TARIKH CLASSE 5 LEÇON 9 Réalisé par une Kaniz-é-Fatéma pour içal-e-çawaab de sa maman Approuvé par Moulla Nissarhoussen Rajpar Fi Sabilillah Copyright © Tous droits réservés L’ENFANCE DU SAINT- PROPHÈTE SAW

Le Saint Prophète (s) vécut au désert avec Halimah pendant 5 ans et elle prit bien soin de lui. A ce moment là, il apprit à manier les animaux et s’entraîna également au tir à l’arc.

Dans cette agréable atmosphère, il grandit et s’épanouit. Halimah le trouvait très spécial : depuis qu’il était sous sa responsabilité, elle était bénie par Allah et s’était enrichie.

Lorsqu’il eut 5 ans, Halimah remit le Saint Prophète (s) aux soins de sa mère, Djanabé Amina. Le jeune homme était très choyé par son grand-père Abdoul Mouttalib, parce qu’il lui rappelait son fils Abdoullah.

Djanabé Amina décida de se rendre à Médine sur la tombe de son mari, Abdoullah, et pour y rencontrer quelques membres de sa famille. Elle emmena le Saint Prophète (s) avec elle et y demeura un an.

Sur le chemin du retour de la Mecque, le sort frappa Djanabé Amina qui se retrouva malade à un lieu appelé Abwa. Peu de temps après, elle décéda et y fut enterrée.

Le Saint Prophète (s) était à présent orphelin et Abdoul Mouttalib le prit sous ses ailes. Il aimait beaucoup son petit-fils et s’assura qu’il ne se sentît pas dépourvu.

Le Saint Qour'ane se réfère ainsi à cet événement : « Au Nom du Clément, du Miséricordieux Ne t’a t-Il pas trouvé orphelin? Alors, Il t’a accueilli. » (Souratou Zouha, 93:6)

Le Saint Prophète (s) avait à peine 8 ans lorsqu’il perdit son grand-père. Avant son décès, Abdoul Mouttalib chargea son fils Abou Talib de prendre soin de l’enfant. Ce fut là un devoir qu’Abou Talib remplit pleinement sa vie durant.

La perte d’Abdoul Mouttalib attrista beaucoup le Saint Prophète (s), et il ne cessait de pleurer jusqu’à l’agonie et il n’oublia jamais la bonté dont son grand-père faisait preuve.

Il y avait plusieurs raisons expliquant pourquoi Abdoul Mouttalib choisit Abou Talib comme responsable du Saint Prophète (s). Abou Talib et Abdoullah étaient nés de la même mère.

Il était aussi très connu pour sa nature généreuse. Il s’occupait du Saint Prophète (s) mieux que ses propres fils, et ne le laissait jamais se sentir seul.

Lorsque le Saint Prophète (s) eût 12 ans, Abou Talib l’emmena à un voyage d’affaires vers la Syrie, dans une caravane appartenant aux Qoreishites.

En chemin, ils traversèrent Madyan, la vallée de Qoura et la ville de Samoud avant d’admirer la beauté du paysage syrien. Le Saint Prophète disait souvent que ce fût un de ses plus agréables séjours.

A Basra, la caravane s’arrêta pour faire des provisions pour le reste du voyage. Il y avait là un vieux moine chrétien du nom de Bahira qui vivait dans un monastère. Le moine ne parlait jamais, mais lorsqu’il vit le Saint Prophète (s), il rompit son silence pour demander "Qui est ce jeune homme ?".

Abou Talib répondit que c’était son neveu. Bahira dit alors : "Ce garçon a un avenir brillant. Il est le Prophète dont la venue est prédite dans les Livres Saints. Sa religion se répandra de par le monde. Mais, méfiez- vous des Juifs ! S’ils entendent parler de lui, ils le tueront." Ce garçon a un avenir brillant

Des historiens racontent qu’après cette mise en garde, Abou Talib n’eut plus envie de continuer son séjour et retourna à la Mecque avec le Saint Prophète (s).

D’autres racontent qu’il continua vers la Syrie, mais fit bien plus attention à la sécurité du Saint Prophète (s). En tout cas, Abou Talib se soucia beaucoup plus de la sécurité de son neveu qu’auparavant.

Des historiens ont écrit que le Saint Prophète (s) aurait appris l’histoire des Prophètes grâce au moine Chrétien et qu’ensuite il les racontait aux autres comme écrit dans le Saint Qour'ane. Cela est un mensonge ignoble.

Il est difficile de croire que le Saint Prophète (s) ait pu tout apprendre lors de sa courte entrevue avec le Chrétien et qu’il soit parvenu à tout mémoriser pendant 28 ans pour prétendre ensuite que le Saint Qour'ane lui était révélé à l’âge de 40 ans.

La rencontre avec Bahira n’eût d’autre impact que de prévenir Abou Talib de la particularité de son neveu.

C’est ainsi que le Saint Prophète (s) grandit chez Abou Talib, aimé et choyé par tous. Sa tante, Fatima binte Assad, la femme d’Abou Talib et mère d’Imam Ali (a) prit soin de lui comme de son propre fils.