LES TROUBLES DEPRESSIFS DEPUIS UNE PERSPECTIVE RELATIONNELLE Juan Luis Linares
TROUBLES DE L’HUMEUR (DSM IV) TROUBLES DEPRESSIFS TROUBLE DEPRESSIF MAJEUR TROUBLE DYSTHYMIQUE TROUBLE BIPOLAIR E
DEPRESSION MAJEURE DYSTHYMIE TROUBLES DEPRESSIFS TROUBLES NEVROTIQUES DEPRESSION MAJEURE HYSTERIE DYSTHYMIE ANXIETE PHOBIES OBSESSIONS
PRIVATIONS FONCTIONNALITE CHAOTISATIONS TRIANGULATIONS CONJUGALITE + PRIVATIONS FONCTIONNALITE PARENTALITE + PARENTALITE - CHAOTISATIONS TRIANGULATIONS CONJUGALITE -
CONJUGALITE + DEPRESSION MAJEURE PARENTALITE - PARENTALITE + TROUBLES NEVROTIQUES DYSTHYMIE CONJUGALITE -
CONFIGURATION RELATIONNELLE DU DYSTHYMIQUE: EVOLUTION (1) PATIENT GENITEUR ALLIE GENITEUR ANTAGONIQUE
CONFIGURATION RELATIONNELLE DU DYSTHYMIQUE : EVOLUTION (2) GENITEUR ALLIE CONJOINT GENITEUR ANTAGONIQUE PATIENT
CONFIGURATION RELATIONNELLE DU DYSTHYMIQUE: EVOLUTION (ET 3) ALLIANCE GENITEUR ALLIE 1 CONJOINT GENITEUR ANTAGONIQUE 2 GENITEUR ANTAGONIQUE 1 PATIENT GENITEUR ALLIE 2 ALLIANCE
DYNAMIQUE DE COUPLE DU DYSTHYMIQUE Demande et plainte (besoin) Critique et rage Tristesse et inhibition (symptômes) Amélioration PATIENT Rejet (perçoit l’exigence) ou l’inconstance (se fatigue) Rapprochement et affect Retrait et agression CONJOINT Rejet (perçoit l’exigence)
LA PERSONNALITE RELATIONNELLE IDENTITE ORGANISATION RECIT MYTHOLOGIE
MYTHOLOGIE FAMILIALE DANS LA DYSTHYMIE ESPACE COGNITIF VALEURS ET CROYANCES ESPACE PRAGMATIQUE RITUELS ESPACE EMOTIONNEL CLIMAT EMOTIONNEL Haute polarisation. Rivalité / Alliance Compétitivité / Loyauté Châtiment / Récompense Marqués par la division en champs ou partis, qui ont leurs propres rituels. Exclusion des “autres”. Tendu voir même explosif. Les conflits s’explicitent jusqu’à atteindre une certaine intensité étant ensuite enrayés par les symptômes.
ORGANISATION FAMILIALE DANS LA DYSTHYMIE Triangulations manipulatoires Coalitions trans-générationnelles Symétrie instable
CONFIGURATION RELATIONNELLE DU DEPRESSIF MAJEUR (1) GENITEUR 1 PATIENT GENITEUR 2
CONFIGURATION RELATIONNELLE DU DEPRESSIF MAJEUR (2) GENITEUR 1 GENITEUR 3 PATIENT CONJOINT GENITEUR 2 GENITEUR 4
CONFIGURATION RELATIONNELLE DU DEPRESSIF MAJEUR (ET 3) GENITEUR 1 GENITEUR 2 CONJOINT PATIENT GENITEUR 3 GENITEUR 4
DYNAMIQUE DE COUPLE DU DEPRESSIF MAJEUR Demande massive Frustration des attentes Symptômes: hostilité déniée et dépression PATIENT CONJOINT Réponse disqualifiante Abnégation Compromis de soutien
MYTHOLOGIE FAMILIALE DANS LA DEPRESSION MAJEURE ESPACE COGNITIF VALEURS ET CROYANCES ESPACE PRAGMATIQUE RITUELS ESPACE EMOTIONNEL CLIMAT EMOTIONNEL Disqualification du patient. Culte aux apparences: “ce qui est bien”; “ce qu’il faut”; “le qu’en dira-t-on” “L’honorabilité de la façade” Rigides, avec assignation de rôles non interchangeables. D’accomplissement obligatoire. Haute exigence. Cordial et nourricier en superficie. Fond froid avec une hypercritique.
