LES FEMMES DANS LE MINISTÈRE DE JÉSUS Leçon 6 pour le 09 mai 2015

Étude de la semaine : Luc 1. 39-55 ; 2. 36-38 ; 7 Étude de la semaine : Luc 1.39-55 ; 2.36-38 ; 7.11-17, 36-50 ; Romains 10.17 ; Luc 8.1-3 ; 18.1-8. « Car vous êtes tous, par la foi, fils de Dieu en Jésus-Christ. […] Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car vous tous, vous êtes un en Jésus-Christ » (Galates 3.26-28).

LES FEMMES À l’époque de Jésus, comme c’est toujours le cas dans certaines cultures, les femmes étaient considérées comme ayant peu de valeur. Certains Juifs de l’époque remerciaient Dieu de n’avoir été créés ni esclave, ni païen, ni femme. Les sociétés grecques et romaines traitaient parfois les femmes de manière pire encore. (EDS, samedi 03 mai 2015)

LES FEMMES Elles furent impliquées dans sa naissance (Marie, Élisabeth et Anne) Elles ont été valorisées par Jésus (la veuve de Naïn) Elles servaient Jésus dans son ministère et dans sa mort (Martha, Jeanne, ...) Exemple de… Gratitude (Marie de Magdala) Foi (La femme qui a touché le manteau) Prière (la veuve qui demande justice) Générosité (La veuve et ses deux pièces de cuivre) Quel rôle ont joué les femmes dans la vie et le ministère de Jésus ? Ces femmes n’ont certes pas compris totalement ce qui arrivait, mais leurs paroles et leurs réactions à ces événements stupéfiants ont révélé leur foi et leur émerveillement devant les œuvres de Dieu. (EDS, dimanche 03 mai 2015)

LES FEMMES QUI ONT SOUHAITE LA BIENVENUE A JESUS Comment Élisabeth a-t-elle exprimé la certitude que Jésus était le Messie promis ? « Bénie sois-tu entre les femmes, et béni soit le fruit de ton ventre ! Comment m'est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne me voir ? » (Luc 1.42-43) Une révolution spirituelle (v. 46-50) Une révolution morale (v. 51) Une révolution sociale (v. 51-54) Une révolution prophétique (v. 55) Le magnifique cantique de Marie (Luc 1:46-55) prédit quatre révolutions que Jésus produirait dans l'histoire. Souvent comprises comme une chanson, ces paroles sont pleines d’extraits de l’Ancien Testament, ce qui confirme que Marie étudiait la Bible avec dévotion, et qu’elle ferait donc une bonne mère pour Jésus. (EDS, dimanche 03 mai 2015)

LES FEMMES QUI ONT DONNÉ LA BIENVENUE À JESUS Anne, une vieille prophétesse, a été la première femme évangéliste : « Elle aussi survint à ce moment même ; elle louait Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la rédemption de Jérusalem. » (Luc 2.38)

JESUS ET LA SUFRANCE « Le Seigneur la vit ; il fut ému par elle et lui dit : Ne pleure pas ! » (Luc 7.13) Cette femme, déjà pauvre et veuve, fait face à une nouvelle épreuve : la mort de son fils unique. […] La perte d’un fils unique ajoutée à la perspective d’un avenir incertain fait de cette veuve l’image même du chagrin et du désespoir.

Une grande foule accompagne le cortège funèbre. Mais la procession qui sort de la ville rencontre une autre procession qui y entre. En tête du cortège qui sort, la mort représentée par un cercueil ; en tête du cortège qui entre, la vie incarnée par la majesté du Créateur.

