TP4, Méiose et fécondation,

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Transcription de la présentation:

TP4, Méiose et fécondation, Brassage génétique

Un brassage interchromosomique et un brassage par la fécondation Rappel sur la méiose Le brassage interchromosomique est dû à la migration indépendante des chromosomes homologues lors de …………………………………. de la méiose. La fécondation permet aussi d’augmenter la variabilité génétique en réunissant au hasard les différents gamètes. l’anaphase I

a. Exemple d’un organisme diploïde : la souris On croise des souris de phénotypes stables de génération en génération : des souris grises avec des souris blanches. Ces deux types de souris sont dites de lignées pures (ou races pures). Homozygote pour le caractère considéré. Proposer une interprétation génétique de la couleur des souris de ce croisement à partir de l’hypothèse selon laquelle les deux lignées de souris ne diffèrent que par un seul couple d’allèles. Génération P : Souris blanche x Souris grise Phénotype : [blanche] x [grise] On pose l’hypothèse qu’un seul gène code pour la couleur des souris. Soit B l’allèle codant pour la couleur blanche et G codant pour la couleur grise. Ce gène n’est pas porté par un chromosome sexuel puisque le résultat du croisement est identique quelque soit le sexe des parents. Génotype : (B/B) x (G/G) B B B B G G G G

Méiose a. Exemple d’un organisme diploïde : la souris Génération P : Souris blanche x Souris grise Phénotype : [blanche] x [grise] On pose l’hypothèse qu’un seul gène code pour la couleur des souris. Soit B l’allèle codant pour la couleur blanche et G codant pour la couleur grise. Génotype : (B/B) x (G/G) B B B B G G G G Méiose B B B B G G G G Gamète : 100 % de gamètes porteurs de l’allèle B 100 % de gamètes porteurs de l’allèle G

Méiose Fécondation a. Exemple d’un organisme diploïde : la souris Génération P : Souris blanche x Souris grise Phénotype : [blanche] x [grise] On pose l’hypothèse qu’un seul gène code pour la couleur des souris. Soit B l’allèle codant pour la couleur blanche et G codant pour la couleur grise. Génotype : (B,B) x (G,G) Méiose Gamète : 100 % de gamètes porteurs de l’allèle B 100 % de gamètes porteurs de l’allèle G B G Fécondation Génération F1 : Souris grises Génotype : (B/G) B G

Méiose Fécondation a. Exemple d’un organisme diploïde : la souris Génération P : Souris blanche x Souris grise Phénotype : [blanche] x [grise] On pose l’hypothèse qu’un seul gène code pour la couleur des souris. Soit B l’allèle codant pour la couleur blanche et G codant pour la couleur grise. Génotype : (B/B) x (G/G) Méiose Gamète : 100 % de gamètes porteurs de l’allèle B 100 % de gamètes porteurs de l’allèle G Fécondation Génération F1 : Souris grises Génotype : (B/G) Les souris en F1 étant hétérozygote et ayant pour phénotype la couleur grise, l’allèle G est dominant sur l’allèle B.

Méiose a. Exemple d’un organisme diploïde : la souris Souris F1 x Souris blanche Phénotype : [grise] x [blanche] On connaît le génotype de la souris F1 : (B/G) L’allèle B étant récessif devant l’allèle G, la souris blanche est donc homozygote : (B/B) Génotype : (B/G) x (B/B) B B G G B B B B Méiose Gamète : B B G G B B B B 50 % de gamètes porteurs de l’allèle B et 50% de gamètes porteurs de l’allèle G 100 % de gamètes porteurs de l’allèle B

Méiose Fécondation a. Exemple d’un organisme diploïde : la souris Souris F1 x Souris blanche Phénotype : [grise] x [blanche] On connaît le génotype de la souris F1 : (B/G) L’allèle B étant récessif devant l’allèle G, la souris blanche est donc homozygote : (B/B) Génotype : (B/G) x (B/B) Méiose Gamète : 50 % de gamètes porteurs de l’allèle B et 50% de gamètes porteurs de l’allèle G 100 % de gamètes porteurs de l’allèle B Fécondation Tableau de croisement : Gamètes F1 B G Gamètes B (B/B) (B/G)

Méiose Fécondation a. Exemple d’un organisme diploïde : la souris Souris F1 x Souris blanche Phénotype : [grise] x [blanche] On connaît le génotype de la souris F1 : (B/G) L’allèle B étant récessif devant l’allèle G, la souris blanche est donc homozygote : (B/B) Génotype : (B/G) x (B/B) Méiose Gamète : 50 % de gamètes porteurs de l’allèle B et 50% de gamètes porteurs de l’allèle G 100 % de gamètes porteurs de l’allèle B Fécondation 50% de souris (B/G) et 50% de souris (B/B) Génération F2 : 50% de souris [grise] et 50% de souris [blanche]

Méiose Fécondation a. Exemple d’un organisme diploïde : la souris Souris F1 x Souris F1 Phénotype : [grise] x [gris] Génotype : (B/G) x (B/G) Méiose Gamète : 50 % de gamètes porteurs de l’allèle B et 50% de gamètes porteurs de l’allèle G 50 % de gamètes porteurs de l’allèle B et 50% de gamètes porteurs de l’allèle G Fécondation Tableau de croisement : Gamètes F1 B G Gamètes F1 B (B/B) (B/G) G (B/G) (G/G)

Méiose Fécondation a. Exemple d’un organisme diploïde : la souris Souris F1 x Souris F1 Phénotype : [grise] x [gris] Génotype : (B,G) x (B,G) Méiose Gamète : 50 % de gamètes porteurs de l’allèle B et 50% de gamètes porteurs de l’allèle G 50 % de gamètes porteurs de l’allèle B et 50% de gamètes porteurs de l’allèle G Fécondation Génération F2 : (B/ B) (B/G) (B/G) (G/G) 25% de souris blanches et 75% de souris grises L’hypothèse de départ est validée, ce caractère est gouverné par un gène, dont l’allèle G domine l’allèle B. 13 souris sur 47 ≈ 28% valeur proche de 25% 34 souris sur 47 ≈ 72% valeur proche de 75%

méiose mitose 1 haploïdes b. Exemple d’un organisme haploïde : le champignon Sordaria Chez Sordaria, on trouve 8 spores par asque. Ces spores sont toutes issues d’une cellule œuf qui a donc subit une ……………. et une ……………… Les spores sont …. n donc …………………. : chacune d’elles contient un seul exemplaire de chaque gène, le phénotype observé traduit alors directement le génotype. méiose mitose 1 haploïdes Chromosome porteur de l’allèle noir Chromosome porteur de l’allèle jaune Cellule à 2 noyaux Cellule œuf

La culture La culture de Sordaria se fait sur un milieu gélosé dans une boîte de Pétri. On ensemence le milieu: soit par dépôt de spores provenant d’un autre milieu. soit par dépôt d’un fragment de mycélium. X 1000 Photo de mycélium de Sordaria

La culture Les spores ou les fragments de mycélium se développent comme suit:

La culture Après culture pendant plusieurs jours, à la bonne température, on obtient des boîtes ayant cet aspect:

Les résultats A la limite entre les deux souches apparaissent des fructifications appelées périthèces, contenant des sacs allongés appelés asques. Ces asques contiennent des spores.

Les résultats Dans un périthèce, les spores se forment à l’intérieur de petits « sacs »: les asques. Chaque asque renferme 8 spores.

Repérez tous les types d’asques présents dans un périthèce

Chromatide porteuse de l’allèle noir Chromatide porteuse de l’allèle jaune Cellule à 2 noyaux Cellule œuf Prophase I N J N J