LES EXAMENS COMPLEMENTAIRES

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Transcription de la présentation:

LES EXAMENS COMPLEMENTAIRES EN PNEUMOLOGIE

LA RADIO PULMONAIRE

Examen de base en pneumo. Indolore. Impression d’un film radiologique par des rayons x. Structures opaques en blanc (os, médiastin). Structures aériques en noir (trachée, bronches, poumons).

Examen réalisé en apnée et en inspiration profonde. En position debout, demi-assise ou décubitus dorsal. Cliché de face et/ou profil. Précautions ou abstention si grossesse.

Le syndrome alvéolaire: ON DEFINIT: Le syndrome alvéolaire: Opacités (blanches) à contours flous (Pneumonies, tuberculose, contusions…) Le syndrome interstitiel: Opacités à bords nets.

Le syndrome pleural: Opacités liées à des épanchements pleuraux (pleurésies). Ou, Hyper clartés liées à la présence d’air (pneumothorax).

LE SCANNER (TDM) Examen non douloureux. Précision des images pulmonaires. Analyse du médiastin. Nécessite parfois une injection d’iode ( donne une sensation de chaleur).

Le scanner: un cylindre ouvert

TDM thoracique: métastases pulmonaires

Coupes fines: Coupes jointives: Injections rapides: LES TECHNIQUES Analyse du parenchyme et des images interstitielles. Coupes jointives: Recherche de nodule dans le parenchyme. Injections rapides: Analyse des artères pulmonaires, mise en évidence de caillot artériel.

ROLE INFIRMIER Expliquer l’examen et rassurer. S’assurer que le patient n’est pas allergique à l’iode (prémédication possible). S’assurer qu’il reste à jeun 4 heures avant l’examen. Préparation du dossier.

L’IRM Utilise les champs magnétiques. Étude de la paroi thoracique, du médiastin, des tumeurs. Patient allongé à l’intérieur d’un aimant (tunnel fermé). Examen bruyant, stressant.

ROLE INFIRMIER S’assurer que le patient n’est pas porteur de matériel métallique (prothèses, clous, plaques, pace-maker..), car contre-indication, de bijoux. Expliquer l’examen. Rassurer le patient souffrant de claustrophobie (prémédication possible).

L’ANGIOGRAPHIE PULMONAIRE Introduction d’un cathéter dans une grosse veine (fémorale..) jusqu’à l’artère pulmonaire. Injection d’un produit radio-opaque iodé au PSE. Réalisation de clichés durant l’injection. Retrait du cathéter et compression (manuelle puis psmt compressif).

Intérêt: Visualisation de la circulation pulmonaire: Perméabilité des vaisseaux et richesse de la vascularisation. Diagnostic d’une embolie pulmonaire.

IMAGE D’EMBOLIE PULMONAIRE

ROLE INFIRMIER Sur prescription médicale: Bilan d’hémostase, groupe sanguin. Radio pulmonaire et ECG. Prémédication si allergie à l’iode. Rasage. Pose d’une perfusion. Patient à jeun depuis au moins 4 h.

Après l’examen: Patient en décubitus dorsal. Contrôle du point de ponction (hémorragie, inflammation, douleur). Vérifier les pouls distaux, les paramètres. Repos strict au lit.

LA SCINTIGRAPHIE PULMONAIRE Scintigraphie de perfusion: Injection d’un produit radioactif. Scintigraphie de ventilation: Inhalation d’un gaz xénon radioactif. Scintigraphie au gallium: Injection de gallium qui se fixe sur les cellules inflammatoires.

Une caméra à scintillation recueille les images. Analyse du lit capillaire pulmonaire. Permet de détecter une embolie pulmonaire. Contre-indiqué en cas de grossesse.

SCINTIGRAPHIE PULMONAIRE NORMALE

ROLE INFIRMIER Rassurer le patient:l’irradiation est faible. Perfuser le patient. Au retour, surveiller les paramètres. Pas de visite de femme enceinte pendant 24 h.

ECHOGRAPHIE PULMONAIRE Peu performant car le poumon plein d’air arrête les ultra-sons. Identifie et localise les épanchements pleuraux.

ECHOGRAPHIE PULMONAIRE

EXPLORATIONS FONCTIONNELLES RESPIRATOIRES BUT: Apprécier la fonction ventilatoire en mesurant: Les volumes pulmonaires Les débits bronchiques

Identifier l’affection respiratoire. Préciser une étiologie. Quantifier l’atteinte ventilatoire. Apprécier l’évolutivité de la maladie, son pronostic, l’efficacité du traitement.