« Le Seigneur la vit ; il fut ému par elle et lui dit : Ne pleure pas « Le Seigneur la vit ; il fut ému par elle et lui dit : Ne pleure pas ! » (Luc 7.13) Jésus tend la main, touche le cercueil, et ordonne au jeune homme de se lever. (EDS, lundi 04 mai 2015)

Celui qui rendit à la veuve son fils unique que l’on se préparait à ensevelir est touché par la douleur de la mère affligée. Celui qui versa des larmes de sympathie sur la tombe de Lazare et rendit à Marthe et à Marie leur frère déjà enseveli; qui pardonna à Marie-Madeleine; … qui se souvint de sa mère alors qu’il agonisait sur la croix; qui apparut aux femmes en pleurs et en fit les premières messagères de la bonne nouvelle d’un Sauveur ressuscité — est encore aujourd’hui le meilleur ami de la femme et se déclare prêt à l’aider dans toutes les circonstances de la vie. (E. G. White, Le Foyer Chrétien, p. 195)

LES FEMMES QUI ONT SERVI À JESÚS « Marie — appelée Marie de Magdala —, Jeanne, femme de Chuza, un administrateur d'Hérode ; Suzanne et plusieurs autres qui utilisaient leurs biens pour aider Jésus et ses disciples. (Luc 8.2-3) Luc mentionne les femmes qui, en plus d'écouter la prédication de Jésus, avaient une activité remarquable dans son ministère : elles servaient Jésus. D'autres femmes mentionnées par Luc comprennent Marie, mère de Jacques (Luc 24.10) et Martha (Luc 10.38-42). A une occasion, Jésus a dû reprendre Marthe pour l’inviter à réorganiser ses priorités. Le service est très important, mais il ne doit pas exclure l'apprentissage "aux pieds de Jésus."

GRATITUDE « Or une femme, une pécheresse de la ville, sut qu'il était à table chez le pharisien ; elle apporta un flacon d'albâtre plein de parfum et se tint derrière lui, à ses pieds. Elle pleurait et se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus ; elle les essuyait avec ses cheveux, les embrassait et répandait sur eux du parfum. » (Luc 7.37-38) L’acte de répandre sur Jésus un parfum si cher (Marc 14.5) était l'expression d'un cœur reconnaissant de ce que Jésus avait fait dans sa vie.

« Alors que son cas paraissait désespéré, à vues humaines, le Christ, discernant les meilleurs traits de sa nature, aperçut, en Marie, des possibilités de relèvement. Le plan de la rédemption a ouvert devant l’humanité la perspective de grandes réalisations auxquelles Marie serait appelée. Sa grâce a rendu la pècheresse capable de participer à la nature divine. [...] (EDS, mardi 05 mai 2015)

Alors que pour les hommes elle était seulement une "femme pécheresse", pour Jésus elle était la personne qui l'oignait pour sa sépulture (Marc 14.8); celle qui pleurerait sa mort (Jean 20.11) et c’est elle qui proclamerait sa résurrection (Jean 20.18). Apprenons de Marie cette leçon de reconnaissance au Sauveur.

FOI « Mais il lui dit : Ma fille, ta foi t'a sauvée ; va en paix. » (Luc 8.48) Ce n’est pas un contact occasionnel avec Jésus qui nous sauvera, mais la foi qui l’accepte comme un Sauveur personnel.

« La foule qui se pressait autour de Jésus n'entretenait pas de relation vivante avec lui par une foi authentique. Mais une pauvre femme qui était malade depuis des années et qui avait vu de nombreux médecins sans être soulagée, bien au contraire, pensait que si elle pouvait s'approcher de lui, si elle pouvait toucher le bord son vêtement, elle serait rétablie. Le Christ perçut ce qu'il y avait dans son cœur, et il se plaça là où elle pourrait avoir l'occasion de faire ce qu'elle voulait. Ce geste allait lui permettre de faire la distinction entre un acte authentique de foi et les actes ordinaires de ceux qui se rassemblaient autour de lui. [...] » (E.G. White -Dans les lieux célestes p.109)

