1894-1899 Affaire Dreyfus
Affaire Dreyfus (1894-1899) Affaire Dreyfus (1894-1902) Canon de 120 mm Calibre : 120. Longueur : 3 m 25 3 coups par minute
Affaire Dreyfus (1894-1899) 15 Octobre : condamnation par la Conseil de Guerre à huis clos Capitaine Alfred Dreyfus (1859-1935) 22 Décembre : Dégradation de Dreyfus dans la cour de l’Ecole Militaire / Déportation
Affaire Dreyfus : la vigueur de l’antisémitisme « Judas ! Traître ! Ce fut une tempête. Ah Non, certes, il n’est pas au monde, un groupe d’hommes qui puissent accepter cet individu. Il n’est pas né pour vivre socialement. Seule, dans un bois décrié, une branche se tend vers lui. Pour qui’il s’y pende » (1894) LA Libre parole, journal d’Edouard Drumont (La France juive, 1886) Maurice BARRES. La Ligue de la Patrie Française (1889)
L’affaire Dreyfus : La Guerre des journaux J’Accuse ( 13 Janvier 1898) Le Petit Journal : consensuel et prise de décision.
La presse catholique : violence contre Dreyfus et les Dreyfusards 6
Dreyfus : deux France, deux systèmes de valeurs « Ah certes, oui, l’armée qui se lèverait à la première menace , qui défendrait la terre française, elle est tout le peuple et nous n’avons pour elle que tendresse et respect. Mais il ne s’agit pas d’elle… Il s’agit du sabre, le maître qu’on nous donnera demain peut-être. Et baiser dévotement, la poignée du sabre, le dieu, non ! Et l’acte que j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion de la vérité et de la justice », E. Zola, J’accuse (Janvier 1898) « Vous êtes le jury. Vous êtes la Nation. Si la Nation n’a pas confiance dans les chefs de son armée, dans ceux qui ont la responsabilité de la défense nationale et de l’ordre, ils sont prêts à laisser à d’autres cette lourde tâche. Vous n’avez qu’à parler. Je ne dirai pas un mot de plus. Général de Boisdeffre, Procès d’E. Zola, 1898. France démocratique L’armée, système hiérarchisée, secret. Valeurs d’Ancien Régime
Dreyfus :développement d’un autoritarisme ARTICLE PREMIER. - La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public. ART. 2.- La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l'État, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l'exercice des cultes. ART. 35.- Si un discours prononcé ou un écrit affiché ou distribué publiquement dans les lieux où s'exerce le culte, contient une provocation directe à résister à l'exécution des lois ou aux actes légaux de l'autorité publique, ou s'il tend à soulever ou à armer une partie des citoyens contre les autres, le ministre du culte qui s'en sera rendu coupable sera puni d'un emprisonnement de trois mois à deux ans, sans préjudice des peines de la complicité, dans le cas où la provocation aurait été suivie d'une sédition, révolte ou guerre civile. Procès contre Déroulède (1900) Expulsion des assomptionnistes (Avril 1900) Loi de laïcité. Loi Aristide Briand par le gouvernement d’E. Combes (9 Décembre1905) Poursuite contre les forces de l’Eglise : expulsion des assomptionnistes
Dreyfus :développement d’un autoritarisme Ligue des patriotes français (1882) Ligue de la Patrie Française (1899) « C’est la victoire de Dreyfus ». Ch. Maurras à l’annonce de sa condamnation pour collaboration par la Haute Cour de Justice, 1945. Ligue d’Action Française (1905) Assimilation République = anti-France. Maurras (1945) Force et persistances des Ligues nationalistes.