ROLE INFIRMIER Patient non à jeun. Examen non douloureux, de courte durée ( 30 mn). Patient coopérant. Pas de tabac 3 heures avant examen. Garder les prothèses dentaires ( pour mordre l’embout).

LA FIBROSCOPIE BRONCHIQUE Examen endoscopique de la trachée et de l’arbre bronchique. Sous anesthésie locale ou générale. Fibroscope introduit par la narine ou la bouche muni de canaux opérateurs.

BUT: Visualiser les bronches, détecter et localiser toute anomalie. Aspirer les sécrétions pour analyse bactériologique et cytologique. Réaliser des biopsies diagnostic. Extraire des corps étrangers.

ROLE INFIRMIER Expliquer et rassurer: examen désagréable, mais non douloureux. Patient à jeun. Vérification de l’hémostase. Arrêt AVK, relais HBPM, si besoin. Retirer prothèse dentaire. Si examen sous AG, protocole bloc.

APRES L’EXAMEN: A jeun pendant 2 à 3 heures (risque de fausse-routes). Surveillance des paramètres. Possibles hémoptysies.

LA PONCTION PLEURALE Geste médical après contrôle radiologique. Introduction d’une aiguille dans la plèvre afin de prélever le contenu. Buts: Diagnostic: ponction exploratrice. Thérapeutique: ponction évacuatrice.

Mise en oeuvre Informer le patient: geste non douloureux. Patient au bord du lit, torse nu. Dos rond, à l’aide d’un oreiller. Protection en bas du dos.

MATERIEL Compresses stériles Antiseptique. Gants stériles. Champ stérile troué. Cathéter à ponction. Seringue 20 ml. Robinet à 3 voies (la plèvre ne doit pas être en contact avec l’air).

Flacons stériles au nom du patient. Pansement, sparadrap. Kit à anesthésie locale: seringue, aiguille IM, xylocaïne. Container à aiguille, sac poubelle. Si ponction évacuatrice: Un bocal de 3 litres. Une tubulure à perfusion (sans stilligoutte).

ROLE INFIRMIER Avant la ponction: Prise des paramètres. Installation et maintien de la bonne position. Rassurer le patient. Pendant la ponction: Servir le médecin.

Après la ponction: Réinstallation du patient Acheminer les prélèvements vers le laboratoire. Radio thorax de contrôle.

Paramètres: PA, FC, FR, SatO2. Transmissions écrites: type de ponction, quantité et aspect du liquide prélevé. Incidents possibles: Hémorragies. Pneumothorax. Malaise vagal.

LA BIOPSIE PLEURALE Geste médical. Prélèvement d’un fragment de tissu pleural pour analyse anatomo-pathologique. Souvent, elle est précédée d’une ponction pleurale. Diagnostic: tuberculose, cancer.

ROLE INFIRMIER Préparation du patient: Expliquer l’examen, rassurer. Vérifier qu’il ne prend pas d’anticoagulant. Même position que pour la ponction, sur une table d’examen.Peut se faire au bloc. Préparer le matériel et servir le médecin. Surveillance du patient.

LE BK TUBAGE Recherche de bacille de Koch dans le suc gastrique pour diagnostic de tuberculose. Le matin, à jeun, patient allongé et sur 3 jours. Intérêt: Méthode fiable pour isoler le germe. Plus de BK dans l’estomac que dans les crachats (déglutition pendant la nuit). Incidents: Nausées, vomissements, toux, saignements.

ROLE INFIRMIER Patient à jeun depuis 12 h. Matériel: Gants et masque (IDE). Stéthoscope. Pot à prélèvement stérile, étiqueté. Bon de labo (bactériologie). Sonde graduée. Seringue de 20 à 50 cc.

Protection. Haricot jetable. Mouchoirs. Technique: Introduire la sonde par la narine. Vérifier le bruit hydro-aérique qui indique la position dans l’estomac. Aspirer, recueillir dans un pot. Acheminer au laboratoire.

BK CRACHATS Recherche du bacille de Koch. Diagnostic de tuberculose. Prélèvement le matin si possible. Après kiné respiratoire ou aérosol parfois. Trois jours de suite.

Matériel: Pot stérile étiqueté. Gants non stériles. Masque (IDE). Technique: Rinçage de la bouche et déglutition. Recueil de crachat après effort de toux. Acheminement rapide au labo.

BK URINES Mise en évidence de BK dans les urines. Pendant 3 jours consécutifs. Prélèvement stérile. Même technique que l’ECBU.

FIN Bonnes vacances….