Mémoire de la révolution et de Napoléon : Comment les différents personnages se représentent-ils la révolution et Napoléon ? Quel jugement portent-ils.

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Transcription de la présentation:

Mémoire de la révolution et de Napoléon : Comment les différents personnages se représentent-ils la révolution et Napoléon ? Quel jugement portent-ils sur cette période historique ? I) Ceux qui sont pour. 1)Les Maçons. 2)Falcoz et St-Giraud 3)Julien Sorel II) Ceux qui sont contre 1) Les Nobles 2) L’Eglise CONCLUSION

I) Les Maçons Dialogue entre trois maçons.   « Il se promenait seul dans le jardin du séminaire, il entendit parler entre eux des maçons qui travaillaient au mur de clôture. – Eh bien! y faut partir, v’là une nouvelle conscription. – Dans le temps de l’autre, à la bonne heure! un maçon y devenait officier, y devenait général, on a vu ça. – Va-t’en voir maintenant! il n’y a que les gueux qui partent. Celui qui a de quoi reste au pays. – Qui est né misérable, reste misérable, et v’là. – Ah çà, est-ce bien vrai ce qu’ils disent, que l’autre est mort ? reprit un troisième maçon. – Ce sont les gros qui disent ça, vois-tu! L’autre leur faisait peur. – Quelle différence, comme l’ouvrage allait de son temps! Et dire qu’il a été trahi par ses maréchaux! Faut-y être traître! Cette conversation consola un peu Julien. » Livre I, chapitre 29, pages 243-244, lignes 99 à 114.

II) Falcoz et St-Giraud. Dialogue entre Falcoz et Saint-Giraud. – Mais de quel parti es-tu ? – D’aucun, et c’est ce qui me perd. Voici toute ma politique : J’aime la musique, la peinture ; un bon livre est un événement pour moi ; je vais avoir quarante-quatre ans. Que me reste-t-il à vivre ? Quinze, vingt, trente ans tout au plus ? Eh bien! je tiens que dans trente ans, les ministres seront un peu plus adroits, mais tout aussi honnêtes gens que ceux d’aujourd’hui. L’histoire d’Angleterre me sert de miroir pour notre avenir. Toujours il se trouvera un roi qui voudra augmenter sa prérogative ; toujours l’ambition de devenir député, la gloire et les centaines de mille francs gagnés par Mirabeau empêcheront de dormir les gens riches de la province : ils appelleront cela être libéral et aimer le peuple. Toujours l’envie de devenir pair ou gentilhomme de la chambre galopera les ultras. Sur le vaisseau de l’État, tout le monde voudra s’occuper de la manœuvre, car elle est bien payée. N’y aura-t-il donc jamais une pauvre petite place pour le simple passager ? Livre II, chapitre premier, pages 279-282

Une autre citation de Falcoz et St-Giraud – Tout cela ne te fût pas arrivé sous Bonaparte, dit Falcoz avec des yeux brillants de courroux et de regret. – Et tout cela c’est ton Bonaparte qui l’a fait, continuait Saint-Giraud. Un honnête homme, inoffensif s’il en fut, avec quarante ans et cinq cent mille francs, ne peut pas s’établir en province et y trouver la paix ; ses prêtres et ses nobles l’en chassent. – Ah! ne dis pas de mal de lui, s’écria Falcoz, jamais la France n’a été si haut dans l’estime des peuples que pendant les treize ans qu’il a régné. Alors, il y avait de la grandeur dans tout ce qu’on faisait. – Ton empereur, que le diable emporte, reprit l’homme de quarante-quatre ans, n’a été grand que sur ses champs de bataille, et lorsqu’il a rétabli les finances vers 1802. Que veut dire toute sa conduite depuis ? Avec ses chambellans, sa pompe et ses réceptions aux Tuileries, il a donné une nouvelle édition de toutes les niaiseries monarchiques. Elle était corrigée, elle eût pu passer encore un siècle ou deux. Les nobles et les prêtres ont voulu revenir à l’ancienne, mais ils n’ont pas la main de fer qu’il faut pour la débiter au public. Livre II, chapitre premier, pages 279-282