ORGANISATION FAMILIALE DANS LA DEPRESSION MAJEURE Apparence agglutinée. Fond plus détaché, voir rejetant. Contraste entre un couple parental fort en cohésion et les enfants. Forts contrastes dans la fratrie. Hiérarchie tendant à l’autoritarisme. Complémentarité rigide.
L’INTERVENTION THERAPEUTIQUE POUR LA DYSTHYMIE (1) Abordage préférentiel du couple. Neutralité délicate: alliance équilibrée avec les deux membres. Si l’on travaille individuellement, éviter de se convertir en une figure pseudo-conjugale alternative. La gestion de la médication n’est pas très importante.
L’INTERVENTION THERAPEUTIQUE POUR LA DYSTHYMIE (2) AU SUJET DE LA MYTHOLOGIE FAMILIALE Fomenter des valeurs et croyances basées sur la coopération et l’harmonie. Rituels intégrateurs et de réconciliation qui neutralisent la division dans les champs adverses. Rafraîchir et diminuer l’explosivité du climat émotionnel.
L’INTERVENTION THERAPEUTIQUE POUR LA DYSTHYMIE (ET 3) AU SUJET DE L’ORGANISATION FAMILIALE Substituer la symétrie instable par une complémentarité basée sur les compétences de chacun. Détrianguler et déconstruire les coalitions trans-générationnelles: 1.- Fomentant les dyades. 2.- Réaliénant les sous-systèmes parentaux et filiaux. 3.- Distancier les figures problématiques de la famille élargie.
L’INTERVENTION THERAPEUTIQUE DANS LA DEPRESSION MAJEURE (1) Neutraliser mythes iatrogènes, de type: “c’est une maladie biologique et héréditaire”. Inclure le contrôle de la médication comme un élément plus proche de la stratégie psychothérapeutique. Travailler fondamentalement avec le couple, en réservant des espaces d’attention à la famille d’origine et à l’individu. Construire une triangulation requalifiante: alliance thérapeutique avec le / la patient(e), négocier avec le conjoint et avec la famille d’origine.
L’INTERVENTION THERAPEUTIQUE DANS LA DEPRESSION MAJEURE (2) AU SUJET DE LA MYTHOLOGIE FAMILIALE Combattre les mythes disqualifiants. Construire des mythes réparateurs. Relativiser le culte aux apparences, tout en les respectant d’emblée. Générer des rituels flexibles, combattant la haute exigence. Fomenter un climat émotionnel chaleureux.
L’INTERVENTION THERAPEUTIQUE DANS LA DEPRESSION MAJEURE (3) AU SUJET DE L’ORGANISATION FAMILIALE Combattre la complémentarité rigide en donnant du pouvoir au patient. Diminuer les distances intergénérationnelles. Essayer que l’un des géniteurs assume des fonctions nourricières. Permettre la cohésion et rendre solidaire la fratrie. Adoucir la hiérarchie.
Légitimer l’hostilité niée. neutraliser la culpabilité. L’INTERVENTION THERAPEUTIQUE DANS LA DEPRESSION MAJEURE (ET 4) AU SUJET DU RECIT DU / DE LA PATIENT(E) Légitimer l’hostilité niée. neutraliser la culpabilité. Négocier avec les tendances de dénis de conflits et avec l’auto-exigence. Utilisation stratégique de la médication. TAMBIEN PODRIA SER : « AU SUJET DE LA NARRATION DU/DE LA PATIENT(E) » pero el uso de « narration » no es idóneo en este contexto