoique insuffisante) Meilleure sélection des grains Améliorations techniques : charrue (qui remplace l’araire dans le nord de l’Europe), collier d’épaule Traction bovine et équine Développement de la métallurgie

Le cercle vicieux de l’agriculture extensive Forte croissance démographique Terres peu étendues ou peu fertiles Faiblesse des rendements Incapacité à investir Faiblesse de la production Faiblesse des revenus Fort endettement

La seigneurie foncière La seigneurie personnelle La seigneurie banale Droits liés à un pouvoir de commandement sur les hommes (pouvoir militaire (protection, judiciaire) Le bannum PLUTOT DES ALLEUTIERS Droit de justice (amendes, gibet) Banalités Taxes sur les marchandises : péages, marchés. Obligations en échange de sa protection : entretien des murailles de la seigneurie, service de l’ost, de la chevauchée, droit de gîte (souvent remplacés par une taxe ; cas de fryd anglais). Corvées. La seigneurie foncière Propriétaire éminent de la terre : Réserves Tenures PLUTOT DES PAYSANS LIBRES (VILAINS) Les paysans tenanciers lui louent la terre moyennant un certain nombre de redevances (cens, champart, taille). Prélever des taxes de mutations en cas de vente de la tenure, lods et ventes. Corvées. La seigneurie personnelle Les hommes sous sa dépendance sont des non-libres  Importance du servage PLUTOT DES SERFS Les hommes sont attachés à la terre qu’ils exploitent Reconnaissance du servage par une taxe recognitive, le chevage.