Suite du passage de Falcoz et St-Giraud Les prêtres, que Napoléon a rappelés par son concordat, au lieu de les traiter comme l’État traite les médecins, les avocats, les astronomes, de ne voir en eux que des citoyens, sans s’inquiéter de l’industrie par laquelle ils cherchent à gagner leur vie. Y aurait-il aujourd’hui des gentilshommes insolents, si ton Bonaparte n’eût fait des barons et des comtes ? Non, la mode en était passée. Après les prêtres, ce sont les petits nobles campagnards qui m’ont donné le plus d’humeur, et m’ont forcé à me faire libéral. Livre II, chapitre premier, pages 279-282

III Napoléon, un idole pour le jeune Julien Sorel. « Alors il songeait avec délices qu’un jour il serait présenté aux jolies femmes de Paris, il saurait attirer leur attention par quelque action d’éclat. Pourquoi ne serait-il pas aimé de l’une d’elles, comme Bonaparte, pauvre encore, avait été aimé de la brillante Mme de Beauharnais ? Depuis bien des années, Julien ne passait peut-être pas une heure de sa vie sans se dire que Bonaparte, lieutenant obscur et sans fortune, s’était fait le maître du monde avec son épée. Cette idée le consolait de ses malheurs qu’il croyait grands, et redoublait sa joie quand il en avait. » Livre I, chapitre 5, page 37, lignes 190-198.   « C’était la destinée de Napoléon, serait-ce un jour la sienne ? » Livre I, chapitre 10, page 84, ligne 110.

Suite Julien Sorel « Que Napoléon était bien l’homme envoyé de Dieu pour les jeunes Français ! Qui le remplacera ? Et que feront sans lui les malheureux, même plus riches que moi, qui ont juste les quelques écus qu’il faut pour se procurer une bonne éducation, et pas assez d’argent pour acheter un homme à vingt ans et se pousser dans une carrière ! »   « Ils doivent avoir surtout peur de cette classe d’hommes de cœur, qui, après une bonne éducation, n’a pas assez d’argent pour entrer dans une carrière. Que deviendraient-ils, ces nobles, s’il nous était donné de les combattre à armes égales ! » Chapitre XVII

Citation de Julien « Mais tout à coup, Julien fut heureux, il avait une raison pour refuser. Quoi ! Je perdrais lâchement 7 ou 8 années ! J’arriverais ainsi à 28ans ; mais à cet âge, Bonaparte avait fait les plus grandes choses … » Page 96, Chap XII

Ceux qui sont contre : I) I Les Nobles «Le portrait de Napoléon, se disait-il en hochant la tête, trouvé caché chez un homme qui fait profession d’une telle haine pour l’usurpateur ! Trouvé par M. de Rênal, tellement ultra et tellement irrité ! et pour comble d’imprudence, sur le carton blanc derrière le portrait, des lignes écrites de ma main ! et qui ne peuvent laisser aucun doute sur l’excès de mon admiration ! et chacun de ces transports d’amour est daté ! il y en a d’avant-hier. Chap IX, page 79

Tirades de Mme de Rênal Il vit tout à coup Mme de Rênal froncer le sourcil, elle prit un air froid et dédaigneux ; cette façon de penser lui semblait convenir à un domestique. Élevée dans l’idée qu’elle était fort riche, il lui semblait chose convenue que Julien l’était aussi. Chap XVII, page 117. « Mme de Rênal avait été étonnée du mot de Julien, parce que les hommes de sa société répétaient que le retour de Robespierre était surtout possible à cause de ces jeunes gens des basses classes, trop bien élevés. » Chap XVII, page 118

II) L’Eglise ou une Institution Anti-Révolutionnaire « Il y eut un TE DEUM, des flots d’encens, des décharges infinies de mousqueterie et d’artillerie ; les paysans étaient ivres de bonheur et de piété. Une telle journée défait l’ouvrage de cent numéraux des journaux jacobins. » Chapitre XVIII, page 135.

Citation : Eglise « A moitié ruinée par le vandalisme révolutionnaire, elle avait été magnifiquement rétablie depuis la Restauration ». Chapitre XVIII, page 128

CONCLUSION