Quand la femme tendit la main et toucha le bord de son vêtement, elle pensait que ce geste discret ne serait pas remarqué. Mais le Christ identifia ce geste et répondit à sa foi en la guérissant par sa puissance. Elle comprit instantanément qu'elle était rétablie, et le Seigneur Jésus ne voulut pas qu'une telle démarche de foi passe inaperçue. Il se tourna rapidement et demanda : Qui m'a touché ? » Tous les disciples étaient auprès de lui, et Pierre lui dit : « Maître, la foule t'entoure et te presse et tu demandes qui t'a touché ? » Alors Jésus répondit : « Quelqu'un m'a touché, car je sais qu'une force est sortie de moi. » (Luc 8: 45,46)… (E.G. White -Dans les lieux célestes p.109)

La foi agit par amour et purifie l'âme. La foi efficace qui permet d’établir un contact vital avec le Christ exprime de notre part: une préférence suprême, une parfaite confiance, une entière consécration. La foi agit par amour et purifie l'âme. Elle produit dans la vie du disciple du Christ une vraie obéissance aux commandements de Dieu, car l'amour pour Dieu et l'amour pour les êtres humains résultent d'un rapport vital avec le Christ. (E.G. White -Dans les lieux célestes p.109)

PRIERE Luc montre comment Jésus s’est tourné vers deux veuves pour enseigner des vérités spirituelles importantes. (EDS, jeudi 07 mai 2014) « […] mais comme cette veuve me fatigue, je vais faire reconnaître ses droits, sinon, à force de venir, elle finira par m'exaspérer. » Puis le Seigneur ajouta : « Écoutez ce que dit ce juge indigne ! Et Dieu, lui, ne ferait-il pas justice aux siens quand ils crient à lui jour et nuit ? Tardera-t-il à les aider ? » (Luc 18.5-7)

Dans cette parabole, Jésus présente le cas d'une veuve qui demande instamment une justice. D'elle nous apprenons trois leçons importantes sur la prière: Prier toujours et ne jamais se décourager (1 Thessaloniciens 5.17) La prière change les choses (Colossiens 4.3) La prière persistante est une foi qui surmonte toute épreuve (Lucas 18.7)

GENEROSITE « Il vit aussi une veuve pauvre qui y mettait deux petites pièces de cuivre. Il dit alors : « Je vous le déclare, c'est la vérité : cette veuve pauvre a mis plus que tous les autres. » (Luc 21.2-3) Jésus contraste de façon frappante les raisons qui ont poussé la générosité des pharisiens riches et la veuve «très pauvres». Alors que certains "dévorent les maisons des veuves" (Luc 20:47), la veuve fournit la nourriture à Dieu. Ce qui compte à la vue du Créateur, qui voit tout, ce n’est pas ce que nous donnons, mais pourquoi nous donnons ; pas combien nous donnons, mais quelle est la mesure de notre sacrifice.

Ce sont nos motifs qui donnent à nos actes leur véritable valeur, les marquant au coin de l’ignominie, ou leur conférant la plus haute dignité morale. Les grandes choses que tous les yeux voient et que toutes les langues célèbrent ne sont pas les plus précieuses aux regards de Dieu. De petits devoirs joyeusement accomplis, de modestes dons faits sans vanité, bien qu’insignifiants aux yeux des hommes, ont souvent la plus haute valeur aux yeux de Dieu. (E.G.White –Jésus-Christ, p. 612)

Dieu préfère un cœur plein de foi et d’amour au don le plus précieux Dieu préfère un cœur plein de foi et d’amour au don le plus précieux. Si peu qu’elle eût donné, la pauvre veuve avait donné ce qui lui était nécessaire pour vivre. Elle s’était privée de nourriture pour donner avec foi ses deux pièces, assurée que son Père céleste ne la délaisserait pas dans son grand besoin. C’est cet esprit désintéressé et cette foi enfantine qui lui valurent l’éloge du Sauveur. (E.G.White –Jésus-Christ, p. 612)

Comme les femmes de cette époque ont dû être heureuses d’entendre que, en Jésus, elles sont filles de Dieu, et qu’elles ont la même valeur que les hommes aux yeux de Dieu. Amen! Le message aujourd’hui pour les femmes de toutes les nations reste le même : nous sommes tous, hommes et femmes, un en Christ Jésus. (EDS, samedi 03 mai 2015)